Toby, un jeune réalisateur de pub cynique et désabusé, se retrouve pris au piège des folles illusions d’un vieux cordonnier espagnol convaincu d’être Don Quichotte. Embarqué dans une folle aventure de plus en plus surréaliste, Toby se retrouve confronté aux conséquences tragiques d’un film qu’il a réalisé au temps de sa jeunesse idéaliste: ce film d’étudiant adapté de Cervantès a changé pour toujours les rêves et les espoirs de tout un petit village espagnol. Toby saura-t-il se racheter et retrouver un peu d’humanité ? Don Quichotte survivra-t-il à sa folie ? Ou l’amour triomphera-t-il de tout ?
(Source : Allociné)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Non renseigné
Merci à NoOne qui a créé cette fiche
C'est tellement barré, on peut apprécier comme être totalement perdu. Je connais très mal le cinéma de Terry Gilliam, je pense que c'est réussi mais je pense qu'on peut ressentir quelques longueurs si on n'est pas en plein dans le délire. Aussi l'aspect totalement inattendu de chaque scène en fait une histoire prenante mais d'un autre côté on ne se repose jamais ce qui en fait un film assez dur à encaisser.
Franchement, c'est une très grosse daube. Mais alors une daube ultra bien réussie, dans le genre.
Comme d'hab avec Gilliam, c'est super original et ça surprend. Mais on se laisse vite prendre au jeu, surtout grâce à Adam Driver qui est vraiment excellent dans son rôle. La réalisation est inspirée, notamment dans sa maîtrise du grand angle... Mais le scénario l'est beaucoup moins, et s'encombre de longueurs malvenues, surtout dans la première partie du film.
Et le message véhiculé par le film est fort lui aussi. On est loin dans le méta, mais il n'y a qu'un film en gestation pendant 25 ans pour lâcher des réflexions aussi puissantes sur le cinéma en tant que médium ou sur la place du réal dans le processus créatif.
Le film n'est pas aussi drôle que je le pensais et il y a beaucoup de longueurs. Cependant Jonathan Pryce et Adam Driver sont parfaits. Je suis quand même un poil déçue au final.
C'était bizarre. Enfin, c'était du Terry Gilliam quoi.
D'abord, j'ai globalement passé un très bon moment. L'histoire est palpitante, questionnant la frontière entre mythe et réalité. Ses personnages sont assez caricaturaux tout comme la quête qu'ils mènent, on est face à une véritable épopée au sens antique du terme.
Il est toutefois clairement imparfait, avec notamment pas mal de longueurs, et un montage assez particulier, qui ne laisse pas forcément le spectateur respirer à certains moments quand il le devrait (notamment avec beaucoup trop de cuts sur certaines scènes), et d'autres plans s'éternisant bizarrement, sans réelle raison.
MAIS. Alors peut-être (sans doute) que je sur-interprète, mais j'ai trouvé ces imperfections... ultra-maitrisées, et complètement raccord avec le fond du film et sur la folie à apporter dans le processus créatif. Comme si tous ces petits soucis, ces petites erreurs étaient complètement voulues, comme un dérapage maitrisé. Comme si les films complètement lissés venant du système hollywoodien (que Terry Gilliam ne porte pas dans son coeur, c'est peu de le dire) enlevaient toute la saveur de leurs oeuvres en en gommant les défauts, et que c'est au contraire dans leurs imperfections qu'elles restent et marquent réellement, pouvant devenir... des mythes.
Bref, on est clairement dans une interprétation subjective, mais bizarrement, ces petits soucis du film m'ont plus fait l'aimer que l'inverse, tout comme son côté déjanté totalement assumé. Et j'ai vraiment pris mon pied au visionnage.
Il n'y avait que le grand Terry Gilliam pour proposer un film aussi halluciné et hallucinant, empreint d'une folie furieuse qui nous emporte dans les méandres d'une quête créative.
C'est aussi loufoque que maîtrisé et c'est là que l'on reconnaît la patte d'un grand conteur : chapeau bas pour être parvenu à mettre en scène une telle grandiloquence visuelle et mentale.
Un détail qui m'a par contre gêné, c'est le fait que les personnages, espagnols, parlent anglais entre eux (sauf lorsque Toby revient dans le bar). Ils utilisent même des expressions du langage courant... Plus de passages dans la langue de Cervantes auraient fait gagner en immersion.
En tout cas, l'arlésienne n'est enfin plus, et le résultat atteint presque mes espérances. Je m'attendais à la relève de Brazil, et on sent qu'on touche du doigt quelque chose de puissant. Mais on se retrouve avec un "Baron de Munchausen" en moins bon. De plus, l'utilisation de CGI low-cost m'a sorti parfois de l'irréel là où les décors en carton avaient un rendu plus raccord avec l'esprit déluré du réalisateur.
Il était bien :) mais pas du tout mon Terry Gilliam préféré. C'était le côté trop intriqué avec la réalité peut-être (moins fantastique quoi).
Le côté délirant qui parfois prend le pas sur la réalité, mêlant la folie et la raison, est toujours excellent chez Gilliam. La fin est très belle.
Et Adam Driver est très bien.
C'est comme Joker, j'aurais du le voir avant qu'on me le survende... J'adore Terry Gilliam, mais là je n'ai pas apprécié plus que ça :'( [spoiler] Pas non plus accroché à la fin à la Brazil [/spoiler] Je le reregarderai plus tard dans ma vie :)