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Neights a dit (23 Mai 2017 à 03:12)
Au bout de trois saisons calquées quasiment coup sur coup sur le même schéma d'engueulade/conneries/re-engueulade/re-conneries, le tout avec un méchant of the season, je dois bien avouer que ma capacité à comprendre même les tics et les redondances d'écritures les plus grossiers s'est barrée depuis un bon moment. Les persos ont beau être cools, bien castés et régulièrement attachants (au moins pour la moitié d'entre eux, l'autre moitié étant juste un petit tas de pathétiques boulets dont on ne comprends jamais trop pourquoi ils n'ont pas dégagé du cercle familial rapidement), l'enchaînement des événements, d'une saison à l'autre, d'un épisode à l'autre, voire même parfois d'une scène à l'autre est tellement con, tellement insensé, tellement répétitif et grotesque qu'on déjà l'impression d'avoir fait en trois saisons le triple de durée. Quand même de simples gunfights n'arrivent plus à être justifiés ni crédibles, il est peut-être depuis longtemps temps de raccrocher. Ray Donovan essaie très fort d'être une série à la hauteur de son pitch, mais ne parvient qu'à être une très pâle, très soporifique et surtout très limitée variable de "toutes ces séries ever avec une famille US dysfonctionnelle dont le père cache un terrible secret criminel sans trop faire l'effort de le cacher."
Voir tous les commentaires de l'épisodeNeights a dit (19 Mai 2017 à 05:25)
Un pilote qui récite tranquillement sa partition de posage d'enjeux et de persos, mais qui se permet aussi certaines finesses et pas mal, déjà, de bonnes idées de mise en scène.
Mais, j'avoue, il aura suffit de faire un gros clin d'oeil ironique bien appuyé à Miami Vice (la scène Phil Collins en voiture) pour instantanément me gagner. Faiblesse, tout ça.
Neights a dit (23 Novembre 2016 à 17:50)
Tu pars du principe que la qualité d'une oeuvre peut-être prouvée par un raisonnement comme s'il s'agissait d'une théorie scientifique visant à catégoriser et à quantifier les sensibilités et les perceptions de chaque péon du public. Du coup, t'as tort. Mais c'est comme ça que ça fonctionne dans le coin, on débat sur du vent, on étaye sur du néant et surtout, on n'essaie pas de voir les choses par un autre trou de serrure que le sien. Du coup, c'est pas bien grave.
(J'dis ça tout en m'en battant éperdument les rouleaux de Rick & Morty. Toodaloo).
Neights a dit (27 Septembre 2016 à 10:18)
Le truc marrant avec la grève des scénaristes, c'est qu'elle s'est produite en 2008, mais on a la sensation, à lire les commentaires à propos de tous les épisodes un peu plus cheap que la moyenne, quelle que soit la série, qu'elle s'est étalée sur une décennie.
La raison principale évoquée à peu près partout est un coût de prod' faramineux pour la saison 3. ça, et la volonté de Gilligan de faire un épisode qui permettait de recentrer un peu l'intrigue sur le mental des personnages.
(Toujours un de mes épisodes favoris, aux côtés d'Ozymandias. Oui, j'aime bien quand Rian Johnson réalise).
Neights a dit (22 Septembre 2016 à 15:55)
J'ai l'impression que South Park, depuis deux saisons, se porte à nouveau mieux que jamais et ça fait franchement plaisir. J'aime aussi la maîtrise de Parker & Stone quand à leur rythme de saison qui installe petit à petit enjeux et éléments, qui ne se borne plus ni au comique inévitable, ni à la morale facile et basse du front. C'est pas encore ce qu'on peut appeler du discours approfondi de ouf, on reste à des années lumières d'une série de Simon, mais c'est quand même vachement plus intéressant aujourd'hui.
Ou alors peut-être que c'est moi qui ait mûri.
Ou alors peut-être que c'est eux qui ont vieilli.
Dans tous les cas, j'ai hâte de voir la suite.
Neights a dit (22 Septembre 2016 à 15:44)
La série est prévue pour durer deux saisons, oui.
Pas pleinement convaincu par cette première, du coup. Mais pas franchement rebuté non plus. La série tombe régulièrement à plat, mais son duo principal fonctionne bien ensemble, son casting aussi. L'humour de McBride, sur cette chaine, rappelle forcément Eastbound & Down, ce qui est loin d'être une mauvaise chose, on a perdu en chemin le sous-texte, mais on a conservé le côté humain et la caricature. Bref, si la saison 2 continue sur cette voie, ce sera au moins un souvenir marrant, à défaut d'un chef d'oeuvre.
Neights a dit (20 Septembre 2016 à 02:19)
Narcissique.
Voir tous les commentaires de l'épisodeNeights a dit (17 Septembre 2016 à 00:03)
Confirmé.
http://variety.com/2016/tv/news/roadies-cancelled-showtime-season-1-1201850646/
Je peux pas me dire déçu, comme je l'exprimais quelque part dans les commentaires, la série peine à se trouver un intérêt et un ton, coincée entre son road trip mais pas trop, des tas de persos développés à l'emporte-pièce soit trop lisses, soit trop softs, et des plots pas toujours très motivants.
MAIS je ne peux pas m'empêcher de me dire que c'est dommage, parce que c'est un nouveau rendez-vous manqué pour Cameron Crowe et que j'ai une affection infinie pour ce mec (Almost Famous reste l'un de mes films favoris). Je peux pas m'empêcher non plus de me dire que la série n'avait pas sa place sur Showtime, et que le mix d'un ton aussi doux-amer que celui de Crowe ne pouvait pleinement fonctionner avec la ligne éditoriale sulfuro-vulgaire de la chaîne.
Bref, c'est prévisible, et ça vaut sans doute mieux comme ça, dans la mesure où la réussite n'était là ni côté critique ni côté audience, et dans la mesure où au fond, j'ai pas souvenir d'une série Showtime qui ait tenu plus de deux ou trois saisons sans que sa qualité n'en pâtisse...Mais ça me peine quand même carrément.
Neights a dit (23 Août 2016 à 07:24)
Je crois que rien a été confirmé ni infirmé de ce côté, mais ce serait surprenant, même pour Showtime, entre les retours très moyens et les audiences bien faiblardes...
Un épisode mignon, qui représente sans doute pas mal l'image que je garderais de la série, un show sympa, tranquille, avec des persos gentils et des moments parfois vaguement meilleurs que d'autres, arrivant à toucher quand ils font vibrer les cordes sensibles les plus éculées...mais qui n'arrive jamais à être autre chose qu'un truc tout mou jamais franchement musical, encore moins road tripesque. Toujours la sensation de s'enquiller un sous, sous remake d'Almost Famous étiré sur dix épisodes, sans la force du métrage.
Neights a dit (18 Août 2016 à 10:40)
Cette seconde moitié de saison arrive non seulement à renouveler les enjeux mais aussi à surprendre sur les trajectoires de certains persos. C'est à la fois puissant et touchant, maîtrisé comme pas permis côté mise en scène, que ce soit dans la cage comme au-dehors. c'est parfois dur, mais chaque coup reçu sert le rythme et permet de redonner au show un coup de fouet. On ne s'y trompe jamais vraiment: même si tous, acteurs comme personnages qu'ils campent, sont excellents, c'est sans aucun doute Jay, taillé pour être la "mascotte" que tous les spectateur.trice.s du show ont envie de suivre, qui cristallise au mieux ce qui fait toute l'essence de la série : l'humanité sous toutes ses facettes, l'optimisme puisé dans chaque coup encaissé, sans cesse renouvelé; la force de simplement exister.
Petit regret néanmoins côté Ava, que j'espère voir revenir dans la saison prochaine. Sa storyline a beau arriver à terme, son personnage a encore un gros potentiel, apporte une touche bienvenue vis-à-vis du contexte et du propos du show. Une saison qui confirme en tout cas tout ce que la première posait, et qui place du coup la série définitivement en tête de liste de mes coups de coeur actuels.