Jeu d'aventure, Kentucky Route Zero vous plonge dans un monde à la fois magique et réaliste, et relatant d'une autoroute secrète dans des caves sous Kentucky. Le gameplay s'inspire des point-and-click, mais se concentre sur les personnages, l'atmosphère générale et sur une histoire originale plutôt que sur des puzzles et challenges compliqués.
Liste de jeux aléatoires dans le genre Aventure ou Point & Click sur Macintosh
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Difficile d'évoquer Kentucky Route Zero, OVNI vidéo-ludique dont la renommée n'est plus à présenter. M'attendant à trouver un point'&'click aux rouages classiques mais avec une histoire incroyable, je me suis engagé sans GPS sur la route Zero.
Version Playstation 4 5 h de jeuLe titre se révèle être en réalité un jeu graphique textuel. Pas d'énigmes, pas d'inventaire ou d'objets à ramasser et à combiner, pas de choix qui influencent la partie. On fait dérouler des dialogues et on fait bouger notre personnage à l'écran pour accéder au point suivant.
Autant le dire, l'intérêt ludique est proche du néant. Déjà que je n'aime pas lire sur tablette, alors sur une TV, non merci. Et le jeu est très très bavard.
Le scénario est digne de David Lynch qui aurait fusionné avec Terry Gilliam et pris des champignons infusés au génépi. L'histoire part dans des directions inattendues toutes les 5 minutes, et l'intérêt s'amenuise au fil des appuis incessants sur "X" (ou "O" pour faire défiler le texte plus vite).
Les influences culturelles sont innombrables et on sent que les créateurs ont réellement cherché à écrire un jeu hybride, mêlant genres artistiques et thématiques contemporaines. Il n'y a qu'à s'aventurer sur la fiche Wikipédia du jeu pour s'en convaincre : le travail sur la mise en scène a été dantesque.
Mais voilà, personnellement, je suis tombé en panne sur l'autoroute du kiff, et j'ai été bien en peine d'en voir le bout. C'est complètement subjectif, je ne dis pas que le jeu est mauvais, je dis juste qu'il n'est pas fait pour moi. Il serait hypocrite de donner une note à ce titre. Autant je peux entendre les arguments de celui qui n'a pas aimé Pulp Fiction, autant je préfère engloutir dans un maroilles trop fait celui qui lui collerait une note indigne. Ici c'est pareil.