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sbore a dit (11 Mai 2019 à 21:39)
Ça se laisse voir mais rien de transcendant dans ce papy-polar.
Voir tous les commentaires de l'épisodesbore a dit (11 Mai 2019 à 21:38)
L'une des meilleures séries de l'époque. Ils nous refont la même en ce moment avec Timeless.
Voir tous les commentaires de l'épisodesbore a dit (11 Mai 2019 à 21:36)
The Terror est, outre le nom du bateau, le titre du roman de Dan Simmons dont la saison 1 est tirée.
Or cette saison 2 n'a absolument plus rien à voir avec la première : ni les personnages, ni les lieux, ni l'époque, ni l'auteur... rien sinon la prod !
Il s'agit donc uniquement de profiter du succès de la saison 1 pour lancer un tout autre produit et je n'apprécie pas trop le procédé.https://www.begeek.fr/the-terror-amc-commande-une-saison-2-et-donne-les-premiers-details-279993
sbore a dit (11 Mai 2019 à 21:35)
Excellente adaptation du roman éponyme de Dan Simmons. Atmosphère, décors, costumes, tout est réussi et je m'inscris en faux contre l'appellation fantastique-horreur accolée à cette série qui n'a de fantastique que sa créature parfaitement plausible (tant d'espèces ont disparu avant la révolution industrielle, et mille fois plus après...). Tant pis pour ceux qui se sont ennuyés, sans doute trop habitués aux productions US survitaminées. Ici, c'est plutôt sur le dépaysement qu'il faut tabler, même s'il y a quelques belles scènes d'action avec la fameuse créature. On appréciera aussi les formidables interprètes, à commencer par Adam Nagaitis dans le rôle du très ambigu Cornelius Hickey.
Seul bémol, quelques bugs au niveau de la réalisation où l'on oublie trop souvent que l'hiver arctique est très froid - c'est bien gentil de nous dire à un moment qu'il fait -46°, de nous montrer l'amputation de quelques orteils gelés, et puis à peine quelques scènes plus tard et dans les mêmes conditions atmosphériques de faire déambuler sur la glace des matelots en goguette avec leurs paletots largement ouverts. Et puis même réflexion que pour Fortitude : la buée quoi ! on sait faire pourtant !
sbore a dit (11 Mai 2019 à 21:33)
Terrifiante plongée dans l'univers de l'EI où nous suivons l'itinéraire d'une bande de 'gentils' djihadistes. Si l'objectif de Peter Kosminsky était de dissuader nos jeunes paumés d'aller faire le djihad, ce qui n'est pas démontré, son discours sera sans doute plus efficace pour le public féminin que pour les garçons susceptibles de recevoir un tout autre message : "Vous voulez vivre dans un palace avec piscine et avoir des femmes épouses ou esclaves à volonté ? Engagez-vous !" . C'est tout le problème de ce réalisateur qui aime à cultiver l'ambiguïté, d'aucuns diraient l'hypocrisie (quand ce n'est pas l'outrance comme dans The Promise). Et sur un tel sujet, ni l'hypocrisie, ni l'ambiguïté ne sont de mise. Peter Kosminsky semble être à l'audiovisuel britannique ce qu'un Dominique Vidal est au journalisme français, un farouche militant tiers-mondiste, qui avance plus ou moins masqué, et qui trouve toujours des justifications aux crimes des anciens colonisés, même lorsqu'ils sont perpétrés à l'encontre de leurs propres congénères. Les véritables horreurs de ce califat islamo-nazi, meurtres de masse, rétablissement de l'esclavage, trafic d'organes prélevés de force, ventes de milliers d'enfants aux réseaux pédophiles etc., toutes ces abominations dont tout homme digne de ce nom devrait mourir de honte, sont certes évoquées mais très légèrement, plutôt effleurées qu'évoquées quand elles ne sont pas carrément justifiées. De ce point de vue, nos propres médias sont bien plus coupables d'indifférence et de légèreté que Kosminsky qui a du moins le mérite d'aborder le sujet. Il ne nous reste donc qu'à espérer qu'aucun jeune frustré ne trouve dans The State une motivation supplémentaire d'aller se perdre définitivement dans les sables de l'horreur. Un message dont on espère qu'il sera entendu revient tout de même de manière récurrente dans la bouche des anciens djihadistes déjà sur place : "ne croyez pas ce qu'EI raconte sur internet". Autre motif de satisfaction, tous les acteurs sont très bien.
Voir tous les commentaires de l'épisodesbore a dit (11 Mai 2019 à 21:19)
Virulent réquisitoire anti-israélien rempli de clichés et qui ne défend qu'un point de vue. Cette œuvre plutôt bien réalisée et interprétée aurait sans doute gagné à multiplier les points de vue et à montrer un peu plus d'impartialité, ses partis pris idéologiques et sa présentation caricaturale du conflit nuisant à son propos même.
Des exemples de caricatures (voire de contrevérités) ?
- l'unique famille israélienne qui nous est présentée est, comme il se doit, richissime (villa luxueuse avec piscine au bord de la mer)
- ce sont les enfants juifs des territoires occupées qui jettent des pierres sur les enfants arabes
- ce sont les juifs qui veulent "jeter les arabes à la mer" (sic) !
- l'unique mouvement juif luttant pour l'indépendance est l'Irgoun (le plus extrémiste, le plus violent et surtout le plus minoritaire) et la Haganah, beaucoup plus importante, n'existe pas (si on faisait pareil côté palestinien, ce serait comme si l'OLP n'existait pas et que seul le Hamas représentait la résistance palestinienne)
- les soldats israéliens d'aujourd'hui utilisant une petite fille palestinienne comme bouclier humain dans Gaza (ce qui est effectivement arrivé une fois, a immédiatement été dénoncé par une ONG israélienne puis condamné par l'armée et la justice israélienne) alors qu'il s'agit là d'une pratique courante du Hamas, dûment référencée dans leurs manuels tactiques de guérilla urbaine, ce qui est totalement passé sous silence.
- pour résumer le conflit de 1948 on ne nous présente que le massacre de Deir Yassine (malheureusement bien réel et condamné par les autorités juives de l'époque) mais complètement sorti de son contexte de guerre civile déclenchée par les arabes pour rejeter les juifs à la mer (donc l'exact contraire de ce qui est indiqué par Korminsky où se sont les juifs qui déclenchent les hostilités pour vider le futur Israël de sa population arabe)
- tout au long des 6h et plus de film, il n'y a pas l'ombre d'une action hostile des arabes envers les juifs au moment de l'indépendance et pour la période actuelle une seule bombinette posée par une kamikaze palestinienne qui nous parait plutôt sympathique tant les israéliens d'hier comme d'aujourd'hui sont odieux.
Bref, on prend le pire des exactions israéliennes (condamnées par eux-même comme Deir Yassine ou la fillette palestinienne de Gaza), on présente ces évènements dramatiques et plutôt exceptionnels comme courants, et l'on passe totalement sous silence les exactions de l'autre camps. Si j'étais juif, je crois bien que je hurlerais aussi à l'antisémitisme.
Mais Peter Kosminsky qui reconnait tout de même "Je n'ai pas essayé de donner une leçon d'histoire, j'ai essayé de réussir une fiction prenante" justifie ainsi son parti pris: "J'ai interviewé quatre-vingt-deux survivants du déploiement britannique en Palestine et leur conclusion était absolument claire et sans équivoque?: ils étaient arrivés très pro-juifs et sont partis très pro-arabes. On peut se demander pour quelles raisons et on peut même en discuter, mais c'était très clair dans leurs propos. Je devais le montrer sinon cela aurait été mentir".
Et cette déclaration du réalisateur nous éclaire sur un autre point, car outre qu'il se montre violemment anti-israélien, son point de vue est également très pro-britannique, et avec exactement le même niveau d'honnêteté intellectuelle.
C'est ainsi que les multiples trahisons de l'ancienne puissance mandataire sont totalement occultées :
- trahison envers les juifs auxquels elle avait promis (par la déclaration Balfour) la création d'un foyer national en Palestine (qui comprenait à l'époque l'actuel Israël, les territoires occupées et aussi l'actuelle Jordanie)
- trahison envers les alliés arabes de la 1ère guerre mondiale auxquels elle avait promis l'indépendance
- trahison enfin envers la SDN puisque l'objet même du mandat par elle confié aux britanniques était la mise en œuvre de la déclaration Balfour.
Totalement occulté aussi le double jeu (de dupe) des anglais qui ont tout fait pour exacerber les tensions entre juifs et arabes en Palestine aux seules fins de se maintenir sur place (au prétexte "d'apaiser les tensions" et de maintenir l'ordre pour éviter un bain de sang - Machiavel n'était-il pas plutôt anglais ?).
Et la seule critique que Kosminsky adresse aux autorités britanniques, ce n'est pas du tout d'avoir foutu une merde noire dans la région, c'est uniquement d'avoir vidé les lieux en abandonnant les angéliques arabes palestiniens à la vindicte juive.
On ne trouvera absolument rien non plus sur les responsabilités des autres pays arabes de la région qui, d'accord avec les arabes palestiniens, ont immédiatement rejeté la solution de la partition en 2 états et ont tout fait pour perpétuer le conflit en maintenant plusieurs générations de réfugiés palestiniens dans les camps et en leur interdisant tout espoir de naturalisation.
Présenter le conflit israélo-palestinien exclusivement sur le registre de l'émotion (avec la mort d'enfants par exemple, et exclusivement arabes comme il se doit), avec aussi peu de références historiques et absolument aucune référence géopolitique est une pure escroquerie intellectuelle, ce qui est bien le propre d'une œuvre de propagande.
Nota: je note quand même 8 parce que comme dit au tout début c'est plutôt bien réalisé et interprété. J'aurais noté beaucoup plus si le contenu n'était pas aussi outrancièrement partisan.
sbore a dit (11 Mai 2019 à 21:11)
J'ai pas lu le livre et ne le regrette pas puisque j'ai pu apprécier cette série.
Juste un bémol pour les méchants trop méchants et les gentils trop gentils (c'était déjà vrai pour Les Piliers de la Terre): c'est par trop gnan gnan.
En 2017 Ken Follett a publié un 3ème volet, une Colonne de Feu (A column of Fire) qui comme les précédents opus sera sans doute aussi adapté en mini série puisque les techniques narratives de l'auteur se rattachent dès l'origine à l'écriture pour le cinéma ou les séries TV (dixit sa fiche Wikipediahttps://fr.wikipedia.org/wiki/Ken_Follett#Série_Les_Piliers_de_la_Terre).
sbore a dit (11 Mai 2019 à 20:22)
Très bien
Voir tous les commentaires de l'épisodesbore a dit (11 Mai 2019 à 20:20)
Moi aussi j'ai préféré Band of Brothers dont les personnages m'ont semblé mieux taillés et beaucoup plus attachants. Dans The Pacific j'ai eu plus de mal à savoir qui est qui. Mais bon, ne nous plaignons pas, ça décoiffe !
Voir tous les commentaires de l'épisodesbore a dit (11 Mai 2019 à 20:16)
Pas mal mais malheureusement très loin d'égaler le film de Jean-Jacques Annaud qui en sort encore grandi si c'est possible. C'est que le casting du film semble impossible à surpasser. Qu'est donc allé faire John Tuturro dans cette gageure ?
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