Erika Kohut, la quarantaine, est un honorable professeur de piano au Conservatoire de Vienne. Menant une vie de célibataire endurcie chez sa vieille mère possessive, cette musicienne laisse libre cours à sa sexualité débridée en épiant les autres. Fréquentant secrètement les peep-shows et les cinémas pornos, Erika Kohut plonge dans un voyeurisme morbide et s'inflige des mutilations par pur plaisir masochiste. Jusqu'au jour où Walter, un élève d'une vingtaine d'années, tombe amoureux d'elle. De cette affection naît une relation troublante, mouvementée et perverse entre le maître et son disciple.
Adapté du livre La pianiste de Elfriede Jelinek
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Merci à Touket qui a créé cette fiche
Ha, les films français, toute une histoire... En fait je voulais mater "Le pianiste" et je me suis trompé ^^.
Bref, pour en revenir à LA pianiste, c'est une drame qui me laisse complètement indifférent, sauf peut-être les quelques scènes de cul bien grasses qui réveille un peu. Oui, il ne se passe pas grand chose durant ces deux heures, même les scènes de sexe ( [spoiler] Huppert qui masturbe Magimel pendant dix minutes... [/spoiler]) finissent par endormir. Huppert n'est pas très convaincante et Girardot me fait de la peine ici.
Et puis la dernière scène du film, [spoiler] la "Hara-kiri" à la française, [/spoiler]vraiment au-delà du ridicule xD. Voyez-là, c'est l'une des seules qui ne m'a pas laissé indifférent ^^.
Ah ah ah le pompage du titre m'éclate (tout autant que la différence de qualité entre les 2 apparemment). ^
Ce serait Polanski qui aurait pompé on dirait, mais heureusement, d'après les critiques, il n'a pas pompé le contenu du film ^^. |||ATTENTION je spoile un peu dans mon premier commentaire |||
Lorsque j'ai vu ce film je me suis dit "mais qu'est-ce que c'est que ce truc?!"
J'ai détesté ce film. Non pas parce qu'il était plat, mais au contraire d'une violence psychologique inouïe. Ce ne sont pas les scènes grasses qui sont choquantes, mais tous les non-dits, le désespoir, et la frustration, sexuelle et humaine. Un film exigeant, de qualité, qu'il est difficile de recommander!
Le film est adapté d'un livre intitulé "La Pianiste", pourquoi vous parlez de pompage ?
Se lancer dans un Michael Haneke sans précautions préalables, c'est s'assurer se frotter à un réalisateur dont apparemment la majorité des commentaires sont peu connaisseurs. Haneke, pour le peu que j'ai vu et que je sais, c'est jamais hyper accessible et/ou abordable comme films, faut toujours s'attendre à du perché.
Bref, La Pianiste ne déroge pas à la règle et nous offre une histoire sentimentale comme on en a rarement vu puisqu'elle est rongée par les non dits, par la perversité voire même la maladie, tout simplement. Une épreuve de cinéma difficile à apprécier mais fascinante à voir.