À Rome, à l'aube, quand tout le monde dort, il y a un homme qui ne dort pas. Cet homme s'appelle Giulio Andreotti. Il ne dort pas, car il doit travailler, écrire des livres, mener une vie mondaine et en dernière analyse, prier. Calme, sournois, impénétrable, Andreotti est le pouvoir en Italie depuis quatre décennies. Au début des années 1990, sans arrogance et sans humilité, immobile et susurrant, ambigu et rassurant, il avance inexorablement vers son septième mandat de Président du Conseil.
Sa satisfaction, c'est le pouvoir. Avec lequel il vit en symbiose. Un pouvoir comme il l'aime, figé et immuable depuis toujours. Où tout, les batailles électorales, les attentats terroristes, les accusations infamantes, glisse sur lui au fil des ans sans laisser de trace. Il reste insensible et égal à lui-même face à tout. Jusqu'à ce que le contre-pouvoir le plus fort de ce pays, la Mafia, décide de lui déclarer la guerre. Alors, les choses changent. Peut-être même aussi pour l'inoxydable et énigmatique Andreotti.(Source : Allociné)
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Merci à Chardonneret qui a créé cette fiche
Un film intéressant, avec des airs de documentaire sur le système politique Italien (du moins, moi je l'ai vu comme un pseudo-documentaire, car je ne connaissais quasiment rien au fonctionnement du gouvernement chez nos voisins transalpins, et puis on en apprend pas mal sur l'avant-Berlusconnerie). L'acteur qui joue Andreotti est vraiment remarquable dans sa stature à la fois prostrée et inquiétante. Il ressort surtout de ce film, pour la énième fois certes, que la Cosa Nostra est vraiment LA plaie qui défigure l'Italie, et qu'elle est loin, loin, loinnnn de cicatriser.