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Neights a dit (03 Octobre 2012 à 22:48)
Un épisode qui recolle les morceaux, un épisode d'attente et de deuil. Loin de Pope et des affaires qui constituent la storyline de la saison, cette semaine se recentre sur le club, et plus encore sur les conflits entre les personnages. La première moitié, axée sur une histoire sans importance (retrouver la pute que Gemma a explosé), permet toutefois d'apprendre à son terme que le panier du MC contient plus d'une couleuvre, et que le danger n'est pas forcément là où ils l'attendent...mais ça, on le savait déjà. De son côté, Gemma achève de redéfinir son personnage, dépassé par les évènements. "What happens to us?" se demande-t-elle a mi-voix lors d'une scène poignante, rappelant qu'elle n'est pas toujours cette vieille matriarche manipulatrice, ne faisant désormais plus que brasser de l'air dans quelques vaines tentatives de manipulations, qui portent parfois leurs fruits, et même à bon escient, comme en atteste cette semaine le coup de sang de Tara. La séquence finale de l'épisode, attendue, fait mouche, malgré certains plans bien kitsch, et achève la storyline de l'un des personnages les plus tourmentés du show. Place à l'avenir désormais, et pour les Sons, il s'annonce des plus incertains.
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Neights a dit (03 Octobre 2012 à 02:39)
Il y a des séries qui, durant tout le long de leur diffusion, passent inaperçues, pour n'acquérir reconnaissance et respect que plus tard. The Wire faisait déjà parti de celles-ci, et à n'en point douter, Treme suit aujourd'hui la même voie. Simon poursuit sa série en toute discrétion, et si le sujet est une fois de plus traité avec autant d'humanité qu'il est possible d'en avoir, on saluera la beauté globale du show, tant pour l'optimisme dégagé par ses personnages que pour l'authenticité de cette ville meurtrie, mais belle et bien en vie. Les storylines s'entrecroisent rarement, mais chacune arrive à nous intéresser sans problème de par leur trait commun : aller de l'avant. Un sentiment qui nous est, à chacun, bien familier.
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Neights a dit (03 Octobre 2012 à 02:25)
Après le bras de fer musclé venant clore l'épisode précédent, place dans le 503 à l'épreuve de force mentale entre Rosetti et Thompson. Un Nucky de plus en plus tourmenté, rattrapé nuit et jour par ses actes passés, en l'occurrence ici sa relation avec Jimmy Darmody, et son issue fatale. Tout au fil de l'épisode, Nucky n'aura de cesse de remuer le couteau dans la plaie béante que constitue encore l'acte finale de la saison 2 dans son esprit, et pratiquement chacune des scènes où on nous le présente nous renvoie à ce meurtre. Le fantôme de Jimmy plane sur l'épisode aussi sûrement que celui d'Angela sur la storyline de Richie deux épisodes plus tôt, les deux venant même ici se confronter au détour d'une magnifique scène affirmant le personnage de Harrow avec un peu plus encore de profondeur. Plus qu'un bras droit fidèle, Richie était avant tout un ami de la famille respectueux, et sa valeur prend ici pleinement sens, dépeinte autant comme un atout que comme un danger potentiel. De l'autre côté de l'épisode, les divers personnages suivent leurs voies. Margaret, d'abord, passe définitivement maîtresse dans l'art d'obtenir ce qu'elle veut dans un monde où la femme n'est que tolérée. Van Alden, personnage pour laquelle jamais je n'ai eu la moindre sympathie, apparaît tout a coup comme victime des coups du sort, découvrant petit à petit le monde du commun des mortels qu'il aura passé tant de temps à rejeter, à sermonner, souvent avec violence et aveuglement. Rosetti, enfin, se montre comme précédemment en homme puissant parvenant difficilement à contenir ses accès de colère. Bone for Tuna...encouragement mal orthographié, ou menace insidieuse d'un Nucky exaspéré? les épisodes suivant le diront. Une chose reste inchangée : la qualité de la série est toujours au top, et cet épisode ne fait que nous passionner d'avantage.
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Neights a dit (02 Octobre 2012 à 19:26)
Bien plus énergique que le premier, ce second épisode nous livre de très bons gags. La mise en scène bouge sans arrêt, les dialogues s'enchaînent, et la saison est définitivement lancée sur ce qui semble être son thème dominant : les dernières grandes ruptures. Si l'enjeu n'a jamais été l'intérêt de How I met your Mother (Ce n'est pas comme si on ne savait pas qui resteraient ensemble ou pas), la storyline annonce pour la suite de jolis moments de réflexions sur l'idée d'une relation de couple durable, de la confiance entre les partenaires, et finalement de l'engagement que ça représente. HIM fait du HIM, et nous propose ici un habile mélange doux-amer entre ses diverses formes de comique (situation, dialogue, gestes) et sa réflexion habituelle propre au parcours de nos jeunes adultes célibataires, que l'on sent toucher à sa fin. Dans l'historique de la série, la réussite de ce mélange est ce qui caractérise les épisodes les plus intéressants.Ce 802 ne fait pas exception à la règle.
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Neights a dit (01 Octobre 2012 à 22:50)
La vie suit son cours et sa reconstruction dans le Treme. Le plaisir de retrouver les personnages est bien évidemment au rendez-vous, et rares sont les séries à (me) donner une telle bouffée d'air. David Simon a le don pour dépeindre avec justesse le quotidien des personnages qu'il met en scène, et nous en fait ici pleinement profiter.
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Neights a dit (01 Octobre 2012 à 22:45)
Un 701 qui démarre sur une scène que certains d'entre nous attendent depuis au moins cinq ans...Mais qui nous rappelle bien vite pourquoi Dexter est ce qu'elle est. Réalisation kitsch au possible, facilités scénaristiques à la pelle(en plus d'être éculées), dialogues qui sonnent à peu près aussi creux que les acteurs semblent s'ennuyer, et faux suspenses sont bien au rendez-vous. Pas de doute, Dexter est de retour, et si le fait de savoir quand tout va finir permet finalement d'amorcer le dernier arc du show, pas sûr que cela chamboule les habitudes de travail des scénaristes, toujours enclins à nous fournir le strict minimum entre deux comas. note positive toutefois : l'intrigue a avancé. Je n'y croyais plus.
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Neights a dit (01 Octobre 2012 à 00:04)
Je n'appréciais que moyennement la non-direction prise par Fringe, année après année, et le sentiment constant de voir une série entre deux feux, d'un côté bourré de stand-alone, de l'autre mythologiquement intéressante. A l'arrivée de cette saison finale, je suis désormais du côté de ceux qui n'ont plus grand chose à faire d'une storyline principale sans cesse parasitée par de trop nombreux écarts. Le choix fut arrêté de reprendre l'intrigue sur l'un des meilleurs épisodes de la saison précédente (pas dur) de par son aspect pessimiste, incertain. Espérons qu'à défaut d'avoir passionné les foules, Fringe réussisse sa sortie. Mais il me faudra plus d'un épisode pour m'en convaincre. Celui-ci n'était néanmoins pas déplaisant du tout.
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Neights a dit (28 Septembre 2012 à 15:48)
Un épisode de reprise en dessous de tout. Les storylines avec Randy March ne volaient plus très haut depuis déjà un bon moment, mais celle-ci s'est surpassée en termes de lourdeur et de vide scénaristique. Un exploit qu'on aimerait ne plus jamais voir réédité.
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Neights a dit (27 Septembre 2012 à 07:16)
Après un second épisode en retrait, la série replonge et nous offre quelques-unes de ses séquences les plus fortes. L'étau se resserre sur Jax et son club, n'hésitant pas à en broyer certains. À l'instar de The Shield en son temps, Sons of Anarchy nous fait clairement sombrer chaque saison un peu plus bas, et entraine tous les personnages vers l'abîme. Autre storyline, pas des moindres même si forcément moins impactante, celle de Gemma et Clay qui, après avoir tout deux été en position de force durant quatre saisons (et vingt ans, si on compte le background) sont désormais à un point de leur vie bien pathétique, où ils n'arrivent même plus à donner une illusion menaçante. Le dialogue entre Gemma et Tara est sur ce point plus qu'éloquent. La balance des pouvoirs s'est renversé sur le plan personnel (entre les anciens et la nouvelle génération) et sur le plan professionnel (entre les Sons et Pope). Reste à voir ce qu'il en ressortira. Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette saison ne s'annonce pas de tout repos.
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Neights a dit (25 Septembre 2012 à 20:57)
Un second épisode maîtrisé sur le bout des ongles. Les tensions diverses qui préoccupent les personnages sont omniprésentes, et occupent presque chaque scène. On appréciera le retour de Chalky White, et la confirmation de Rosetti comme étant l'ennemi de poids de la saison, bien décidé à parasiter les affaires de Nucky. La prohibition et ses aléas suivent leurs cours, et la série semble bien partie pour sa troisième année. Une rentrée définitivement réussie.
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