Détails

Date de sortie FR

3 juillet 2013

Date de sortie BE

14 août 2013

Date de sortie US

24 juillet 2014
Sources
Plus d'infos

Synopsis

Robin Wright se voit proposer par la Miramount d’être scannée. Son avatar pourra ainsi être librement exploité dans tous les films que la major compagnie hollywoodienne décidera de tourner, même les plus commerciaux, ceux qu’elle avait jusque-là refusés. Pendant 20 ans, elle doit disparaître et reviendra comme invitée d’honneur du Congrès Miramount-Nagasaki dans un monde transformé et aux apparences fantastiques… (Source : Allociné)

Adapté du livre Le Congrès de futurologie de Stanislas Lem

Adaptation d’une œuvre littéraire

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Voix

Commentaires (6)

  • avatar Ben
    14 / 20Le 03 Juillet 2013 à 16:19Ben

    Film original même si on sent que le scénariste s'est perdu dans son propre film par moment.J'ai clairement préféré la partie en prise de vue réelle.

  • avatar de.w
    16 / 20Le 08 Août 2013 à 16:22de.w

    Un film étonnant!

  • avatar Fake
    17 / 20Le 18 Août 2013 à 19:13Fake

    @Ben : Si je ne devais noter que la première partie ça aurait été un 20/20 sans hésitation. Le monologue de Harvey Keitel quand son perso raconte sa vie (et toute cette scène) est juste magnifique et bouleversant. L'animation casse un peu le rythme mais elle permet aussi des moments de grâce comme sur Forever Young ou l'exécution, les avions qui battent des ailes (<3) ou le retour à la "vérité" qui est, encore une fois, bouleversant.

  • avatar Cliffhunter
    17 / 20Le 24 Décembre 2014 à 01:09Cliffhunter

    Je suppose qu'il va encore me falloir quelques jours de décantation avant de parvenir à décrypter les clés de ce film. Cela dit, malgré les innombrables "Whaaat the fuck !" "Ils étaient droguées ! Les scénaristes étaient drogués !!!!" qui ont jailli de ma bouche pendant près de deux heures, j'ai vraiment beaucoup aimé ce film !
    J'ignore à quel point le scénario se rapproche de la vie réelle de Robin White, mais il offre une description vraiment analogue de sa carrière jusqu'à 2013 et s'attache pendant environ 40 minutes à poser un personnage sincère, très humain : une actrice tiraillée entre sa carrière et sa famille. Le film prend ensuite une dimension futuriste.
    Les acteurs scannés, leur image utilisée sans leur consentement, leur identité même vendue comme produit de consommation, que n'importe qui peut choisir d'incarner,... Le Congrès, dénonce assez clairement les abus de l'industrie cinématographique. Une industrie qui vend du rêve au détriment parfois de l'intégrité humaine.Un cinéma auquel se substitue parfois la vie des gens qui existent par procuration derrière leur écran, ayant abandonné l'idée de poursuivre leurs propres rêves. Le propos qui semble s'égarer tout au long du film y prend juste de plus en plus d'ampleur. Ce n'est pas simplement la condition de l'acteur, de l'agent ou du monteur que ce film pointe du doigt : ce sont les conséquences d'une société basée sur l'image. D'une part, ce trouvent ceux qui vendent leur image : les acteurs; en amont, les producteurs qui manipulent ces images pour en faire des produits; et en aval, nous, spectateur, qui nous en nourrissons - au sens propre dans ce film. Je suppose d'autre part qu'on peut saisir Le Congrès à différents degrés et que d'autres interprétations demeurent envisageables.
    Ce film ne tranche pas réellement sur le bien-fondé de l'industrie de l'image. Premièrement, parce que condamner le cinéma serait pour lui une auto-condamnation. Ensuite, parce qu'il reconnait à l'imaginaire (ce monde que le cinéma a monté de toute pièce autour de nous) certaines vertus. Si à première vue on reproche ici aux humains de vivre par procuration, de ne plus faire leur propres choix - et lorsque Robin persiste à choisir on lui fait remarquer qu'elle choisit toujours ce qu'il y a de moins bénéfique pour elle -, on reconnaît aussi que des techniques pour échapper à une vie monotone ont toujours existé : et pourquoi pas le monde de l'image, du fantasme ? Cette impossibilité de trancher est soulignée par Robin dans son rôle de mère : toute sa vie elle tente de fuir le cinéma pour se consacrer à ses enfants, elle fuit le congrès pour retrouver son fils - elle fuit le monde du paraître pour mener une vraie vie, en tant que vraie mère -, alors que ce fils sombrant dans la maladie ne peut plus dans sa vie aspirer au bonheur et que la meilleure alternative qu'il a est de vivre dans le monde du fantasme, où il oubliera le temps et disparaîtra sans subir la douleur. Même si la fin demeure quelque peu floue, pour moi, il semble que Robin elle-même, incapable de retrouver son fils, n'ayant plus de réelle ambition face au monde telle qu'elle le découvre, s'en retourne au fantasme et tente, par son biais, de rattraper le temps.
    En somme, Le Congrès propose de nombreuses pistes de réflexion, tout à fait intemporelles bien que particulièrement d'actualité, sans prendre clairement parti. Il laisse ainsi le spectateur libre de son interprétation - si j'ose dire, de son CHOIX interprétatif - et induit du même coup ce qui pourrait être la réponse aux interrogations soulevées : que le monde du paraître ne doit pas être pour le spectateur un simple échappatoire mais la porte ouverte vers davantage de possibilités, de choix conscients et de considérations diverses, et pour l'acteur les utilisations de son image doivent être consenties et relativement engagées - quelque chose laisse vraiment penser que Robin White s'est investie dans ce film, et même si elle nie en être le personnage on ne peut pas s'empêcher d'y reconnaître une part d'elle-même.
    Le Congrès est, je crois, une expérience cinématographique assez unique. Il se heurtera très certainement à l'incompréhension à à l'hermétisme de certain spectateurs. Il déplaira aussi sans doute de par son esthétique particulière - j'ai omis d'en parler mais j'ai adoré l'alternance film/animation et le fossé qui se creuse progressivement entre les deux mondes tout au long du film, avec en prime le frustrant retour à la réalité ! L'étrangeté et la confusion de ce film légitiment probablement un certain nombre de remarque négatives. Je pense cependant qu'ils offrent des perspectives intéressantes à tous les niveaux (scénarios, procédés, rendu visuel,...) et il faut vraiment le détour. Je le recommande chaudement !

  • avatar Mijak
    13 / 20Le 10 Août 2016 à 17:18Mijak

    Bon.
    Ben j'ai pas accroché. Je m'attendais à de la SF, en fait, et quand ça a commencé à partir en total trip (avec les animations - pourquoi ? comment ?) j'ai compris que je n'étais pas dans un film se voulant cohérent. Du coup j'ai décroché, je ne suivais plus trop. J'avoue que l'animation cartoon ça ne me plaît pas des masses. Avec les prémices du film, je m'attendais à autre chose, j'espérais vraiment quelque chose centré sur l'intrigue du début, le scan, tout ça... bah non, en fait.
    ça veut pas dire que je l'ai trouvé mauvais. Juste que j'ai pas aimé.

  • avatar Kyria
    12 / 20Le 15 Juin 2019 à 10:53Kyria

    En tout cas, clairement atypique.
    Comme beaucoup, j'ai une claire préférence pour la première partie "classique", qui donne assez d'élan pour aborder la suite avec de la bonne volonté... Qui n'a peut-être pas été suffisante alors, même si la critique du jeunisme hollywoodien qui en ressort est plus que pertinente.
    [spoiler] Le personnage de Jon Hamm aura personnellement été le point de non retour. Quelle idée de poser ici une idylle express entre l'héroïne sexagénaire perdue dans cette nouvelle société artificielle et ce cliché du sauveur à chemise ouverte et yeux bleu néon ? [/spoiler]
    Un chouia contre-productif vis à vis du message final, à moins que j'ai manqué une deuxième lecture plus profonde...
    Il aurait par ailleurs pu être remplacé par un approfondissement de la relation entre Robin et sa fille, ou même une parenthèse sur les activités de cette dernière, histoire de redonner au spectateur de quoi se rattacher à la trame.
    En bref, une petite déception qui a au moins le mérite d'offrir du nouveau à pas mal de niveaux.

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avatar Nelfe17 / 20

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