2047 : Le vaisseau spatial "Lewis & Clark" s’apprête à regagner sa base quand l'équipage reçoit l'ordre de gagner la station Daylight pour embarquer le physicien William Weir, avec lequel il doit repartir en direction de Neptune. Quelques années plus tôt, Weir avait conçu un engin spatial révolutionnaire capable de se déplacer plus vite que la lumière mais qui disparut corps et biens aux abords de Neptune. La mission du "Lewis & Clark" consiste à repérer l’épave de l'"Event Horizon", à déceler les causes de sa mystérieuse avarie et à récupérer les éventuels survivants.
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Petit rôle
Merci à Benben qui a créé cette fiche
Démarre comme un excellent film de SF en space opera, tient un suspens bien dosé mais, [spoiler] gâche le tout avec un dénouement biblique à la limite du navet. [/spoiler]
Moi ce film (du moins la deuxième partie) m'a fait totalement flippé et mis très mal à à l'aise; mais j'ai quand même acheté le DVD et je me refais régulièrement un mal être en le regardant. ouais, suis un peu maso sur les bords mais c'est bon !
Le début est plutôt cool avec cet vibe Alien, les effets spéciaux ont plutôt bien vieillis aussi, par contre cette fin de film est vraiment top bâclé ça devient nanardesque au possible dommage.
D'ailleurs la fin m'a un peu fait penser a Hellraiser
Un mélange entre Alien et Hellraiser effectivement, je rajouterai l'échelle de Jacob (j'y ai surtout vu une grosse inspiration au jeu Dead Space sorti en 2008).
Les décors sont très sympas et immersifs ce qui est le minimum syndical pour un film du genre, Les acteurs sont convaincants dans l'ensemble, mais certains plus en retrait que d'autres. Sinon il y avait vraiment quelque chose d'intéressant par rapport au fait que [spoiler] le vaisseau s'empare des traumas de l'équipage pour en faire une arme et les retourner contre eux-mêmes mais c'est pas exploité à fonds et seulement sur une partie de l'équipage [/spoiler], néanmoins ça donnait des choses intéressantes visuellement. C'était pas un mauvais film globalement et j'ai même plutôt bien apprécié.
Vu pour la première fois en 1998, j'avais à l'époque et du haut de mes 13 ans trouvé Event Horizon assez atroce : dans mon souvenir, c'était ultra gore et complètement con.
Les années passant, et la filmographie de ce tâcheron infect de Paul W.S. Anderson s'embellissant de productions toujours plus dégueulasses les unes que les autres, j'étais resté sur mon a priori sans me poser d'autres questions.
Mais c'est en découvrant au fil de mes pérégrinations sur Internet, qu'Event Horizon avait atteint le sacro-saint statut de film culte les années passant, que je me suis dit qu'un re-visionnage ne pouvait pas me faire de mal.
Et en effet, pour une raison qui m'échappe, mon ressenti sur ce film a bien évolué. Petite tentative d'introspection...
Déjà, ça baigne à fond dans la fin des années '90 : décors métalliques, CGI baveuse, personnages stéréotypés (coucou le black-comic relief qui sert le café), et musique techno atroce dès le générique du début.
On retrouve une direction artistique typique de cette période et inhérente au genre puisque le film Cube partage pas mal de points communs avec Event Horizon. Mais surtout avec Hellraiser et ses névroses démoniaques infernales.
Côté inspirations, c'est très clairement Lovecraft qui s'impose à plus d'un titre, avec les entités venues d'autres univers qui font sombrer les personnages dans la folie. D'ailleurs on notera que Sam Neill est à l'aise dans un rôle qu'il maîtrise bien, surtout après "In the mouth of Madness" (du Lovecraft pur jus).
Et pour boucler la boucle, Event Horizon pourra tout de même s'enorgueillir d'avoir été une source d'inspiration pour la saga de jeux Dead Space.
Il me manquait peut-être un bagage culturel en 1998 pour mieux apprécier ce film donc...
Pourtant, même avec du recul, on ne peut pas s'empêcher de regretter un montage assez ignoble, la faute aux producteurs si l'on en croit Anderson (mais d'un avis strictement perso, vu les étrons moisis qu'il va nous lâcher dans les yeux quelques années plus tard, il n'est pas totalement innocent). Cela rend le récit assez indigeste et un poil nanardesque, malgré une première moitié vraiment bonne. Il manque clairement 30 minutes pour fluidifier l'histoire et en même temps la rendre plus ambiguë.
Je revois donc mon jugement à l'aune de ce qu'Event Horizon a emprunté et donné : c'est pas SI mal... !