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sbore a dit (11 Mai 2019 à 02:50)
Saison 3. La première partie est excellente et puis ça part un peu en vrille mais il n'en demeure pas moins que Berlin Station est une franche réussite. Je regrette vraiment qu'elle s'arrête là mais mieux vaut peut être s'arrêter au pinacle plutôt que de sombrer dans le pathos comme Homeland depuis quelques saisons. Dans le même genre, on n'aura donc plus que Jack Ryan en espérant une deuxième saison aussi trépidante que la première.
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sbore a dit (11 Mai 2019 à 02:48)
Très bonne série d'espionnage très éloignée des James Bond et autres super-héros. Je suis tout de suite rentré dedans et l'ai dévoré en 3 jours. Bon jeu et bons acteur avec une mention spéciale pour Richard Jenkins, l'interprète de Steven Frost. Je suis moins sensible au (sur)jeu de Rhys Ifans parce que dans la catégorie 'les Héros sont Fatigués' il en fait trop et qu'on a vu mieux, mais il n'est pas mauvais non plus. Seul vrai bémol, on sait (ou croit savoir) qui est la taupe un peu trop tôt dans la série, ce qui enlève un peu de son intérêt. C'aurait été parfait avec 2 épisodes en moins.
A noter que le sitehttp://www.berlinstation.com offre (pour la saison 1) un aperçu des personnages, de l'histoire et de Berlin à travers la technologie Wirewax de vidéo interactive à 360°.
sbore a dit (11 Mai 2019 à 02:47)
Excellente saison 2 pleine de surprises et retournements. Seuls les événements du début de l'épisode 8 (dans la version en 9 épisodes et pas 10) semblent pour le moins incohérents. Pourquoi Hector DeJean (Rhys Ifans) voudrait-il tuer Katerina Gerhadt, la candidate d'extrême droite, et quand bien même le voudrait-il, pourquoi alors empêcher le second tireur de faire le sale boulot à sa place ? ça n'a aucun sens.
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sbore a dit (11 Mai 2019 à 02:42)
Je regrette qu'il n'y ait pas de saison 2. Ça ne leur aurait pourtant pas coûté grand chose vu que ce doit être l'une des séries les moins chères ayant jamais été produite. Trois costumes - et encore incomplets vu que les hommes ne portent pas de bas (how shocking, étalage de mollets inconcevable pour l'époque), une quinzaine de figurants et hop, emballez c'est pesé. Mais les personnages sont intéressants et surtout ils évoluent - ce qui est très rare dans les séries, les films et même les romans.
C'est donc avec un pincement de regret que l'on dit 'Farewell Banished'.
sbore a dit (11 Mai 2019 à 02:35)
Un peu déboussolé par les flash back mais c'est pas mal.
sbore a dit (11 Mai 2019 à 02:32)
Entre les adaptations au théâtre, pour la télé ou au cinéma, je dois pas être loin de l'avoir vu dix fois. Ce qui gâche quand même un peu le plaisir. Somme toute ma version préférée reste la première que j'ai vue et qui doit être les "Dix Petits Indiens (1945)" de René Clair précisément parce que c'est celle qui m'a fait découvrir l'intrigue mais où les personnages (et donc le coupable) diffèrent sensiblement de ceux du roman. Cette version-ci est très bien faite et extrêmement fidèle (il ne manque que l'épilogue).
En outre les interprètes sont excellents avec une mention spéciale à Toby Stephens pour son interprétation tout à fait remarquable du Dr Armstrong. Il m'est venu à l'esprit que le Cluedo, sorti en Angleterre en 1949, soit 10 ans après la parution du roman d'Agatha Christie, a dû sans doute s'en inspirer.
sbore a dit (11 Mai 2019 à 02:26)
Quoique un peu moins apocalyptique dans son dénouement que la première, la saison 2 est tout aussi dramatique. Bonne idée de réutiliser les mêmes acteurs dans des rôles tout à fait différents, ce qui souligne leur talent. Mais où est passée Caitlin Gerard (Aubry) qui faisait si forte impression dans la saison 1 ? Quelle perte !
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sbore a dit (11 Mai 2019 à 02:20)
En attaquant la série je pensais avoir affaire à un polar. Mais on est là beaucoup plus dans le drame social que dans l'intrigue policière et la série eut été mieux nommée American Drama qu'American Crime.
La saison 1 m'a quelque peu agacé, parfois franchement énervé, mais au final c'est quand même une superbe réussite. Tous les acteurs sont au top dans ce Roméo et Juliette en noir et blanc au pays des junkies. Et le personnage d'Aubry a complétement bouleversé mon coeur sensible.
sbore a dit (11 Mai 2019 à 02:16)
Aux antipodes du rêve américain, c'est le cauchemar américain que décrit cette superbe série, beaucoup trop lucide et critique, bref beaucoup trop réaliste pour pouvoir perdurer plus de 3 saisons sur les chaines de divertissement. Je suis même surpris qu'elle ait pu voir le jour et durer aussi longtemps. A ne pas manquer, c'est du très très lourd.
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sbore a dit (11 Mai 2019 à 02:07)
On est charmé par la grâce et la voix envoutante de la bien nommée Grace (Sarah Gadon), on est effaré par la condition des femmes (pauvres) au XIXè siècle (et jusqu'à aujourd'hui d'ailleurs), on se laisse bien volontiers bercer par les dialogues soignés, les costumes, les décors et la musique. Les curieux dans mon genre trouveront également à s'instruire en approfondissant l'histoire des révoltes concomitantes du Haut et du Bas Canada en 1837 (féru d'Histoire, elles m'avaient pourtant totalement échappées). Tout cela est bel et bien. Mais arrivé, le temps d'un battement de cil, au terme des 6 épisodes, je suis resté sur ma faim avec comme une forte impression d'inachevé. Tout ça pour ça ? Pour rien en fait. Un happy-end en demi-teinte. Dommage.
Mais c'est l'histoire qui veut ça. La très véridique histoire du double meurtre de Thomas Kinnear et Nancy Montgomery le samedi 29 juillet 1843 par James McDermott (20 ans) et Grace Marks (16 ans).
Pour en savoir plus (en anglais) : 'https://www.smithsonianmag.com/arts-culture/mysterious-murder-case-inspired-margaret-atwoods-alias-grace-180967045/'
Les 2 coaccusés, réellement défendus par le même avocat, sont jugés dès les 3 et 4 novembre de la même année pour le meurtre du maître de maison, Thomas Kinnear. Devait suivre un second procès pour le meurtre de la gouvernante Nancy Montgomery, mais comme les 2 accusés ont été condamnés à mort à l'issu des 2 jours d'audience du premier procès, on en est resté là. Or ce procès à la va-vite n'a pas permis de lever le voile sur nombre de contradictions dans les témoignages de l'accusation (des témoins oculaires qui ne s'accordent pas sur ce qu'ils ont vu) ni entre les versions des 2 coaccusés, chacun chargeant l'autre de l'instigation des homicides même si aucun des deux ne se déclare totalement innocent. James McDermott a été exécuté dans les jours qui ont suivi la sentence. Grace Marks, dont la peine a été commuée en réclusion à perpétuité, a finalement été graciée après 29 années d'incarcération. Libérée en 1872, elle a pris le nom de Mary Whitney et a émigré vers l'état de New-York, aux États-Unis, où l'on n'entendra plus jamais parler d'elle.
14 + 2 pour Sarah Gadon.