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Neights a dit (31 Juillet 2016 à 07:44)
Superbe photo (on peut pas vraiment se planter quand on a Tim Ives sous la main, mais ça reste mine de rien franchement agréable) et très chouette casting, le tout joyeusement paumé dans huit longs épisodes qui empilent les références sans subtilité ni volonté d'en faire quoi que ce soit de neuf, ou même d'inspiré au-delà de ce qui est à l'écran. Les idées sont là, mais viennent toutes d'ailleurs, cohabitent difficilement avec un scénario qui pourrait très largement se passer d'elles, la mise en scène n'en faisant que mieux ressortir les séquences sans références au fur et à mesure que l'intrigue progresse.
Un petit truc cool, mignon, bien casté, mais dont on doute sans cesse de la part de sincérité dans l'oeuvre. Une jolie madeleine ouvertement désincarnée, ressemblant autant aux meilleurs prods Amblin qu'aux plus anecdotiques adaptations de Stephen King, moins soucieuse de ce qui faisait la substance et le coeur de ces oeuvres que des archétypes génériques et des séquences clichées qui les faisaient se dérouler.
(Et les trois minutes de clignotement de l'épilepsie dans le final, plus jamais.)
Neights a dit (31 Juillet 2016 à 05:41)
Ça force de plus en plus. L'impression de revoir tout ce qui m'avait fait tiquer au début de la série et qui s'était petit à petit effacé au profit du sujet revenir pleine balle, avec cette fois-ci moitié moins de fond.
La série reste franchement léchée (sans doute trop aussi parfois, de ce côté là aussi ce début de saison tend à en faire des caisses) et par bien des aspects passionnante dans sa dépiction de l'humain, mais pour l'heure, sorti du rapport qu'entretient Elliott avec sa propre psyché, cette saison me laisse froid.
Neights a dit (16 Juillet 2016 à 11:07)
Mieux en 45 minutes que toute une saison de Jessica Jones, sur le même sujet. Et ils ont même pas Tennant.
Voir tous les commentaires de l'épisodeNeights a dit (16 Juillet 2016 à 11:06)
A ce stade on est à un ratio (caine) d'un bon épisode sur deux. Grosse grosse plaie cette saison.
Voir tous les commentaires de l'épisodeNeights a dit (04 Novembre 2015 à 09:54)
Toujours du très grand en ce qui me concerne, Fargo n'a jamais aussi aussi belle et aussi fantastiquement mise en scène que dans cette saison 2. Peut-être même la série qui m'en a le plus mis plein les yeux à chaque seconde aux côtés, dans une moindre mesure, d'Hannibal, de Miami Vice et des quelques classiques HBO.
Voir tous les commentaires de l'épisodeNeights a dit (07 Juin 2015 à 05:39)
C'est sur cet épisode que la série m'a eu.
Voir tous les commentaires de l'épisodeNeights a dit (25 Août 2014 à 20:11)
Rideau pour True Blood, qui a mon grand étonnement livre un arc final bien plus maîtrisé que nombre de ses contemporaines.
Les thématiques de la série (vie/mort) reviennent au cœur du sujet et si j'ai toujours eu un certain rejet vis-à-vis du show depuis son pilote jusqu'à aujourd'hui, force est d'admettre que celui-ci n'a véritablement pu se trouver une pertinence qu'au moment où Ball a quitté la direction.
Après s'être absolument tout permis en terme de brassage de sujets, de folies et de n'importe quoi ambiant, la dernière saison s'articule autour d'un arc quasi secondaire (le new blood) pour raconter la fin de ses persos, l'un après l'autre.
On en fait revenir quelques uns, pour le fan service. On donne au spectateur deux trois os à ronger pour le faire sourire (Eric et son entrée au ralenti avec coupe brushée restera dans ma mémoire) et on livre au final quelque chose de bien plus sobre, bien plus solennel, empathique et juste que tous les délires balancés au fil des ans.
On retrouve dans ce final beaucoup de cruauté, camouflée derrière l'apparent bonheur de sa dernière scène. On touche du doigt ce que le showrunner originel accomplissait avec Six Feet Under, tout en conservant l'habituelle acidité décalée propre à Bon Temps.
Une dernière ligne droite étonnamment digne pour une série trop souvent malmenée. J'en attendais pas tant, mais ce fut plaisant.
Neights a dit (18 Février 2014 à 07:43)
Plus je vois The Walking Dead, plus j'ai le sentiment d'être face à une série qui aboie bien plus fort qu'elle ne mord. On insinue qu'on peut, mais on ne fait jamais. On essaie de sauter, mais on reste au bord en gu**lant a qui veut l'entendre "peut-être que je vais le faire !". On tente d'amener un peu de suspense, mais on le décharge deux secondes plus tard, à grand renfort d'incohérences s'il le faut (Carol, Glenn... wtf ?).
Après un épisode de reprise qui avait au moins pour lui de tenter un développement plus intimiste sur les deux personnages centraux du show, la série nous offre un florilège de tout ce dont elle est capable de pire. L'arrivée de Michael Cudlitz, en guise de dernière scène, enfonce le clou par son côté ouvertement caricatural et artificiel. Mais elle m'aura au moins beaucoup fait rire.
Neights a dit (14 Décembre 2013 à 08:52)
Très beau final. Prévisible sur son dernier quart, mais sans perte d'intensité. Sutter est loin d'être le plus habile des storytellers, il possède une patte assez unique, et sa série en dépit de toutes les errances et redondances cycliques reste, quand elle est bien faite, passionnante à suivre.
En espérant qu'on en finisse bientôt, néanmoins. Il est temps.
Neights a dit (02 Décembre 2013 à 18:40)
Un bouclage de demi-saison somme toute prévisible et conventionnel. Après deux épisodes qui, a défaut de relever le niveau de la série, m'avaient au moins plus, The Walking Dead retombe dans un manichéisme grossier et dans un manque d'audace qui, à ce stade de la série, ne fait que la desservir un peu plus. ça pourrait être dommage, si on ne nous avait déjà fait plusieurs fois le coup depuis le début.
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