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10.5 h
Tails of Iron est un action-RPG disponible sur PC et consoles. Aux commandes de Redgi, héritier du Trône, vous devez tenter de récupérer votre trône à travers des combats brutaux contre le maléfique clan des Grenouilles, au sein d'une quête au nom de votre royaume.
Source : jv.com
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Récupérez toutes les autres médailles
Devenir le roi du Royaume des rats
Sauvez les frères de Redgi des clans de grenouilles
Rencontrez les nouvelles créatures étranges sous terre
Recevez la première arme à deux mains
Recevez la première arme à distance
Tuez 25 grenouilles en combat
Tuer 25 larves en combat
Tuer 25 mozis en combat
Complétez la quête d'entraînement du Panneau de faction des gardes dans le Fort des rats
Complétez toutes les quêtes du Panneau de faction des Éclaireurs dans la Loge des Éclaireurs
Complétez toutes les quêtes du Panneau des aînés dans le village Long Tail
Complétez toutes les quêtes du Panneau de l'arène
Collectez toutes les armes et armures
Récupérez tous les ingrédients du livre du Chef
Retournez toutes les statues à leur lieu de repos
Tuez Ratnor Verminson dans les profondeurs des Cryptes interdites
Tuez Rattus Bibliotekus dans les profondeurs des Cryptes interdites
Récupérez 50 morceaux de monstre
Récupérez 20 minerais de fer
Récupérez 20 pièces d'or
Réparez la cuisine
Réparez la forge
Réparez la salle du trône
Remettez le courant au fond des mines
Vainquez la reine des mozis
Réparez le chariot du Voyageur pour lui permettre de continuer son voyage
Tuez Greenwart en mode Moustache sanglante
Tuez Avor, Gardien des Terres du Nord dans le tournoi
Entrez dans la chambre secrète de la chambre du roi
Voyagez vers la forêt de Pin brillant et baignez-vous dans la lumière du Pin brillant.
Tuez la Vierge au bouclier à langue jaune dans la forêt de Pin brillant.
Tuez Croakhis Khan dans les profondeurs des Cryptes.
Asseyez-vous sur la chaise du roi dans le pub nouvellement construit.
Tuez la Reine rôdeuse à l'arrêt de tram dans les mines.
Tuez l'écraseur de larve dans l'arène de Taupeville.
Merci à Siltar qui a créé cette fiche
Jeu d’action-aventure en 2D abordant une plastique aussi originale qu’esthétique, Tails of Iron attire également le chaland en surfant sur la dynamique des Dark Souls. Au programme : une aventure exigeante mais à l’identité propre, sous couvert d’une symbiose parfaite entre Dark Fantasy et conte fantastique. Mais tout n’est pas que sourire au royaume des rats…
Version Nintendo Switch 10 h de jeuC’est dans un domaine prospère que débute notre aventure en compagnie de Redgi, prince héritier du roi Rattus. Tout juste victorieux du duel devant désigner le successeur au trône, les belliqueuses grenouilles, ennemies jurées des rats, attaquent sournoisement le château. Blessé, notre jeune seigneur reprend ses esprits au milieu des cadavres et s’octroie ainsi la couronne de son défunt père. Loin d’être démoralisé malgré le chaos ambiant, il s’accommode de l’immense tâche qui lui incombe : reconstruire et… se venger !
Un synopsis classique mais qui a le mérite de poser clairement le contexte : on nage en plein fantastique médiéval où les rats et les grenouilles sont humanisés, considérés comme les espèces dominantes tandis que les insectes servent de bétails et de chair à canon. Un monde original qui brille par sa réalisation, entièrement composée de décors réalisés à la main, véritables tableaux animés fourmillant de détails. En contrepartie l'optimisation sur Switch laisse à désirer, avec des plantages de session et bugs d'affichage réguliers. Conduit par une direction artistique sombre et pesante, l’univers du titre émerveille et ose même un aspect post industriel crasseux qui ne se dévoilera qu’au bout de quelques heures. Du grand art.
Grossièrement qualifié de « Dark Souls 2D », il est vrai que gameplay de Tails of Iron se pose à mi-chemin entre Castlevania et la franchise de From Software. Les combats se basent sur un principe d’esquives/parades à utiliser en fonction de l’attaque ennemie, matérialisée par un code couleur pratique. Il se révèle donc impératif de maitriser les patterns adverses, puis de profiter d’un semblant de répit pour porter quelques coups avant de relever lâchement le bouclier. Le timing prévaut aussi avec l'utilisation de la gourde en plein combat, vous laissant complètement vulnérable le temps de remonter la barre d'énergie. Une touche pour l’attaque légère, une autre pour un coup à deux mains, jet à distance, bouclier et roulade, voici l’essence d’un gameplay minimaliste mais exigeant. D’autant que lourdeur assumée des déplacements ne facilite pas les joutes, la célérité du rongeur laissant à désirer. Ici la montée en puissance se fait uniquement par le loot d’équipements et l’upgrade de vitalité via @la.KOUIZINE. Epées, lances, masses, casques, armures, etc… vous allez en récupérer du bordel ! A vous de faire le tri en gardant en tête la notion de charge, nuisant à la mobilité. Il ne manque qu’un système de points de compétences pour ajouter un peu de profondeur à un ensemble déjà très plaisant, qui n’échappe toutefois pas à une pointe de redondance sur la fin.
Le level design reste plutôt sage et linéaire, conforté par une mappemonde détaillée dans la pure tradition des Metroidvania. On regrettera une durée de vie faiblarde, oscillant autour de la douzaine heures pour en faire le tour, post-game compris, non sans éviter nombres d’allers-retours et quêtes Fedex dispensables. Un manque de rythme guère pénalisant tant la qualité de l’univers et l’atmosphère qui s’en dégage assurent à eux seuls l’immersion, bien aidés par une bande son royale. Thèmes d’ambiance et bruitages millimétrés viennent conforter la crédibilité sonore, mais on relèvera surtout l’excellent doublage du narrateur, omniprésent, qui n’hésite pas à user de traits d’humour pour dédramatiser la situation ou apporter une note burlesque savoureuse.
Manquant un peu d’ambition dans son contenu, Tails of Iron n’en reste pas moins une très bonne expérience. Sa patte graphique somptueuse exhibe un monde envoutant qui profite également d'un gameplay pointilleux, à la courbe de progression lissée par les possibilités de loot et l’abondance de points de sauvegarde. Un titre atypique pour un périple haletant (et parsemés de boss retords), au terme duquel vous ne considèrerez plus jamais votre hamster comme un simple rongeur inoffensif. Longue vie à Sir Redgi, longue vie au roi !