Une petite ville perdue au milieu de nulle part, en plein cœur de l’hiver. Un commerce de pompes funèbres agonise lentement, au grand désespoir d’Edmond Zweck, son propriétaire. L’entreprise ne compte plus que deux employés : Georges, le bras droit de Zweck, et Eddy, un jeune homme serviable, mais encore novice dans le métier. Un beau matin, pourtant, un mort, enfin, pour de bon. Et l’espoir renaît. Eddy et Georges sont chargés de mener ce défunt jusqu’à sa dernière demeure. Mais à la recherche du cimetière qui s’avère introuvable, le convoi funéraire s’égare et le corbillard perd la famille qui suivait. Le voyage tourne au désastre.
(Source : themoviedb)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Petit rôle
Petit rôle
Non renseigné
Merci à Key qui a créé cette fiche
Ma critique à lire sur mon blog :http://reglisseaupaysdesmerveilles.blogspot.fr/2017/03/grand-froid-rechauffe-le-cur.html
Quelle bonne nouvelle d'apprendre, un bon matin, qu'un homme est mort, enfin, pour de bon. Il était temps. L'histoire se déroule dans une petite ville perdue au milieu de nulle part, en plein cœur de l'hiver. Edmond Zweck (Olivier Gourmet), propriétaire résigné d'un commerce de pompes funèbres qui agonise lentement apprend la nouvelle avec le peu de personnel qu'il lui reste : Georges (Jean-Pierre Bacri), le bras droit de Zweck, et Eddy (Arthur Dupont), le bras droit de Georges. L'espoir renaît. Eddy et Georges sont chargés de mener ce défunt jusqu'à sa dernière demeure. Le voyage tourne alors au désastre.
L'unique regret (ne vous arrêtez pas à cela, le film en vaut le cierge!) d'un point de vue de l'histoire et du respect du scénario est à mettre au profit de la clôture du film. Cette fin est-elle vraiment utile? Je ne le pense pas, celle-ci n'ajoute rien de plus à l'histoire. En coupant cette dernière scène, le réalisateur aurait terminé sur une note abrupte qui aurait certainement laissée au spectateur la possibilité d'imaginer lui-même sa propre fin et de pouvoir sortir et vagabonder hors des salles de cinéma avec quelques questionnements...
Titre, décors, propos et thèmes abordés peuvent sembler rédhibitoires. La mort, ce sujet qui révulse et inquiète tant. Dans quel état allons-nous ressortir de ce film ? Encore un film qui va ruiner mon humeur de la journée ? La véritable question que pose ce film est la suivante : peut-on rigoler de tout, et notamment de la mort ? Gérard Pautonnier nous prouve que oui… Il va faire le choix d’une mise en scène remarquable avec une touche artistique personnelle : une intemporalité, des décors lumineux et des situations plus cocasses les unes que les autres. De nombreuses scènes sont tournées, en duo ou en trio, créant ainsi des interactions entre les acteurs qui se retrouvent dans de nombreux cas en huis clos. C’est ainsi que vont pouvoir se déchaîner les émotions, les frustrations et les situations incongrues entre ces personnages. Cette histoire surréaliste, afin d’être partagée pour un plus grand nombre, se devait d’être jouée de la manière la plus réaliste qui soit. Les personnages sont hauts en couleurs et deviennent attachants pour certains : Madame Cisca (Françoise Oriane) est à mourir de rire, le prêtre (Sam Karmann) est imparfait à l’inverse de Pierre et Paul exemplaires, Philippe Vieux qui joue le rôle d’un fossoyeur est également bon. Mais que dire de ce trio magique : Geroges (Jean-Pierre Bacri), Edmont (Olivier Gourmet) et Eddy (Arthur Dupont) ? Les personnages et leurs actions sont vus à l’avance gros comme une maison. Tout est prévisible. Tout est joué d’avance, tant attendu, et pourtant, plus d’une fois le spectateur est pris à revers… Attention à votre cœur, mesdames et Messieurs le défibrillateur n’est pas loin !
Le voyage fut bon et la musique m'a emballée.
Nul au-delà du nul !