12 h
15.5 h
18 h
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10
Bats 10 ennemis en te servant de l'environnement.
Jongle avec au moins 3 projectiles dans les airs pendant plus de 5 secondes.
Bats 5 ennemis sans toucher le sol.
Termine le jeu.
Termine tous les sanctuaires spirituels.
Améliore tous les emplacements de fragments.
Débloque toutes les compétences.
Termine la quête des échanges.
Améliore toutes les compétences.
Augmente ta vie au maximum.
Achète toutes les cartes de Lupo.
Termine tous les projets des clairières de la Source.
Augmente ton énergie au maximum.
Termine toutes les quêtes annexes.
Débloque tous les fragments.
Trouve tous les objets à collectionner.
Améliore tous les fragments.
Bats 3 ennemis avec une seule Lance.
Termine toutes les épreuves.
Termine le mode Difficile.
Ne touche pas à l'eau corrompue.
Termine le jeu sans t'équiper de fragments.
Termine le jeu en moins de 4 heures.
Termine le jeu sans dépenser de lumière spirituelle.
Termine le jeu sans mourir.
Merci à Racetrack qui a créé cette fiche
Après un premier volet enchanteur se hissant parmi les meilleurs Metroidvania de sa génération, il aura fallu attendre près de 5 ans avant que Moon Studios ne remette le couvert. Ori and The Will of The Wisps réemprunte allégrement la recette de son aîné et nous invite à un nouveau voyage onirique emplie de poésie, orchestré par un gameplay exigeant et maitrisé. Pas de révolution à l’horizon, mais un savoir-faire exemplaire.
Version Xbox One 15 h de jeuPassé une introduction émouvante annonçant clairement le ton mélancolique de l’aventure, notre petit esprit se retrouve livré à lui-même en plein cœur de la forêt. Privée de lumière, la nature se meurt et les ténèbres corrompent lentement mais surement la faune et la flore environnante. Une fois encore, il va falloir restaurer l’équilibre et vous lancer dans une quête périlleuse sous fond de drame familial. Un contexte aux airs de déjà-vu, accentué par un gameplay campant sur ses bases. Mais attention, des bases solides ! A défaut d’originalité, Ori and the Will of the Wisps se présente comme un modèle du genre, voir une référence.
On retrouve une sempiternelle progression conditionnée par la découverte de nouvelles capacités, ouvrant la voie à des secteurs jusqu’alors inaccessibles. La panoplie de mouvement d’Ori se veut large et variée (double-saut, dash, grappin, etc…), au profit de phases de plates-formes exigeantes nécessitant un sens du timing millimétré. Comme auparavant, le jeu prend parfois un faux air de « Die & Retry » pur souche, grandement facilité par l’abondance de checkpoints. Heureusement, notre petit bonhomme répond aux doigts et à l’œil, et, hormis quelques confusions passagères dues au large panel d’actions possible, rien ne freinera durablement votre progression. En revanche, tout explorateur acharné devra également composer avec les coups spéciaux de l’avatar, pour beaucoup optionnels mais néanmoins indispensables en vue de dénicher l’ensemble des secrets du jeu. Et croyez-moi, ils sont nombreux ! Outre les cellules d’énergie et de vitalité disséminées un peu partout, de nombreuses quêtes annexes viennent enrichir la durée de vie (somme toute assez modeste, comptez 15 à 20h pour tendre vers les 100%.). S’ensuit une fouille minutieuse du moindre recoin, et un sentiment d’exploration grisant servi par un level design exceptionnel. Un univers riche, soucieux du détail et empli d’idées conceptuelles maitrisées et jouissives. Si l’on pourra lui reprocher un évident manque de nouveautés, l’ensemble n’en reste pas moins de grande qualité.
Les affrontements mettront à l'épreuve votre sens de l’esquive et vos compétences favorites pour occire tout un tas de sales bestioles. La montée en puissance fera le reste, bien aidée par de mystérieuses orbes octroyant des bonus très utiles. A vous de gérer au mieux leur répartition, limitée en place malgré la possibilité d’augmenter la taille de son inventaire, via les arènes de combats, et la puissance des gemmes, moyennant finances. Quelques boss, plus impressionnants que dangereux, viendront pimenter l’aventure et assurer un challenge général bien équilibré. Un gameplay irréprochable, malheureusement terni par quelques soucis techniques.
Car oui, bien que la réalisation d’Ori and the Will of the Wisps soit un théâtre d’émerveillement visuel permanant via une direction artistique inspirée matérialisée par des décors 2D à la finesse hallucinante et à l’animation parfaite, renvoyant à de véritables tableaux artistiques, le titre de Moon Studios a été codé avec un godemiché nervuré dans le cul et une paire de moufles Lidl. En résulte, malgré un patch correctif de 5 Go, quelques ralentissements gênants et des temps de chargements ridiculement longs lorsqu’il s’agit d’afficher la mappemonde. Action exhaustive et indispensable afin de baliser sa progression (genre oblige), dont le temps d’affichage dépendra du bon dieu (de une, la norme, à quatre secondes, la baise). A noter un Freeze général de ma console (Xbox One), sans conséquences autre que la trace de pneu sur mon caleçon. Un aparté pénalisant pour le confort de jeu, mais loin de remettre en cause la technique générale : divine.
La bande son vient parachever l’atmosphère envoutante qui se dégage du titre en proposant de très belles compositions. Des thèmes d’ambiance sombres et mélancoliques, aux notes souvent épurées mais vecteur d’émotion. Le rythme s’emballe lorsque les évènements s’y prêtent, avant de retomber dans une quiétude sonore magnifique.
Enrichissant légèrement les mécaniques déjà éprouvées 5 ans auparavant, Ori and the Will of the Wisps nous offre un nouveau voyage mystique enchanteur, à la conclusion déchirante mais tellement belle. Un périple dense et sans temps morts, auquel il ne manque qu’un peu de folie pour siéger au panthéon du genre. Car malgré toutes ses qualités, l’impression de jouer à un Ori 1.5 ne s’estompe jamais. Il serait toutefois dommage de buter sur cette comparaison évidente tant ce Metroidvania d’exception mérite le détour. Partiellement dissimulé dans l’ombre de son aîné, Ori and the Will of the Wisps brille néanmoins de mille feux.
Le jeu est une merveille, par contre, j'ai fais le premier sur PC, et je regrette amèrement d'avoir pris le second sur la Switch : graphiquement, la petite puissance de la console déshonore le jeu, avec des endroits pixellisés, et les temps de chargement - ne serait-ce que pour ouvrir la carte ! - sont insultants. Vue la beauté du design global, c'est du gâchis.
Version Nintendo Switch 20 h de jeuVraiment si vous pouvez, jouez à ces jeux sur PC, ils sont dispos sur Steam au même prix, parfois moins pendant les promos.
=> Je te rassure j'ai noté le même problème pour les temps de chargement de la map dans ma critique ci-dessus, sur One. La Switch n'est pas en cause pour ce coup. Pas de problème niveau affichage et texture en revanche sur la console de Microsoft.
Version Xbox One 15 h de jeu