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Star Wars Jedi Knight II: Jedi Outcast est un jeu de tir à la fois subjectif et objectif sorti en 2002 sur Microsoft Windows, Mac OS, Xbox, GameCube et édité par LucasArts, basé sur l'univers de Star Wars.
On y retrouve Kyle Katarn qui doit affronter des Sith. Ce jeu est un jeu de tir subjectif, ce qui signifie que l'action se déroule en général à la première personne, mais la présence du sabre laser, typique de l'univers Star Wars fait passer le jeu à la troisième personne, ce qui fait qu'il se rapproche alors d'un jeu d'aventure type Tomb Raider. Cette alternance de points de vue est appréciée par certains joueurs. Au début du jeu, le sabre laser et les pouvoirs de la Force ne sont pas utilisables, ils n'apparaissent que plus tard dans le jeu. Notons également qu'il est possible d'utiliser le sabre laser à la première personne dans Jedi Outcast, ce qui est impossible dans Jedi Academy.
Source : Wikipedia
17 ans séparent ma première découverte de Jedi Outcast, de sa ressortie sur consoles en 2019... J'avoue, j'ai pris un coup de vieux, mais un sacré ! C'est toutefois l'occasion pour moi de partager mon expérience sur ce titre, que j'ai poncé et reponcé pendant un nombre d'heures incalculables sur PC.
Version Playstation 4 14 h de jeuGrand fan de Star Wars devant l'éternel, et amateur de jeux vidéos, c'est avec un naturel presque indécent que la Force a guidé mes pas sur les traces des titres de LucasArts, et ce, dès l'époque bénie du Game Boy, suivi du Game Gear, puis plus tard sur PlayStation, PC... Ce n'est que sur le tard que j'ai pu m'atteler aux cultissimes versions pixelisées de la saga de Lucas sur Super Nes.
J'en ai quand même goûté du jeu licencié par tonton George, j'en ai fait tellement que j'aurais du mal, de tête, à tous les citer. Action, stratégie, réflexion, RPG,simulation aérienne, course... cet univers riche permet de toucher à tous les genres, pour le meilleur ou pour le pire.
Et pour moi, la saga des Jedi Knight, entamée avec Dark Forces sur PS1, se révèle être le summum de l'expérience Star Warsienne en terme d'action vidéo-ludique. L'ère de LucasArts, qui savait donner une direction artistique et visuelle que ce soit en tant que développeur ou simple éditeur, a permis de voire naître des jeux qui savaient puiser dans l'essence même de la Trilogie Originale. Oui, je suis un vieux de la vieille, et le meilleur Univers Étendu restera toujours celui que Disney a désormais estampillé "Legends".
Les aventures de Kyle Katarn, chasseur de primes et braconnier qui s’avérera détenir une certaine affinité avec la Force (au contraire de Dash Rendar, autre figure emblématique du même tonneau), ont réellement commencé à devenir intéressantes avec Jedi Knight : Dark Forces 2, qui permettait pour la toute première fois d'évoluer dans un monde en 3D et de manier un sabre-laser. Grâce à un level design exemplaire, et une difficulté savamment dosée, ce titre a longtemps été pour moi le mètre étalon du bon jeu Star Wars. Son extension Mysteries of the Sith, qui mettait en avant Mara Jade, était un pur délice, un bonheur pour les fans.
Quand sortit en 2002 la suite tant espérée du Saint Graal, j'étais plus haut que Bespin. Et le résultat dépassait même mes attentes les plus folles, bref j'avais trouvé LE titre ultime dans la galaxie des jeux vidéos Star Wars.
22 niveaux, une quinzaine d'heures de jeu (un peu plus pour trouver tous les secrets), un level design toujours aussi inspiré et surtout varié, des graphismes au top de ce qui pouvait se faire, des effets visuels qui aujourd'hui encore font référence, de l'action non-stop, et un scénario certes très série Z, mais qui forme une excuse tout à fait valable pour s'immerger pleinement. Le tout, bercé par la musique de John Williams.
Je vais ici plutôt évoquer ma redécouverte du titre, sur console cette fois. Le portage est assez correct, même s'il souffre de quelques défauts : la caméra est fixée au niveau des hanches de Kyle plutôt qu'à 1,5 mètre en retrait comme dans l'original, et quelques bugs de texture sont présents ici et là. Hormis cela, c'est fluide (encore heureux), et rapide à charger.
Le gameplay, que je ne peux m'empêcher de comparer à celui sur PC, est par contre beaucoup moins précis avec une manette qu'avec un clavier. D'une part en ce qui concerne les phases en FPS, où viser devient vite un vrai casse-tête, et où l'on apprécie le fait que l'IA de l'époque était vraiment minable. D'autre part lorsqu'il faut passer d'un pouvoir de la Force à l'autre rapidement suivant les situations. Ici, il faut appuyer sur "Haut" pour ouvrir le menu des pouvoirs, et sélectionner celui que l'on souhaite avec "Droite" ou "Gauche". Sur PC, la possibilité de mettre des raccourcis vers tel ou tel pouvoir permettait de poser des combos absolument destructeurs. On regrettera sur le même thème, le fait qu'à chaque début de niveau, les objets ou pouvoirs sélectionnés soient réinitialisés par défaut au 1er de la liste.
L'un des gros attraits du jeu est évidemment la possibilité de participer à des duels au sabre-laser. Ils sont ici légion, et toujours palpitants, même si un peu... "random"... Il arrive que certains combats s'éternisent sans raison, alors que d'autres fois, l'issue sera réglée en quelques instants. Exemple avec le boss de fin, qui m'a déboulonné sur mes deux premiers essais, mais que j'ai poutré en deux (oui deux) coups seulement la troisième fois, expédiant le duel en quatre secondes. Cela étant dit, la grande majorité des duels donnera lieu à des affrontements géniaux.
L'ambiance Star Warsienne est parfaitement retranscrite ici, c'est un régal. On retrouve des personnages célèbres, des lieux connus, le bestiaire et la liste des armes vous seront aussi familiers que vos potes les plus proches... Mais c'est surtout au niveau de l'environnement sonore que la magie opère. Les bruitages, plus que tout autre aspect du titre, posent directement les bases et les fondations de ce qui fait l'immersion de Jedi Outcast.
Mon petit cœur de fan est donc comblé d'avoir pu retrouver l'un des jeux qui m'a le plus marqué, et s'il faut lui reconnaître quelques petites rides, il a gardé tout son charme d’antan.