Ce documentaire qui s'intéresse à la disparition de Shanann Watts et de ses enfants contient des images brutes inédites qui ont révélé des faits d'une terrible cruauté. (Source : themoviedb)
Un documentaire bien réalisé, j'ai beaucoup apprécié le fait de voir la façon dont opèrent les policiers. Néanmoins, ça tourne un peu au glauque quand on comprend vraiment ce qui est arrivé et que l'on voit de vrais images.
En prévisionnement de l'épisode du podcast La Gêne Occasionnée dont François Bégaudeau analyse les arcanes des films qu'il visionne, j'ai regardé ce documentaire vers lequel je ne me serais pas diriger en temps normal. L'affaire Watts présente des caractéristiques très intéressantes si on s'attache à les décortiquer : le rôle de réalisatrice tient davantage à celui d'une monteuse, la prouesse technique est uniquement possible dans notre ère de l'information où tout ce que l'on voit provient d'images réelles fournies soit par la police, les réseaux sociaux ou les médias. Sa construction est également différente des standards : il n'y a pas de voix-off ni de souvenirs racontés en face-caméra. Bien que le documentaire soit à charge contre l'assassin, on ne peut qu'être surpris par la dramaturgie et le suspens instaurés par la réalisatrice rapprochant son œuvre du Gone Girl de Fincher, jouant indéniablement avec nos émotions. D'autres éléments se recoupent avec Gone Girl comme la maison qui est montrée comme un élément central (la mère l'a construite seule), on retrouve aussi le voyeurisme médiatique, une bataille des récits entre un mari présenté idéalement, puis la révélation qui bouleverse tout. Je retrouve aussi une illusion du bonheur dans laquelle chacun semble être libre.
Ne serait-ce pas non plus un merveilleux portrait propagandiste à la décharge des policiers qui ont été irréprochables du début à la fin ? Sinon, jamais leurs images n'auraient été offertes. Un doc assez surprenant et saisissant !
Un documentaire bien réalisé, j'ai beaucoup apprécié le fait de voir la façon dont opèrent les policiers. Néanmoins, ça tourne un peu au glauque quand on comprend vraiment ce qui est arrivé et que l'on voit de vrais images.
Très bon documentaire !
Je ne connaissais pas ce drame, c'est incroyable comment une vie peut basculer dans les ténèbres en une fraction de seconde
En prévisionnement de l'épisode du podcast La Gêne Occasionnée dont François Bégaudeau analyse les arcanes des films qu'il visionne, j'ai regardé ce documentaire vers lequel je ne me serais pas diriger en temps normal. L'affaire Watts présente des caractéristiques très intéressantes si on s'attache à les décortiquer : le rôle de réalisatrice tient davantage à celui d'une monteuse, la prouesse technique est uniquement possible dans notre ère de l'information où tout ce que l'on voit provient d'images réelles fournies soit par la police, les réseaux sociaux ou les médias. Sa construction est également différente des standards : il n'y a pas de voix-off ni de souvenirs racontés en face-caméra. Bien que le documentaire soit à charge contre l'assassin, on ne peut qu'être surpris par la dramaturgie et le suspens instaurés par la réalisatrice rapprochant son œuvre du Gone Girl de Fincher, jouant indéniablement avec nos émotions. D'autres éléments se recoupent avec Gone Girl comme la maison qui est montrée comme un élément central (la mère l'a construite seule), on retrouve aussi le voyeurisme médiatique, une bataille des récits entre un mari présenté idéalement, puis la révélation qui bouleverse tout. Je retrouve aussi une illusion du bonheur dans laquelle chacun semble être libre.
Ne serait-ce pas non plus un merveilleux portrait propagandiste à la décharge des policiers qui ont été irréprochables du début à la fin ? Sinon, jamais leurs images n'auraient été offertes. Un doc assez surprenant et saisissant !