François est un jeune professeur de français d’une classe de 4e dans un collège difficile du 20e arrondissement de Paris. Il devra affronter Esmeralda, Souleymane, Khoumba et les autres. François n’hésite pas à pousser les adolescents jusqu’à leurs limites afin de les motiver. Quitte à prendre parfois le risque du dérapage. (Source : Wikipédia)
Adapté du livre Entre les murs de François Bégaudeau
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Merci à baba qui a créé cette fiche
De là à mériter une palme d'or à Cannes, faut pas abuser...
Un film d'auteur qui essaye de retranscrire une réalité préoccupante mais qui foire en beauté ! Franchement je ne comprends pas l'engouement de la presse à son sujet tant je trouve les acteurs foireux. Pas uniquement les gosses, mais aussi les profs ! Non franchement l'immersion frôle le 0 alors que l'indifférence grimpe au fil des minutes. Bref pas terrible.
C'est à mon avis un bon film qui mérite la palme d'or. Pourquoi ? Parce que tout est naturel. Les élèves qui jouent ne sont pas des acteurs mais jouent comme s'il n'y avait pas de caméras. En plus de ça, on découvre la vie de classe dans les milieux difficiles...
C'est très réaliste et authentique, les échanges entre le prof et les élèves sont intéressants, mais il manque une réelle trame qui justifierait ces 2 heures de film. Relativement intéressant tout de même, et le naturel des acteurs permet de bien entrer dedans.
(Après, ces histoires de Palme d'Or, ça m'a toujours dépassé)
Les "acteurs" de ce film ne sont pas des professionnels, et ça se sent, mais ça ne m'a pas dérangé. J'ai trouvé qu'il y avait quelque chose d’authentique dans les différents échanges. J'avais peur de m'ennuyer mais je n'ai pas vu les deux heures passer. J'ai fini très vite par sentir l'impasse dans laquelle se trouvait les profs par rapport à ses élèves qui se permettent tout, sont insolents, indifférents et ont le désagréable avantage d'être en groupe face à un adulte. On sent que ces enseignants ne sont pas d'accord, ont des principes différents mais se posent presque tous des questions sur leur profession, ce qu'ils peuvent ou ne peuvent pas faire. Quant aux élèves, malgré les quelques claques qu'ils méritent, j'ai compris leur agacement face à ses profs qui ont "tous les droits" alors que eux doivent tout simplement la fermer. En fait, ils semblent tous complètement perdus face à ceux d'en face.
En fait, j'ai adoré, et j'en suis la première surprise.
Agréablement surpris.
On dirait pas vraiment un film.
Plus un documentaire.
François Bégaudeau est mauvais et trempe plus dans la démagogie que dans la pédagogie, le film est triste à regarder mais pas forcément pour les bonnes raisons, il n'a pas vraiment d'écriture, pas de mise en scène. Je ne crois pas qu'il arrive réellement à dépeindre la réalité.
Film qui m'avais bien interpeller lors de la lecture du synopsis. Pas de réelle scénario mais je reconnais des anciens camarades dans chaque élèves et je prend conscience que la vie de prof, ben elle n'est pas facile.
C'est plus un film hommage à mon sens qu'un film scénarisé, on nous livre la réalité tel qu'elle est.
L'immersion est bonnes, j'ai été stressé, énervé, contente, bref, ce film est bien pour une soirée tranquille.
Aperçu du quotidien d'un prof de français à Paris, professeur principal d'une classe de 4ème. Ce film est d'une sensibilité géniale. Tous les éléments sentent le vécu, c'est très réaliste. C'est plein de poésie et de tendresse. L'humour, le rire sont aussi très présents. L'intelligence et la pertinence des élèves est bien mise en valeur. Les débats filmés sont très beaux. Le prof les fait discuter, réfléchir, cela touche quasiment à des questions de philosophie.
Le problème de l'escalade de la violence trouve progressivement sa place au cours de l'année. C'est un engrenage. Le désordre en classe, les craquages de nerfs des profs, la fatigue, l'insolence et la provocation des élèves. Comment briser la chaîne ? Comment venir en aide à ses enfants ? Parvenir à les "élever" par l'école, c'est tout l'enjeu. Le combat mené tant par les élèves que par les enseignants est celui de la dose d'espoir ou de fatalité qui corromps cette univers. L'asymétrie est problématique ; le prof seul face à une classe, et surtout l'autorité que détient ce dernier. Il a tous les droits. Un débordement qu'il soit du côté de l'élève ou du prof n'aura pas les mêmes conséquences et cela n'est pas juste. Cette injustice tend vers la fatalité dans le regard de l'élève.
L'autre question est plus du côté de la conscience personnelle. Est-ce qu'une punition cela fonctionne ? Quelle est la pertinence de l'exclusion d'un établissement ? Comment réinventer l'autorité ? C'est cela qu'interroge en lui ce professeur.
François Bégaudeau est formidable de justesse. Et tous les enfants qui jouent les élèves sont hyper forts ! On y voit notamment le tout jeune Rabah Naït Oufella, qu'on a revu récemment dans le dernier Laurent Cantet "Arthur Rambo". Bravo franchement. Super film. Palme d'or méritée.