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sbore a dit (10 Mai 2019 à 19:31)
David Farr, le scénariste de The Night Manager et de la saison 1 de Troy serait déjà à l'écriture de la saison 2 Voir ici l'article en anglais :https://www.express.co.uk/showbiz/tv-radio/942388/Troy-Fall-of-a-City-season-2-Netflix-release-date-renewed-Odyssey-Joseph-Mawle
Quant à la couleur de peau des acteurs qui a suscité de très vives réactions outre-manche, c'est vrai qu'un Achille (David Gyasi) ou un Nestor et même un Zeus noirs surprend un peu au départ mais après tout pourquoi pas ? Pour mémoire, dans The Musketeers de la BBC, d'Artagnan était interprété par un indo-pakistanais et Athos par un noir d'origine subsaharienne ou antillaise. Idem outre atlantique dans le Still Star-Crossed de Shonda Rhimes ou l'on trouve un Roméo Montague et un prince de Vérone noirs et la sœur dudit prince ressemblant comme deux gouttes d'eau à une Iranienne. Il s'agit manifestement d'un parti pris qui veut ignorer/effacer les différences ethniques. Mais au lieu d'assumer un choix courageux (si c'en est un et pas plutôt une occulte politique de quota) face à la levée de bouclier des identitaires britanniques, la BBC s'est ridiculisée en s'enfonçant dans le déni et en allant se trouver des justifications pseudo-historiques chez tel ou tel historien sorti de son placard pour l'occasion. Et David Farr ne fera pas mieux en affirmant que les rôles ont été attribués en fonction de l'aptitude des acteurs à les interpréter alors que tous s'accordent à dire que Pâris a été plutôt mal casté. Je comprends que l'on puisse être attaché à tout ce qui peut être ressenti comme constitutif de sa propre identité. Et je comprends aussi que l'on puisse vouloir, et même qu'il faille, défendre la diversité. Mais je comprends mal que dans ce dernier cas l'on n'ose pas l'assumer, faisant d'une plutôt noble cause quelque chose d'éminemment louche.
sbore a dit (10 Mai 2019 à 19:19)
Top of the Lake S02 China Girl.
J'ai trouvé cette 2ème saison globalement moins bonne que la précédente, surtout du côté "polar" où il y a beaucoup trop de "heureux hasards" pour maintenir ne fut-ce qu'un semblant de crédibilité à l'intrigue. Néanmoins le "polar" ne sert ici à Jane Campion que de canevas pour continuer d'explorer son vrai sujet, à savoir les blessures que les femmes se voient infliger par les hommes ou par elles-même. Dans la saison précédente nous avions eu droit au viol, à l'inceste et aux violences de toutes sortes faites aux femmes. Ici on aborde plus spécifiquement l'exploitation des travailleuses du sexe et des mères porteuses contraintes de louer leur ventre pour nourrir leur famille, l'influence de la pornographie généralisée sur les rapports entre ados et les affres de l'adoption et des parents qui n'arrivent pas à avoir d'enfant. Autant dire qu'on n'est pas dans un univers qui "pète la joie".
Côté interprétation, c'est plutôt pas mal. Même si Elisabeth Moss s'est quelque peu ratatinée depuis la première saison qui date d'il y a déjà 5 ans, on aura la surprise de retrouver la Brienne de Tarth (Gwendoline Christie) de Game of Thrones dans un rôle à peu près identique de femme "hors norme", quoique plus sensible. La palme revient pour moi à Nicole Kidman absolument extraordinaire de justesse dans son second rôle, outre qu'elle est toujours aussi belle même avec des cheveux gris. Viennent ensuite David Dencik également excellent dans son rôle du marginal manipulateur et révolté (Alexander « Puss » Braun) et enfin Alice Englert (la propre fille de jane Campion), étonnante vu son jeu âge (23 ans), et qui interprète ici la fille biologique de Robin Griffin (Elisabeth Moss) révoltée contre sa mère adoptive (Nicole Kidman).
En résumé, cette saison mérite amplement d'être vue, plus pour ses acteurs que pour son intrigue, et même si elle est un peu moins "léchée" que la précédente.
sbore a dit (10 Mai 2019 à 19:09)
Ce que j'ai vu de mieux en série CIA. Il faut dire qu'on n'a pas lésiné sur les moyens et un Berlin Station (qui est pourtant excellent) parait intimiste en comparaison. Ce Jack Ryan est digne et peut être même surpasse les toutes premières saisons de Homeland. Des bouquins de Tom Clancy je m'étais arrêté à 'Danger Immédiat' qui m'avait déçu. Je ne sais donc pas si la série TV se base sur d'autres opus postérieurs. Si quelqu'un à la réponse, merci d'éclairer ma lanterne. Quant à John Krasinski, s'il n'est sans doute pas le Jack Ryan de mes rêves, au moins fait-il le job.
Voir tous les commentaires de l'épisodesbore a dit (10 Mai 2019 à 19:01)
Saison 2 réussie. Les personnages sont toujours aussi attachants et magistralement interprétés.
Voir tous les commentaires de l'épisodesbore a dit (10 Mai 2019 à 18:58)
The Young Pope est un OVNI de la production série-télévisuelle. Du jamais vu ! et rien que pour çà, çà vaut le coup.
Voir tous les commentaires de l'épisodesbore a dit (10 Mai 2019 à 18:48)
Pour la saison 1, honnête série policière, mais sans génie aucun. Les acteurs sont convaincants mais la réalisation est parfois approximative. Au moins cette série a-t-elle le mérite de nous montrer sans fard les tendances 'skinhead' d'une bonne partie de la jeunesse polonaise (entre autre puisque le phénomène atteint l'ensemble des pays de l'ex-bloc soviétique) et les ravages de l'alcool et du tabac puisque qu'absolument tout le monde picole et clope abondamment (les p'tits veinards).
Voir tous les commentaires de l'épisode18/ 20
sbore a dit (10 Mai 2019 à 18:46)
Étonnante série US où les (vrais) gentils sont mexicains et les vrais pourris américains. Avec en prime une vision équilibrée des amérindiens, échappant ainsi aux clichés de l'affreux sauvage des débuts du western (l'affreux sauvage réside en tout homme de toute race et de toute religion) tout autant qu'au contre-courant rousseauiste du bon indien-écolo. Bref, une très bonne série qui échappe aux longueurs grâce à la technique du flashback et très bien servie par de bons acteurs. Seul défaut de mon point de vue, la fin de saison qui nous laisse "en l'air". Donc, vivement la suite !
Voir tous les commentaires de l'épisodesbore a dit (10 Mai 2019 à 18:44)
Un bon polar, torride, qui sans être la huitième merveille du monde se laisse néanmoins agréablement regarder. Suis pas sûr qu'ils feraient la même après l'affaire Weinstein parce qu'il y a tout de même des scènes dont on se demande... mais bon, au moins ne sont-elles pas totalement injustifiées par rapport à l'histoire comme dans tant d'autres.
Je ne lui mets pas une super note parce qu'elle tire un peu en longueur et aurait sans doute été plus efficaces avec 6 épisodes seulement au lieu de 8.
A noter également que la langue de Shakespeare épargne aux anglo-saxons nos oiseuses polémiques sur l'écriture inclusive car en attaquant la série, je pensais avoir affaire à un pêcheur (the sinner, comme dans la chanson) alors qu'il s'agit ici d'une pécheresse.
sbore a dit (10 Mai 2019 à 18:37)
Cette série m'a laissé sur ma faim.
Il me semble qu'on aurait pu passer un peu moins de temps sur les problèmes d'eczéma (parfois franchement dégueu.) de John et soigner un peu l'intrigue :
1) On ne comprend pas le comportement de l'avocate qui embrasse le héros (quel tombeur ce Nas !) et lui passe de la came en prison. On ne comprend pas non plus qu'elle doive être sanctionnée pour avoir été surprise à embrasser son client (on comprendrait s'il s'était agi d'un membre du jury, du procureur ou du juge, mais pas de l'avocat en charge de la défense et qui ne peut en aucun cas être indépendant de son client puisque ce dernier doit de toute manière le rémunérer).
2) On aurait pu un peu approfondir le personnage de la mère qui doute de son fils.
3) On ne comprend rien à l'indécision du jury et à ce qui peut le faire douter. Au vu des éléments que l'on nous a présenté, le héros est coupable. On nous a bien présenté 3 autres potentiels suspects mais :
- aucun des trois autres potentiels suspects n'a été vu pénétrant puis s'enfuir en courant de chez la victime la nuit du meurtre.
- aucun des trois autres potentiels suspects n'a été pris en possession d'un couteau identique à celui ayant servi au meurtre et couvert du sang de la victime.
- aucun des trois autres potentiels suspects n'a laissé une abondante quantité de peau sous les ongles de la victime.
- enfin, aucun des trois autres potentiels suspects n'a eu de rapports sexuels avec la victime juste avant sa mort, rapports dont rien n'indique en revanche qu'ils aient été librement consentis.
Je persiste donc à trouver totalement irréalistes et infondés les doutes de la moitié des jurés, du policier et de l'avocate générale. A ce compte là, il n'y aurait pas grand monde dans les prisons américaines alors qu'on sait au contraire qu'y croupissent un nombre non négligeable d'innocents (quand ils n'ont pas été tout bonnement exécutés dans les États qui pratiquent la peine de mort).
4) Et le héros lui-même alors ! Ange ou démon ?
Il est pour moi très regrettable, voire franchement agaçant, que le dernier épisode de cette mini-série standalone ne nous apprenne rien sur l'identité du vrai coupable et sur ce qui s'est réellement passé. Un peu moins de grattage de pieds et un peu plus de réponses à ces questions essentielles.
sbore a dit (10 Mai 2019 à 18:23)
Subjugué par cette saison 2 tout à fait passionnante. Top !
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