Fragile

Enfin un film d'été ! Presqu'une DIVINE comédie...

Divine dans le sens où Oulaya Amamra rayonne autour de cette bande de garçons tous plus fous les uns que les autres. Un premier long-métrage construit comme une histoire d'amour inversée où l'homme, un ostréiculteur sétois est pris de chagrin, où lui décide de rester, un peu par peur de partir, un peu par incapacité à s'affranchir, à détacher la coque de son huître. D'un double discours constant sur les acteurs, sur les humains et leurs côtés misérables, le film ne cesse de dribbler le spectateur, dépassant souvent les clichés (du genre et de l'immigration) tout en offrant une grande place aux dialogues surprenants, aux métaphores lunaires qui baignent dans ce bain solaire. Les personnages secondaires en deviennent presque des amis. Un film rafraichissant qui n'a rien d'un chef d'œuvre, juste d'un bon moment de l'été qui ne s'oubliera pas aussi facilement que les verres de rosé.