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35.5 h
Resident Evil 2 (2019) est la réinterprétation de l'ancien jeu sorti en 1998. Il s'agit d'un survival-horror dans lequel le joueur peut incarner Leon S. Kennedy et Claire Redfield. Ces derniers tentent de survivre alors que la ville de Racoon City est entièrement infestée par le virus-T.
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Combiner deux objets ensemble.
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Contre-attaquer avec une arme secondaire.
Ouvrir un coffre à cadran.
Agrandir l'inventaire.
Ouvrir un coffre portatif.
Modifier une arme.
Vaincre un ennemi au couteau.
Détruire un Mr. Raccoon.
Tirer sur une grenade mise dans la bouche d'un ennemi.
Neutraliser l'ouïe d'un Licker.
Abattre un chien zombie ou un Licker en l'air.
Tirer sur le chapeau du Tyran.
Ouvrir tous les coffres et cadenas du jeu.
Compléter la campagne de Leon.
Tuer 3 ennemis d'un coup avec une arme secondaire.
Agrandir l'inventaire au maximum.
Trouver deux objets cachés grâce aux indices en photo.
Compléter la campagne de Claire.
Compléter le jeu sans utiliser d'objet de soin.
Compléter la campagne de Leon en mode "Hardcore".
Ne pas effectuer plus de 14000 pas dans une partie.
Compléter le jeu sans ouvrir le coffre à objets.
Compléter la campagne de Claire en mode "Hardcore".
Détruire tous les Mr. Raccoon.
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Merci à Racetrack qui a créé cette fiche
je n'ai rien à dire, le jeu est juste parfait !
Version Xbox One 20 h de jeuil reprend parfaitement le jeu d'origine sans trop de surplus qui ne gache pas le jeu de l'époque et ne parasite pas l'histoire
Le remake ! du jeu qui ma, fait rêver de posséder l'original sur PS1 en 1998. Un remake super propre graphiquement.
Version Playstation 4Saga emblématique de la PlayStation, le nom Resident Evil fait toujours son doux effet de nos jours malgré quelques erreurs de parcours. Et si Capcom poursuit sereinement l’exploitation de sa licence, la firme ne manque pas de raviver la nostalgie des anciens avec ces innombrables rééditions et compilations. C’est ainsi que le second opus de la franchise, l’un des plus apprécié, se paye le luxe d’un véritable remake sur Playstation 4. Idéal pour continuer ma redécouverte de la série, entamée l’année dernière avec Resident Evil Origins HD Collection. Raccoon City, me voilà !
Version Playstation 4 20 h de jeuL’ambition du titre est claire : moderniser ses mécaniques de jeu tout en conservant l’essence de la série et les sensations originales. Une ambition qui prend forme dès les premières minutes via une réalisation d’actualité et un gameplay dépoussiéré. Commençons par la technique, dans la lignée des meilleures productions du genre sur le support. Ce remake transpose avec brio les magnifiques décors fixes de Resident Evil 2, pour un rendu 3D fidèle et exemplaire. Quel bonheur de retrouver la superbe et le réalisme sanglant des arrière-plans macabres ayant hanté nos jeunes années ! La modélisation du bestiaire, l’animation et les effets visuels ont suivi la même cure, pour un résultat franchement magnifique.
Si nous n’étions guère inquiets concernant la partie visuelle du titre, il en était tout autre vis à vis du gameplay, déjà raide pour l’époque, dont la refonte s’avérait indispensable afin de proposer une expérience décente aux joueurs modernes. Là aussi, distribution de bons points puisque Capcom a revu la recette sans dénaturer ses origines. Resident Evil 2 Remake propose donc une exploration à la 3e personne avec un système de visée enfin digne de ce nom. Claire et Léon ne sont pas encore des modèles de célérité, mais se révèlent désormais bien plus commodes à manier ! Subsiste des déplacements volontairement lourds, venant renforcer l’immersion et l'insécurité ambiante.
L’inventaire notoire est évidemment de la partie, bien que son intendance soit grandement facilitée par les sacoches additionnelles et les fameux coffres forts interconnectés. La progression nécessite donc une bonne gestion de ses munitions et objets de soin, à l’économe, et les cartographies simplifient l’orientation en annotant items et types d’obstacles, sans omettre un code couleur pratique au fur et à mesure des zones visitées. Ainsi, les allers et retours sont optimisés et on évite de tourner en rond inutilement. Un confort supplémentaire bienvenu, notamment dès lors que le Tyran s’invite à la fête. Ce dernier n’aura de cesse de vous harceler au moindre écart de conduite, en repérant un coup de feu ou un bruit de pas à 18 kilomètres… Malheureusement, l’effet d’oppression ou d’angoisse recherché tombe vite à l’eau, et seule la pénibilité de sa traque perdure : fini la fouille minutieuse (et savoureuse) du commissariat, on s’empresse alors de rejoindre la zone suivante en espérant ne pas recroiser l’énergumène. Fort heureusement les passages sous le joug du Tyran ne représentent qu’une petite partie de l’aventure (davantage sur le scénario B de Léon), mais restent à mon sens une erreur de game design dommageable. Subsiste néanmoins un savant mélange d’action, exploration et réflexion (pas trop quand même !), fonctionnant toujours aussi bien.
Si l’aventure se veut aussi délectable, elle le doit en grande partie à son ambiance et à son univers horrifique matérialisé par des lieux mythiques, tel que le commissariat de Raccoon City, l’usine désaffectée, les égouts ou encore le laboratoire Umbrella. Des environnements variés à la luminosité consciencieuse (merci la lampe-torche !), sans immense originalité artistique mais au level-design exemplaire, assurant de ce fait une progression fluide et intelligente. En résulte une atmosphère tendue, confortée par un bestiaire monstrueux et quelques boss d’anthologie. Saluons également le rôle joué par la mise en scène, extrêmement soignée, et de la bande son, généreuse en bruitages angoissants, dans les sensations ressenties. Une leçon de maitrise. Au rayon des détails, soulignons que l'ouverture des portes en vue subjective s'est effacée au profit d'une transition normale, et ce pour les zombis également qui n'hésiteront pas à faire irruption dans une pièce fermée !
A l’image de son prédécesseur, Resident Evil 2 nous propose de parcourir l’aventure avec deux protagonistes distincts : Léon S. Kennedy ou Claire Redfield. Peu importe votre choix, il sera de coutume de terminer le jeu avec chacun d’entre eux afin de profiter de toutes les subtilités de l’histoire. Un run A suivi d’un run B sont donc nécessaires pour visionner la vraie fin du jeu et profiter pleinement du scénario. Les plus perfectionnistes pourront même repartir de 0 en inversant le choix de départ et totaliser 4 parties afin de n’omettre aucune miette de l’aventure… Bon, malgré une trame de fond efficace, un rythme soutenu et un background intéressant, il faut avoir faim puisque les environnements parcourus restent les mêmes. Les différences concernent principalement l’ordre de visite du commissariat, les armes disponibles, quelques passages scriptés, cinématiques inédites ou encore le boss final. A noter néanmoins deux sessions de jeu propres à chacun, l’une nous plaçant dans la peau de la petite Sherry et l’autre aux commandes de la sexy Ada Wong. De ce fait, malgré sa construction redondante, Resident Evil 2 Remake propose une durée de vie dans la moyenne haute du genre. D’autant qu'un mode bonus basé sur des missions chronométrées viendra rallonger l’expérience. Pour peu que vous y trouviez un intérêt...
Avec Resident Evil 2 Remake, Capcom ressuscite l’un des titres phares de sa génération et nous invite à vivre une expérience survival-horror à l’ancienne. Une revisite technique exemplaire et un zest suffisant de modernité, couplé aux qualités intrinsèques du jeu, pérennisent sans mal l’entreprise. Un beau tour de force malgré quelques choix discutables (IA du Tyran, redondance scénaristique conservée avec ce système de scénario A/B), qui ravira peut-être davantage les fans de la première heure que les nouveaux venus. Difficile néanmoins de passer outre cette géniale et respectueuse réinterprétation d’un monument du jeu-vidéo.
Décidément, le jeu vidéo se transforme au fil du temps en madeleine de Proust géante. Remakes, reboots, portages, liftings... L'industrie ne manque ni de mots ni de moyens pour faire survivre ses licences les plus lucratives, et parfois (souvent) les plus qualitatives. Et je ne dis pas cela parce qu'après avoir poncé de Resident Evil 2 "remake" je suis en train de me taper les bons vieux Tomb Raider originaux ressortis il y a quelques jours sur consoles (ULTRA !) HD. Bon d'accord, c'est peut-être un peu à cause de ça. Mais une fois de plus je me perds dès l'introduction de mon commentaire. Recentrons donc le débat sur l'affaire du jour, à savoir les déboires de Leon Kennedy et Claire Redfield à Raccoon City.
Version Playstation 5 28 h de jeuPour le coup, on a droit à un remake complet et total du jeu de Capcom sorti en 1998 sur PSX (entre autres). La trame scénaristique est conservée dans les grandes lignes, l'ambiance un peu moins, le gameplay encore un peu moins, et enfin sur l'aspect visuel on est dans un autre monde.
On ne va pas y aller par quatre chemins, Capcom a mis les petits plats dans les grands pour cette version 2019 du titre cultissime qui a égayé des après-midi d'été de votre serviteur quand il n'était encore qu'un jouvenceau avec des cheveux. On se rappelle de la qualité irréprochable du remake du tout premier opus, d'abord sur Gamecube puis des années plus tard sur la génération PS4/Xbox One, mais aussi des portages plus ou moins foirés de Resident Evil 4, qui a autant de vies qu'un Albert Wesker sous stéroïdes anabolisées au Virus-G. Et bien là on est véritablement du bon côté de la Force.
Visuellement d'abord, on est frappés par le coup de jeune du titre, si tant est qu'on ait connu son pendant dans des décors en pré-calculé j'entends ! Des textures fines, des décors fouillés, des effets de lumière utilisés à la perfection... N'en jetez pas, tout est bon dans l'cochon ! L'utilisation du RE-Engine fait encore des merveilles et prouve qu'il ne sert pas qu'à faire du FPS. La direction artistique profite de la technique et nous offre des décors somptueux, qui font honneur à la Raccoon City d'antan. C'est crade, c'est sanguinolent, c'est le bordel, ça suinte par tous les pores, bref, on a pas envie d'y être et c'est un pur plaisir d'arpenter chaque zone plus flippante que la précédente. Le bestiaire a été revu et corrigé et les monstres n'ont jamais été aussi réalistes et putréfiés que dans cette version. Les effusions d'hémoglobine sont sans pitié et sans limite, ce qui à mon humble avis est une facilité un peu trop utilisée ici pour choquer.
On notera la magnifique ambiance sonore, travaillée et tellement angoissante qu'en éteignant la console, le moindre bruit vous donnera des frissons. Bruits de fond, grognements, tout concourt à être malaisant, et la recette fonctionne.
L'autre grand coup de ponceuse se trouve côté gameplay. On se souvient de la rigidité (cadavérique ?) des héros des premiers volets de la saga. Cela contribuait à rendre chaque situation stressante, et collait aux exigences techniques des machines de l'époque, on va pas se voiler la face. Ici, si on reste loin de la souplesse d'un Nathan Drake collant des bastos dans des petites têtes tout en se balançant au bout d'un grappin, disons qu'on a droit à un subtil et très très bon mélange qui fera de notre avatar un paresseux sous perfusion de vitamine C. Ce qui est mieux que le parpaing qu'on contrôlait dans les originaux ! La caméra est désormais placée derrière le ou la protagoniste, on dispose d'un réticule de visée et surtout, on peut BOUGER QUAND ON TIRE ! Le truc de fou. Bon la contrpartie c'est que les ennemis aussi, ont gagné en agilité. Et n'en déplaise aux puristes, cela ne dénature absolument pas l'oeuvre ! On se sentira toujours acculé dès qu'un leaker pointera le bout de ses griffes. L'autre changement réside(ntevil) du côté des portes. Figures emblématiques des trois (quatre en comptant le très bon Code Veronica) premiers jeux, elles avaient cette particularité de faire monter la pression tout en servant de transitions entre deux pièces : on ne pouvait pas savoir ce qui allait nous attendre quand on ouvrait une porte puisqu'un temps de chargement animé gardait la surprise jusqu'au dernier moment. Ici, pas de transition, pas de temps de chargement... On s'approche d'une porte et on l'ouvre naturellement... et on tend l'oreille, à l'affut d'un bruit suspect. Capcom a toutefois compensé cela en rendant cette version sombre, tellement sombre qu'on y verra jamais grand chose et que finalement les (mauvaises) surprises sont tout aussi présentes qu'avant.
Pour ce qui est du reste du gameplay, on prend les mêmes et on recommence ! On aura donc toujours un inventaire à la place limitée à gérer. Le premier run sera un questionnement constant de "heu ce machin là je le garde sur moi ou pas ?". Il faudra combiner certains objets entre eux afin de créer des munitions ou des soins ou encore des items de quête, en examiner certains pour découvrir leur secret, etc... Et les fameux coffres interconnectés sont toujours de la partie : on peut y stocker en illimité toutes les babioles dont on a pas encore l'utilité, et les ressortir depuis n'importe quel coffre du jeu. D'ailleurs, on garde toujours les énigmes tordues et alambiquées qui font le sel des R.E. Même si dans mon souvenir, c'était encore plus foutraque avant. Autre aspect rendu plus "casual" : on peut sauvegarder sans ruban encreur qui prend un slot dans l'inventaire, donc en illimité. Il faudra toutefois se rendre dans des zones dédiées (et zombie-proof) pour pouvoir enregistrer sa progression.
Du côté du contenu, on sera servis puisque le titre propose un parcours avec Leon, un autre avec Claire (qui ont beaucoup de similitudes), puis un parcours "B" avec chacun des personnages, apportant quelques différences dans la progression et quelques nouvelles armes. Sur Resident Evil 2 original, il fallait aller jusqu'au parcours B de Claire pour avoir droit à la "vraie" fin du jeu. Ici la fin B de Léon et celle de Claire sont les mêmes. En sus, du contenu additionnel sous forme de missions scénarisées et de challenges est dispo dans la version de base du jeu. Pas testé car pas intéressé je ne m'épancherai pas sur le sujet.
Bon et sinon j'en pense quoi de ce titre ? Et bien j'ai pris un pied monumental à redécouvrir le commissariat de Raccoon City, son architecture débile et ses couloirs sombres. J'ai adoré de bout en bout explorer les égoûts et les labos, tout en tendant l'oreille constamment, afin de m'assurer que Mr.X n'était pas sur le point de surgir de n'importe où pour me mettre une patate. Eh oui, cet antagoniste signe ici un retour marquant. Sorte de Nemesis avant l'heure, ce lourdeaud va apporter LA touche de stress dont on avait pas besoin mais qui se révèle indispensable pour rendre RE2 inoubliable. Si on peut trouver pesant le fait d'être dérangé par cet ennemi invincible, s'adapter à sa présence ne demandera pas trop d'efforts. Oui, c'est toujours ennuyeux de devoir sortir d'une pièce et de courir loin pour semer ce grand dadet tout frippé. Mais il suffit de marcher pour qu'il nous oublie. Sauf lors des moment scriptés évidemment. Le scénario est complètement pété, les personnages sont tous over the top, les dialogues sont pires que la pire des séries Z, mais c'est ça qui est parfait !