Détails

Durée moyenne du jeu

10 h

Date de sortie EUR USA

11 avril 2019

Résumé / Contenu du jeu

Jeu d'action prenant place dans un monde violent propice aux visions cauchemardesques, Hellblade met le joueur dans la peau de Senua, dont les visions et les troubles deviendront nôtres. Cette dernière doit se battre contre toujours plus d'ennemis au physique inquiétant.

Saga

Commentaires (5)

  • avatar vanhalen14
    17 / 20Le 10 Août 2017 à 18:55vanhalen14

    Wow...c'est une claque graphique et auditive, l'ambiance qui règne dans le jeu est incroyable. A faire absolument !

    Version PC 9 h de jeu
  • avatar Benben
    14 / 20Le 04 Septembre 2018 à 12:38Benben

    Il est rare qu’un jeu vidéo baignant dans la dark-fantasy arrive à garder un ton toujours aussi sérieux, mature et « réaliste ». Habituellement, aux commandes d’un guerrier robuste, on enchaîne les fricassées de démons tout en riant joyeusement sur les cadavres fumants que l’IA a envoyé au casse-pipe. Avec Hellblade, l’ambiance est différente.

    Hellblade c’est l’histoire d’une femme Picte, Senua, souffrant de psychose. L’action étant établie au 8é siècle de notre ère, autant dire que la carte vitale ne fonctionne pas. Senua est donc convaincue d’être la victime d’une malédiction, affligeant également son entourage. A la mort de son bien-aimé, Dillion, elle décide de partir sauver son âme tourmentée des mains de la déesse Hela, et doit pour cela traverser Helheim, une sorte de purgatoire de la mythologie nordique.

    Le jeu se concentre énormément sur l’impact psychologique qu’à la maladie de Senua. Hallucinations et voix sont le quotidien de la jeune femme, et elles rythmeront la progression du joueur, plongeant dans les abîmes d’une détresse dévorante. L’ambiance générale découle donc en grande partie de cet état mental, mais les décors, la musique et le scénario ne sont pas en reste et les développeurs ont su créer une œuvre complète et finement orchestrée à ce niveau là.

    Le parcours de Senua se décomposera en deux phases distinctes : la résolution de puzzles et les combats. S’ajoute une très légère partie exploration afin de trouver toutes les runes/encyclopédies contenant le savoir de Druth, un ami de l’héroïne. Notez que la découverte de toutes les runes permettra d’avoir accès à une séquence bonus avant la fin du jeu.

    Entrons donc dans la description du gameplay d’Hellblade, qui pour moi est une liste à la Prévert de tout ce qu’il ne faut pas implémenter dans un jeu vidéo. Tout d’abord, Senua est un tank, le blindage en moins. Ses déplacements sont donc d’une lourdeur qui aurait pu être compensée par une caméra légère, sauf qu’il n’en est rien. Alors certes, cela rend les combats plus compliqués, sans quoi ils se résumeraient à trois fois rien. Mais quand il est impossible d’avoir une vue dégagée sur les ennemis et que ceux-ci ont la fâcheuse tendance à apparaître n’importe où, il devient légion de se faire assaillir depuis tous les angles morts, c’est à dire tout ce qui se trouve dans les 200° derrière et sur les côtés de la caméra. A la longue, c’est ennuyeux. Le reste des combats se résume à parer les coups au bon moment pour lancer une contre-attaque, et/ou à esquiver les coups trop lourds. Certains passages opposent Senua à des hordes entières de guerriers, et devant le manque d’intérêt flagrant des duels, toujours identiques et donc répétitifs, c’est souvent un sentiment de ras-le-bol qui envahit la partie.

    Une dynamique intéressante en revanche, est celle du nombre limité de morts autorisées. En effet, à chaque mort, une sorte de pourriture va gagner le corps de Senua, et au bout d’un moment, le jeu se permettra d’effacer la sauvegarde, obligeant à recommencer l’aventure depuis le début. Du coup, quelques moments de frustration ternissent un peu la partie lorsqu’un évènement que l’on ne peut pas voir du fait de la caméra braquée droit devant vient occire sauvagement la pauvre Senua.

    Les phases de puzzle demandent simplement d’aligner des symboles ou alors de trouver des runes cachées (parfois de manière subtile et intelligente) dans le décor. Donc, si on finit par effectivement connaître les runes pour étaler fièrement sa culture lors des soirées mondaines et qu’on peut remplacer les chiffres du molkkï par des symboles trop classe… autant dire que les puzzles d’Hellblade sont eux aussi extrêmement répétitifs, et de surcroît inintéressants au possible.

    Avec un gameplay aussi raté, c’est la moitié du titre qui s’essouffle et plombe l’expérience. Heureusement, l’aspect visuel que j’ai délibérément laissé de côté pour le moment, vient arrondir les angles. Il est clair et net qu’Hellblade est un très très beau jeu, tout en plan séquence, presque complètement abouti au niveau graphique. La motion capture est tout simplement bluffante, les animations du visage de Senua sont criantes de vérité, l’environnement et les effets naturels sont dantesques… Prenez le temps d’observer les vagues qui s’échouent sur le rivage. C’est absolument parfait. Seul le moteur physique est en retrait par rapport au reste, et on regrettera que l’eau (hormis la pluie) n’ait aucun effet sur les vêtements ou la peau de Senua lorsqu’elle sort d’une baignade improvisée.

    Pour conclure, il faut tout de même saluer bien bas le travail abattu par la petite équipe de Ninja Theory. Ils auraient mérité un peu plus de moyens et de temps pour peaufiner certains aspects, et la copie est à revoir pour ce qui est du gameplay. Mais force est de constater que l’ambiance est grandiose, que le scénario est bien amené et savamment distillé et que le travail sur la psychose et son interprétation ici proposée sont à la fois intelligentes et surprenantes. Malgré tout, je n’ai pas été emballé outre mesure à cause d’une fâcheuse impression de redondance et de jouabilité foireuse. L’expérience est à tenter néanmoins.

    Version Playstation 4 16 h de jeu
  • avatar Franz26
    15 / 20Le 07 Août 2020 à 07:50Franz26

    Derrières ses airs de Triple A, Hellblade résulte en réalité d’un projet modeste piloté par le petit studio Ninja Theory. Difficile à croire lorsque s’affiche l’esthétique léchée du titre, qui n’a pas à rougir devant les plus beaux jeux de cette génération ! Mais la technique ne déterminant pas la qualité globale d’un jeu, voyons-voir ce que vaut réellement Hellblade : Senua’s Sacrifice. Âmes sensibles s’abstenir : un périple sombre, malsain et psychotique nous attend…

    « Pour une expérience sonore Hellblade optimale, nous vous conseillons d'utiliser un casque audio » La consigne donnée par les développeurs sur l’écran titre annonce la couleur. Une habitude déjà acquise pour la plupart de mes sessions gaming, mais qui se révèle ici indispensable tant le travail sonore sur Hellblade a été étudié. Car d’entrée la jeune Senua se présente comme une petite schizophrène en herbe, torturée par des hallucinations auditives et visuelles. Ce contexte sonore pesant trouve évidemment écho dans la direction artistique du titre, au rendu terne, granuleux et saturé, au profit d’une atmosphère angoissante. En effet, c’est un univers Nordique horrifique, malsain et corrompu qui nous est minutieusement exposé, perverti par la vision d’une héroïne traumatisée et mentalement instable. Trimbaler la tête découpée d’un défunt amant afin de sauver son âme ne semblant pas être une thérapie des plus adaptée à la situation, plutôt déstabilisante pour le joueur ! Et c’est bien là le gros point fort du jeu, qui nous immerge dans ce monde hors-norme où se superpose le tangible et l’irréel, privé de nos repères, en spectateur d’une quête autodestructrice troublante. Ambiance exceptionnelle garantie.

    Cette immersion est malheureusement freinée par un gameplay en demi-teinte, découpé en deux phases distinctes : l’une dédiée à l’exploration et à la résolution d’énigmes sympathiques, souvent à base de runes et de jeux sur les perspectives, l’autre centrée sur les combats. Des affrontements basiques axés sur un système de parade et d’esquive, pour ensuite enchaîner quelques coups et répéter inlassablement (ou pas) l’opération. Un miroir mystique permet de ralentir le temps un cours instant pour faciliter le travail, mais rien d'autre ne viendra embellir la copie. S’ajoute à ce fade constat l’incroyable lourdeur de la miss, déjà pénalisante dans les phases d’exploration, et une caméra médiocre qui ne couvre jamais l’action dans votre dos. Pas folichon, et ce ne sont pas les quelques boss présents qui viendront renouveler la dynamique générale.

    Comme évoqué dans l’introduction, la réalisation du titre impressionne et présente des textures et des jeux de lumières somptueux. La modélisation de l’héroïne se révèle également bluffante, avec une qualité d’expression du visage rarement atteinte. La terreur et la détresse du personnage passent également par des distorsions du champ visuel (flou, ténèbres, etc…), et on sent vraiment la volonté d’expérimentation des développeurs. L’aspect ludique n’est donc pas le point fort d’Hellblade : Senua’s Sacrifice, qui se veut avant tout une expérience sensorielle hallucinante. Visuelle, je viens de le souligner, mais aussi auditive avec toute cette dimension psychique et ses voix intérieures qui résonnent encore dans ma tête à l’heure où j’écris ces lignes ! Et si la trame se devine dès les premières minutes de jeu, la quête n’en reste pas moins très immersive et savamment narrée. Compte-tenu de son statut d’indépendant (jeu à petit prix), Hellblade se dote d’une durée de vie convenable avoisinant la dizaine d’heures. Notez que le narrateur menace sournoisement d’effacer définitivement notre progression en cas de morts répétés, mais le challenge somme toute relatif de l’aventure rend cet avertissement difficile à vérifier.

    Au final, c’est bien un gameplay sans réelle saveur qui vient pénaliser les ambitions du titre. Si ce périmètre avait bénéficié d’un peu plus d’inspiration, ou en optant pour une orientation différente (quitte à se rapprocher encore plus du jeu narratif, vu la linéarité et l’abondance de cinématiques…), Hellblade : Senua’s Sacrifice aurait probablement décroché les étoiles. Le verdict final sera simplement très bon, porté par une réalisation impeccable et une bande son démentielle au service d’une atmosphère singulière morbide transpirant la putréfaction. En résulte un périple marquant aux confins de la folie humaine, avec un traitement de la psychose assez incroyable. Bien que perfectible, l’expérience globale vaut le détour et ne laissera personne indifférent.

    Version Xbox One 10 h de jeu
  • avatar Dreadz23
    8 / 20Le 09 Avril 2023 à 02:48Dreadz23

    Une vraie promenade de santé.
    J'ai joué 2,5 heures et le jeu s'est pour le moment résumé à ça :
    - On se concentre sur une porte pour enregistrer la marque
    - On passe par des portails en bout de bois pour voir des éléments de décor qu'on ne voit sinon pas
    - On aligne des éléments dans notre champ de vision pour reconstituer la marque en question
    - On ouvre la porte
    - On combat un méchant (durant un combat enfantin, soit dit en passant..)
    Les deux dernières options peuvent s'interchanger.

    Et on recommence... Encore et encore. Toujours la même chose.
    Alors oui, les graphismes sont sympas et l'ambiance "voix" est cool mais le scénario, c'est le vide intersidéral.
    J'abandonne, ce jeu m'ennuie terriblement.

    Edit : Très belle analyse Benben ! Je ne suis pas aussi généreuse sur la note pour ma part, les graphismes ne sauvent pas le jeu selon moi :)

    Version PC 2.6 h de jeu
  • avatar Mijak
    15 / 20Le 27 Août 2024 à 14:50Mijak

    Une vraie expérience d'immersion, l'ambiance est superbement transmise. Pour le gameplay, perso ça me va, justement je ne voulais pas le faire parce que je m'attendais à un jeu d'action, mais les combats sont pas omniprésents. Je joue en facile (osef les combats, c'est pas pour ça que je suis là), et c'est déjà du challenge (certains combats me donnent des sueurs vénères). Les passages horrifiques (tardifs) sont heureusement assez courts, l'angoisse est passagère, mais plus et j'aurais tout lâché.
    Niveau scénar et narration, cette immersion psychotique est intrigante, forcément originale, dérangeante aussi. La façon dont on apprend très progressivement le contexte, le passé de Senua, et son histoire avec Dillon, est agréable, même si le doublage anglais fait qu'en plein combat j'ai rien écouté ni compris à ce qui se disait (attention prise par autre chose un peu).
    Je sais pas si c'est normal, mais je n'ai eu aucun tuto de touches ni rien vis à vis du combat (à part légère/lourde qu'on peut voir dans les options), il y a pourtant des subtilités; avec la course et le brisage de boucliers. Mais du coup ça renforce aussi l'immersion, de n'avoir aucun icône pour presser F ou E quand il faut. Côté immersion aussi, l'animation des visages est folle, même s'il y en a peu, c'est un régal et ça donne envie de voir ça dans tous les jeux.
    Les casse-tête sont un peu répétitifs certes mais les décors pas tant, donc ça ne dérange pas, de plus vu que c'est basique, ce n'est pas un calvaire. Et néanmoins ça demande de la perspicacité, pour utiliser le décor, la lumière, la perspective (et le sens de l'orientation, même si c'est linéaire, parfois s'y retrouver demande d'être attentif, parce qu'il n'y a pas d'indicateur).
    Je pense que se concentrer sur le gameplay/la mécanique purement pragmatique du jeu c'est passer à côté de ce qu'il raconte et de son intérêt.
    PS : juste pour dire, en tant que concerné, un mode daltonien n'aurait pas été du luxe. Parfois dans le décor les nuances sont juste infimes et le contraste inexistant.

    Version PC 6.25 h de jeu
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