Jeune technicien d'un studio de cinéma londonien, Mark Lewis souffre d'un déséquilibre mental dû à l'éducation de son père, un psychologue réputé. Ce dernier, en effet, a expérimenté sur son fils l'apprentissage de la peur. Mark en a gardé une fascination morbide pour le masque de la frayeur.
Sa caméra munie d'une lame lui permet d'égorger ses victimes - toujours des femmes - tout en filmant leur agonie. Le miroir qui complète ce dispositif ne laisse rien ignorer aux malheureuses de leurs propres soubresauts de terreur.
Mark se lie d'amitié avec Helen, sa voisine, puis s'en éprend. Il s'efforce de maîtriser la pulsion qui le pousse à l'égorger et jette son dévolu sur une jeune actrice, Vivian...
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
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Aux yeux du spectateur de 2021, Peeping Tom n n'est ni révolutionnaire ni précurseur, ni même choquant. Pourtant, rétrospectivement, on y retrouve énormément d'éléments qui ont été repris par la suite par d'autres cinéastes, et il suffit de le comparer avec d'autres productions de la même époque pour très vite comprendre le choc qu'il a pu produire en 1960.
Il s'agit donc du premier "slasher" à proprement parler, qui va venir mettre le spectateur à la place du personnage principal, meurtrier et cinéaste. Le spectateur devient donc aussi voyeur grâce aux nombreuses séquences filmées à la première personne, procédé qui sera réutilisé à l'infini au cinéma et même la même année par Hitchcock dans Psycho.
Si la pellicule a forcément vieilli en 60 ans, la numérisation rend hommage à une colorimétrie qui nous renvoie tout de suite à l'époque des Beatles, et on appréciera l'énorme travail effectué sur les éclairages. La mise en scène dans sa globalité est d'ailleurs aussi surprenante que géniale.
Pour aller plus loin je vous conseille l'analyse de M. Bobine sur ce film (si vous ne connaissez pas cette chaine avant vos 20 ans, vous avez raté votre vie comme dirait l'autre con).