En voyageant vers les frontières de l'Ouest américain pour un nouvel emploi, le jeune comptable Bill Blake devient accidentellement un hors-la-loi. Il est recueilli par un Indien marginalisé par les siens parce que lettré, qui voyant à travers Bill son homonyme défunt, le poète William Blake, va le conduire à entreprendre un voyage initiatique.
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Merci à Franz26 qui a créé cette fiche
Un western assez étrange rondement mené par Depp, comme souvent. L'ambiance et l'atmosphère visuelle valent le détour.
Malheureusement l'intrigue comporte quelques longueurs et la réalisation ne plaira pas à tous.
franz, ce n'est pas un western. Le réalisateur a pris tout ce que l'on voit dans un western (chevaux, bisons, etc...) mais les a détourné. C'est pour ça qu'il y a un cheval qui pisse, plein de crânes de partout (si je me souviens bien), etc...
Du coup, ce film n'est pas un western (je l'ai étudié c'est pour ça que je peux me permettre de faire ma dingue lol).
Pas inintéressant mais je l'ai trouvé long, très long, trop long... ça n'en finissait pas. De plus j'ai détesté la fin. J'en garde un très mauvais souvenir de ce film, limite c'est un traumatisme qui me hantera toute ma vie.
Comme souvent avec Jarmush, on aime ou... pas du tout!
Perso je trouve que ce film est un vrai bijou!!! Et rien que pour la BO du génial Neil Young ce film vaut déjà 15. peut-être un chouilla longuet je lui attribue un 20 et si c'est trop long c'est comme avec The Wall il n'y à qu'a fermer les yeux et écouter...
Le voyage à rebours du héros hyper-civilisé vers la sauvagerie puis son retour à l'esprit (grand esprit) sont magnifiquement contés dans ce western onirique en noir et blanc. Malgré un rythme lent on ne s'ennuie jamais et la BO signée Neil Young accompagne magnifiquement ce petit bijou.
Peut-être la synthèse de l'oeuvre de Jarmusch. On y retrouve tous les motifs récurrents de son oeuvre : la vengeance, l'amour des animaux, l'amitié. Le cinéaste filme de nouveau ici un perdant, un nullos, un mec perdu victimisé par la vie. Il fait de la peine, il a vraiment la poisse. On ne peut ressentir que de la tendresse pour un tel personnage. Le sort finit par lui être favorable mais tout ce qu'il entreprend est réussi par coups de chance mais jamais par calcul ou stratégie. Ça donne quand même un certain panache. Je ne sais pas comment Jarmusch fait pour rendre ses personnages aussi stylés. Ils ont la classe quoi.
En reprenant et en actualisant tous les codes du genre, avec « Dead man » et « Ghost dog », Jim Jarmusch propose un nouveau souffle au western. Il est selon moi l'inventeur du western moderne.
C'est beau, c'est touchant, c'est drôle. C'est extraordinaire !
C'est looooonnng!
J'ai eu ma dose de guitare électrique pour le mois!