Un guerrier, une princesse et une crapule traversent les déserts de Filgaia à la recherche de reliques censées pouvoir sauver ce monde, un monde où les légendes deviennent réalité.
Passé relativement inaperçu lors de sa sortie Européenne en 1998 sur Playstation, en partie éclipsé par le mastodonte Final Fantasy VII et les nombreux RPG de qualité de la console, le premier opus de la saga Wild Arms aura petit à petit réussi à se forger une réputation bienveillante. Nostalgie quand tu nous tiens…
D’entrée, le jeu vous propose de choisir entre trois protagonistes différents : Rudy, Jack et Cecilia, tenant respectivement les rôles d’aventurier, guerrier et magicienne. Passé les chapitres d’introduction durant lesquels vous pouvez switcher à loisir entre les personnages, procédé qui reviendra de temps à autre, notre petite troupe se rassemble afin de sauver le monde des démons. Question originalité, on repassera. Derrière ce classicisme apparent la trame reste cependant intéressante, s’appuyant sur un background solide et soulevant des thèmes universels. En résulte un scénario sans prétention mais globalement efficace.
Niveau gameplay la prise de risque s’avère également minime, puisque Wild Arms présente des combats au tour par tour comme la majorité des RPGs d’antan. On retrouve donc les mécaniques habituelles (stats, expérience, équipements, magies, invocations, etc…) agrémentées de quelques subtilités telles que les armes à upgrader de Rudy ou encore les capacités directes des personnages. En effet, chacun dispose d’un panel d’actions qu’il faudra utiliser à bon escient dans les donjons afin de progresser sans encombre. Bombes, grappin, briquet et autres instruments seront donc à manier au bon moment et apportent parfois un semblant de réflexion. S’ensuit un gameplay suffisamment complet pour satisfaire les plus exigeants, malgré un léger manque d’originalité.
Techniquement, Wild Arms oscille entre deux générations et n’excitera pas les foules. Il faut se contenter de décors en 2D plutôt jolis et d’une animation déjà vieillissante pour l’époque. Les combats profitent eux des capacités de la Playstation et se déroulent dans des arènes 3D peu aguicheuses, à l’image de la modélisation SD des personnages assez simpliste. Le bestiaire ne s’en tire guère mieux, et il faut avouer que la réalisation a plutôt mal vieillie. Néanmoins, le titre dégage un certain charme et présente un univers cohérent à l’ambiance sympathique.
Wild Arms peut également s’appuyer sur une bande son réussie, dense et homogène, où quelques thèmes se distinguent particulièrement (quel opening bordel !). Les musiques accompagnent ainsi notre périple avec panache, aventure qui s’étalera sur une cinquantaine d’heure quêtes annexes comprises. Solide !
Classique mais efficace, voilà un adage simpliste qui résume pourtant bien l’expérience proposée ici. Wild Arms donne dans le traditionnel, et il le fait bien ! Sans grand génie, le titre de Media Vision propose néanmoins quelques idées bien senties et un univers soigné afin de se démarquer de la concurrence. Finalement, il ne lui manque que peu de choses pour titiller les ténors du genre ! Pénalisé par un scénario conventionnel et une technique dépassée, l’ensemble demeure malgré tout bien maîtrisé et se dévore sans retenue. Pilier d’une saga en devenir, Wild Arms se doit d’être apprécié à sa juste valeur. Nous renvoyant malgré lui à l’âge d’or révolu du J-RPG. Que de bons souvenirs…
Passé relativement inaperçu lors de sa sortie Européenne en 1998 sur Playstation, en partie éclipsé par le mastodonte Final Fantasy VII et les nombreux RPG de qualité de la console, le premier opus de la saga Wild Arms aura petit à petit réussi à se forger une réputation bienveillante. Nostalgie quand tu nous tiens…
Version Playstation 45 h de jeuD’entrée, le jeu vous propose de choisir entre trois protagonistes différents : Rudy, Jack et Cecilia, tenant respectivement les rôles d’aventurier, guerrier et magicienne. Passé les chapitres d’introduction durant lesquels vous pouvez switcher à loisir entre les personnages, procédé qui reviendra de temps à autre, notre petite troupe se rassemble afin de sauver le monde des démons. Question originalité, on repassera. Derrière ce classicisme apparent la trame reste cependant intéressante, s’appuyant sur un background solide et soulevant des thèmes universels. En résulte un scénario sans prétention mais globalement efficace.
Niveau gameplay la prise de risque s’avère également minime, puisque Wild Arms présente des combats au tour par tour comme la majorité des RPGs d’antan. On retrouve donc les mécaniques habituelles (stats, expérience, équipements, magies, invocations, etc…) agrémentées de quelques subtilités telles que les armes à upgrader de Rudy ou encore les capacités directes des personnages. En effet, chacun dispose d’un panel d’actions qu’il faudra utiliser à bon escient dans les donjons afin de progresser sans encombre. Bombes, grappin, briquet et autres instruments seront donc à manier au bon moment et apportent parfois un semblant de réflexion. S’ensuit un gameplay suffisamment complet pour satisfaire les plus exigeants, malgré un léger manque d’originalité.
Techniquement, Wild Arms oscille entre deux générations et n’excitera pas les foules. Il faut se contenter de décors en 2D plutôt jolis et d’une animation déjà vieillissante pour l’époque. Les combats profitent eux des capacités de la Playstation et se déroulent dans des arènes 3D peu aguicheuses, à l’image de la modélisation SD des personnages assez simpliste. Le bestiaire ne s’en tire guère mieux, et il faut avouer que la réalisation a plutôt mal vieillie. Néanmoins, le titre dégage un certain charme et présente un univers cohérent à l’ambiance sympathique.
Wild Arms peut également s’appuyer sur une bande son réussie, dense et homogène, où quelques thèmes se distinguent particulièrement (quel opening bordel !). Les musiques accompagnent ainsi notre périple avec panache, aventure qui s’étalera sur une cinquantaine d’heure quêtes annexes comprises. Solide !
Classique mais efficace, voilà un adage simpliste qui résume pourtant bien l’expérience proposée ici. Wild Arms donne dans le traditionnel, et il le fait bien ! Sans grand génie, le titre de Media Vision propose néanmoins quelques idées bien senties et un univers soigné afin de se démarquer de la concurrence. Finalement, il ne lui manque que peu de choses pour titiller les ténors du genre ! Pénalisé par un scénario conventionnel et une technique dépassée, l’ensemble demeure malgré tout bien maîtrisé et se dévore sans retenue. Pilier d’une saga en devenir, Wild Arms se doit d’être apprécié à sa juste valeur. Nous renvoyant malgré lui à l’âge d’or révolu du J-RPG. Que de bons souvenirs…