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Benben a dit (25 Juillet 2019 à 09:07)
Donc 7 épisodes pour au final envoyer les protagonistes au commissariat. Qu'est-ce qui a fini par motiver ce choix ? Rien dans la saison ne semble l'indiquer, sauf, si on veut vraiment trouver une bonne raison. Par exemple, auraient-elles enfin toutes compris que garder des secrets enfouis et mentir à tout va n'amène que des problèmes ? Dans ce cas, pourquoi Bonnie ment-elle à Nathan ?
L'écriture de cette saison aura donc été laborieuse, et tous les arcs narratifs au mieux bâclés, au pire inutiles. Exemples : Madeline "la vie parfaite", qui s'ennuie tellement qu'elle se fait elle-même caca dessus, s'ensuit un mélodrame mal foutu auquel on a du mal à croire. Gordon, assez stupide pour perdre la moitié de sa fortune, se taper la nounou, et Renata qui vit au travers de sa fille et pour son image... Une belle brochette de personnages chiants à mourir.
Essayer de nous décrire de manière aussi poussive chaque état d'esprit, ajouter tout un pan de scénario avec Meryl Streep (qui demeure franchement incroyable dans son rôle, chapeau bas), pour rien... Voilà le résultat.
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Benben a dit (22 Juillet 2019 à 09:35)
Bon, on va pas se mentir... Cette saison 2 s'annonce dores et déjà comme celle de trop. Le fait de remplir les épisodes avec des arcs narratifs annexes illustre bien le fait qu'il n'y avait pas assez de matière pour faire comme dans la saison 1. Du coup, on va nous perdre dans des histoires parallèles, tout en mettant de côté l'enquête et le PTSD.
J'attends de voir où nous mènera la suite...
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Benben a dit (09 Juillet 2019 à 09:38)
Stranger Things a le mérite de rester une série d'été rafraichissante. On aime suivre les aventures de cette bande de potes attachants, et s'ils étaient bien plus crédibles avant l'adolescence, ils n'en demeurent pas moins drôles, charismatiques, et soudés. Mais on ne peut que constater que le filon s'essouffle : pour preuve, la saison 1 proposait une ambiance forte, du mystère, et de l'émotion. La saison 2 entamait le virage vers le spectaculaire. La saison 3 entre pleinement dans le bourrinage.
Bourrinage scénaristique : on ne compte plus les scènes ou bouts de scènes en mode "humour forcé" ou bien en mode "romance abusée". Lancer un tueur russe aux trousses des héros, infiltrer une base souterraine immense gardée par les meilleurs soldats soviétiques, justifier par tous les moyens d'une réouverture de la "porte" vers l'Upside Down... tout cela ne donne aucune profondeur au récit.
Bourrinage tout court : ça tire dans le tas et ça tue, ça cogne en mode brutasse, bref c'est beaucoup plus orienté action.
Et le tout flirte de plus en plus avec l'exagération qui passe mal. Une série qui se contente de faire de la surenchère pour subsister, c'est une série qui va droit dans le mur. À force d'user de poncifs éculés, on en vient à anticiper la plupart des évènements et à cocher des cases dès qu'on a vu juste.
Références pop-culture : Terminator, Christine, ou encore Aliens, c'est sur, on est plus vraiment dans l'hommage à E.T. ou aux Goonies !
Cette saison 3 reste toutefois une bonne cliente du binge-watching. Ça se suit sans difficultés, et même avec plaisir, au point où on en redemanderait presque. Plaisir coupable ?
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Benben a dit (02 Juillet 2019 à 09:30)
C'est en lisant vos commentaires que je me rends compte à quel point "The Good Place" est sacrément META ! Avec ses références à tire larigot sur le Schurverse que je ne connais point je comprends mieux pourquoi certaines choses me laissent de marbre.
Cependant, on ne peut que reconnaitre la qualité de la ganja que fument les scénaristes : c'est de la bonne !
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Benben a dit (29 Juin 2019 à 09:53)
Heir b'n'b, my god... X'D
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Benben a dit (22 Juin 2019 à 12:27)
Une découverte plutôt sympa, un ton et une ambiance rafraîchissants, des situations loufoques et barrées : The Good Place est assurément une bonne surprise. Même si je ne partage pas totalement la vision du "bien" et du "mal" proposée ici, et que je trouve le twist un peu abusé (mais nécessaire pour maintenir l'intérêt global), ça reste super agréable à regarder.
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Benben a dit (14 Juin 2019 à 10:13)
Chernobyl signe un grand moment du petit écran. Une série/documentaire absolument parfaite dans sa réalisation. Il se dégage de ces 5 épisodes une tension incroyable, un sentiment de malaise qui ferait frémir un compteur Geiger, et le tout laisse un arrière goût de fer dans la bouche. Et que dire de la bande-son... Une merveille. Elle est oppressante et démoralisante, elle est travaillée pour s'infiltrer entre nos atomes et nous exploser de l'intérieur.
Le récit de tous ces destins liés à la catastrophe est poignant, le procès intenté à l'URSS, état parano et meurtrier est certes un parti pris, mais tout semble indiquer que la thèse proposée par la série est assez proche de la réalité des faits (c'est un peu romancé et modifié pour donner plus d'impact émotionnel).
L'explication donnée au tribunal par Legasov est un sublime exemple de vulgarisation géniale mais nécessaire. Chapeau bas.
Il ne faudrait cependant pas que cette série alimente le débat des anti-nucléaire primaires. Par contre, il serait intéressant qu'il fasse prendre conscience qu'une gestion catastrophique peut mener à un désastre. Sachant qu'un scénario tel que celui de Tchernobyl est impossible en France (pas les mêmes réacteurs, pas les mêmes procédures, pas les mêmes protections, etc...) mais que des accidents gravissimes sont possibles, et qu'il y a pléthore d'exemples même récents d'aberrations administratives et techniques (la dernière en date concerne la qualité des cuves forgées ces dernières années, qui laisseraient filtrer des rayonnements ionisants), plutôt que de dépenser des milliards dans des projets débiles et écologiquement mauvais sur le moyen/long terme, ou au mieux inutiles, il serait plus logique de mettre le paquet sur la sécurité et surtout sur la recherche concernant la fusion nucléaire, qui ne produit pas de déchets radioactifs au contraire de la fission.
Si vous voulez aller plus loin, je ne peux que vous conseiller l'excellentissime documentaire "La Bataille de Tchernobyl" (il a même sa petite fiche Seriebox).
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Benben a dit (12 Juin 2019 à 11:34)
Superbe maîtrise de la réalisation sur cet épisode. C'est léché, c'est prenant, c'est complètement haletant et c'est d'une tension ahurissante. J'ai hâte de voir comment sera traitée la suite, ainsi que l'histoire des "liquidateurs".
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Benben a dit (12 Juin 2019 à 11:30)
Cet épisode en mode "ado débile" (les réactions de Rachel, le coup de la voiture qui débaroule dans la salle de concert, l'infiltration des sœurs chez Ashley...) est très décevant. Le niveau d'écriture est au ras des pâquerettes, et nuit à la morale, qui de toute façon se fait la malle. Le fait que Miley Cyrus tienne le rôle de la pop-star fait, il est vrai, penser à une auto-critique du star-system, mais on peut s'attendre à plus de maturité dans le traitement des épisodes de Black Mirror.
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Benben a dit (11 Juin 2019 à 10:27)
Bon les gens, ce n'est pas un spot pour la sécurité routière, ouvrez vos mirettes. La thématique principale ici c'est le pouvoir qu'on les réseaux sociaux et leurs dirigeants. Ils sont plus rapides que la police pour récupérer des informations sur un suspect, ils peuvent donner des ordres au FBI, ils peuvent en "god mode" accéder à des informations confidentielles, etc...
Le coup de l'accident c'était un faire-valoir. Si on va par là, alors on peut aussi dire qu'il était stupide pour le personnage principal de changer de voiture : Il aurait pu rester caché sous le pont avec son otage ni vu ni connu, mais il fallait bien trouver quelque chose pour que les forces de l'ordre interviennent.
J'ai juste trouvé un peu gros le fait de vouloir contacter le CEO d'une grosse boite pour lui dire "oui alors à cause de ton réseau social auquel je suis accro, j'ai eu un accident et j'ai tué ma femme". Comme dans l'épisode précédent, c'est la manière d'utiliser le produit qui mène à des comportements imprévus, pas le produit en lui-même.