AirMonster5hep a dit (08 Novembre 2015 à 20:38)
Batman Arkham Origins, 2 ans après Batman Arkham City, et beaucoup de monde ose appeler ça un épisode pour "patienter". Pour ma part, Origins surpasse City. Warner Bros Games Montreal nous a réalisé un jeu excellent. Ne traînons pas, voici les points forts (+) et faibles (-) : + : le scénario, très bien ficelé et qui tient en haleine tout le long du jeu. Beaucoup de surprises !
+ : Le gameplay, toujours aussi jouissif avec ces combats et gadgets (non, le manque de nouveautés ne me dérange pas du tout !)
+ : Les graphismes, somptueux, les effets des tempêtes de neige, les panoramas, ruelles sombres... Les cinématiques, n'en parlons pas, elles sont à tomber !
+ : La durée de vie, gigantesque avec une longue quête principale et une multitude de missions secondaires, de "bonus" à collecter, tours à désactiver, évènements imprévus, mode défi et ses dérivés, le multijoueur...
+ : Les musiques, sublimes, très dramatiques et épiques.
+ : L'ambiance, très sombres, violente.
+ : Toutes les références à d'autre personnage du DCverse.
+ : Les personnages, tous très intéressant, Batman qui évolue, il prend bien cher tout au long de l'aventure, Le Joker n'a jamais été aussi fou, Bane est vraiment très...costaud ?^^ En gros, la plupart des assassins sont intéressant !
+ : Le nouveau mode détective, très jouissif et précis, on se prend pour un VRAI détective pour une fois !
+ : La taille de la map, énorme ! 2.5x plus grande que Arkham City ! Elle regorge de choses à faire et à trouver ! Qui a dit exploration ?
+ : Les fiches d'identifications et autres bonus, on prend un vrai plaisir à lire toutes ces informations sur les personnages, à regarder les étudier.
Et enfin, LE vrai point négatif pour moi : - : Il n'y a plus d'énigmes à analyser, ce qui est bien dommage (bon, il y a les symboles d'Anarky mais c'est pas encore la même chose.)
C'est à cause de ce dernier points que je ne lui ai pas mit LE 20/20.
Comme le prouve mon bon gros pavé césar, Arkham Origins est pour moi le meilleur des Batman Arkham, c'est un jeu à avoir à tous prix !
AirMonster5hep a dit (10 Janvier 2015 à 17:47)
Il y avait bien longtemps que je m’étais pas adonné au joie du Beat’Them’All et quoi de mieux que ce Charlie Murder, titre exclusif à la 360, pour redécouvrir ce genre.
Charlie Murder se concentre sur l’histoire d’un groupe de métal confronté à un déferlement de l’enfer sur Terre. On pense d’abord que ce speech faisant la taille d’un post-it est juste un prétexte pour tabasser du monstre, il n’en n’est rien. Le scénar’ est sympa et est suffisamment bien amené pour que l’on veuille le découvrir de fond en comble. Un aspect RPG est également présent et permet de renforcer son personnage en lui donnant diverses capacités. Bien pensé, on sent que notre perso gagne en puissance au fil de l’aventure, assez longue pour un jeu indé. Enfin, la soundtrack colle bien à l’ambiance et il est possible de jouer jusqu’à 4 sur un même écran.
Seul point négatif, c'est que ça devient trop répétitif parfois.
AirMonster5hep a dit (01 Janvier 2015 à 15:34)
Du bon et du moins bon, à l'image des quêtes annexes: certaines sont excellentes mais rares, la plupart des autres sont du FedEx: va chercher. Pas forcément génant car cela demande de déambuler dans l'environnement et son ambiance qui sont assez réussis: une ville, disons deux/trois quartier d'une relative vastitude, des passages sur les toits qui enrichissent le sentiment d'exploration, passage sur les toits non pas limités mais réaliste: on n'est pas dans dishonored et son blink. Se familiariser avec la ville prend du temps, rien que pour ça le jeu ne se fout pas de vous, certains passages sont réellement chauds à trouver lors de l'exploration de la ville.
Le début de certains niveaux sont vraiment excellents par le vertige qu''ils donnent: ça a l'air grand, on a peur de s'y perdre. Ce n'est pas le cas, et tant mieux, la première impression de vastitude marque et reste, c'est le plus important.
Donc des niveaux/missions excellents, et d'autres qui sans être mauvais, n'ont pas grand chose pour eux: peu d'ennemis ou trop facile à éliminer, niveaux de faible superficie, ambiance pauvre, enjeux faibles (=chercher des objets). Pour la moitié d'entre eux (il y en a 8, ça démarre vraiment à la missions 5)
l'IA est largement acceptable, quoi qu'un peu laxiste parfois (les frôlements ne sont pas détectés).
Je dirais que ce jeu vaut le coup en début de décôte (40e grand max) s'il n'était pas aussi court. Je suis resté sur ma faim.
J'ai passé un bon moment pour ma part.
Mais après le jeu aurait pu être plus développé, innovant (pour un thief).
AirMonster5hep a dit (01 Janvier 2015 à 15:16)
Je joue aux Splinter Cell depuis le tout premier, je suis un fan de la premiere heure.
Avec la sortie de Conviction, j'ai pris l'habitude de foncer dans le tas et de tuer tout le monde, quitte a me faire reperer.C'etait pas tres grave...
C'est pourquoi les premieres heures de jeu sur Blacklist ont été un veritable calvaire, j'ai ragé de voir que j'etais meme pas capable de passer la mission didacticiel du premier coup, il a fallu recommencer 15 fois !
Parce que oui messieurs, l'infiltration est de retour, oubliez vos mauvaises habitudes de Conviction, ca passera pas ici.
Rampez trop vite derriere un ennemi, il se retourne et il vous grille, approchez-vous de lui de face, la plupart du temps il vous capte meme si vous etes dans l'ombre, et la vous mourrez en une rafale ! ! !
Vous prendrez meme l'habitude de recharger votre dernier checkpoint tellement l'IA vous desosse si elle vous voit.
Fini les visées assistées a la tete de Conviction, la y faut bien prendre son temps pour pas rater le headshot, fini les munitions illimitées, fini la facilité.
Vous l'avez compris, Sam Fisher redevient un humain normal dans ce blacklist, et s'en prend plein son grade s'il se fait reperer. L'infiltration des anciens est là, on recommence plusieurs fois chaque passage, on observe, on contourne, on evite le contact, on assomme furtivement un garde, on cache le corps dans une benne, si on le laisse son compagnon le reveille, on escalade, on detruit les lumieres, on electrocute, on avance à pas de loup derriere un groupe d'ennemis en priant qu'il y en est pas un qui ait la mauvaise idee de se retourner, bref un Splinter Cell, un vrai.
AirMonster5hep a dit (30 Décembre 2014 à 23:34)
Un premier avis constructif pour éclairer les (peut-être) futur joueurs.
Globalement c'est un bon jeu, c'est clairement un Assassin's Creed Like version La Terre du Milieu. Beaucoup de point négatif mais aussi beaucoup de point positif ! C'est d'ailleurs par ces dernières que je vais commencer:
Les déplacements sont extra, c'est fluide, les mouvements sont beau et travaillés. Ce déplacer et chose aisé à travers les nombreuses ruines du Mordor.
Les combats, très bien chorégraphiés, propre et réagisse bien au reflex du joueur (parade au dernier moment, assassinat etc...)
Le monde Spectral, oh que oui! C'est purement magique, vous avez des pouvoirs mais n'êtes pas pour autant un surhomme. Plus votre puissance et vos pouvoirs augmenteront plus vous vous sentirez badass face aux groupes d'orques et d'uruks qui veulent votre tête.
Les "méchants pas beau" orques et uruks, très variées, ils réagissent à vos attitudes (des attaques peuvent faire fuir vos ennemis de peur), leurs discussions reflète bien leurs mentalités et les actes que vous accomplirez au Mordor auront un impacte sur ces derniers (meurtre de chef de guerre etc...)
L'environnement est sympathique, pas fofolle, mais on se retrouve clairement au Mordor lors de la première partie du jeu (je n'en dit pas plus pour éviter quelconque spoiler). Un peu plus de grotte et de chemin sinueux et cachés manque malheureusement ainsi que le côté crade ( les orques ne font pas le ménage hein), mais c'est vraiment histoire de chercher la petite bête^^!
Pour les points négatifs...
Les bugs de texture... non mais franchement? Ce genre de bug qui casse presque complètement le côtés immersif de ce jeux. Des murs totalement flou et j'en passe. Heureusement pas de bugs d'affichage des bâtiments, mais quelques-un concernant des créatures apparaissant juste sous mon nez.
Les boss sont ridicule (pas les chefs de guerres et capitaines qui sont vraiment puissant et parfois difficile à tuer) mais les boss! 3 Boss et 2 complètement inutile, grosse déception de ce côté là.
Les grands fans de Tolkien auront de quoi râler à certains moment, mais bon sa passe ! C'est qu'un jeu, rien n’égaleras jamais les œuvres d'origines. Mais gardez la surprise pour l'identité du spectre ;)
La durée de vie ma semblé correcte pour un jeu de cette envergure même si plus de missions principales aurait était les bienvenues.
Ma conclusion, c'est un jeu que j'attendais tout particulièrement et qui ne m'a pas fait autant rêvé que je l'espérais et d'ailleurs il y auras beaucoup de déçu. Il est quelques fois répétitif et c'est dommage, mais le mode de jeux est "un peu" prévu pour ça (création auto de chef uruks et orques)
J'ai étais déçu par les missions principales et les boss.
Mais passé tout sa il est vraiment extra ! Je le conseille aux fans d'Aventure-Action et à ce qui aimes l'univers de Tolkien.
Ps : le système Némésis, plutôt sympa ^^
AirMonster5hep a dit (26 Décembre 2014 à 01:30)
Batman Arkham City est l'exemple type de la suite qui surpasse son prédécesseur en corrigeant ses quelques défauts. Après un Arkham Asylum presque parfait, ce nouvel épisode apporte de nombreuses modifications à son aîné pour rendre l'expérience encore plus jouissive. Cela commence par l'ajout de nouveaux mouvements (désarmement, élimination depuis une grille...) et gadgets (charge électrique, grenade givrante...) pour varier davantage les approches. D'ailleurs, certains ennemis nécessitent une technique bien précise pour être vaincus. Ensuite, la map est plus intéressante à explorer que dans Asylum puisque, outre les énigmes du Riddler, on trouve une foule de missions annexes très variées mettant en scène plusieurs ennemis de Batman tels que Deadshot ou Bane. Enfin, les boss fights, sympathiques mais sans plus dans Asylum, sont justes anthologiques dans cette suite, avec une mise en scène très bien pensée et propre à chacun. Si on rajoute à cela un scénario très intéressant et riches en surprises, pas de doute, Batman Arkham City est bien un jeu d'exception que tout le monde devrait avoir essayé.
AirMonster5hep a dit (26 Décembre 2014 à 01:26)
Batman Arkham Asylum m'avait subjugué lors de sa sortie, et aujourd'hui encore, en y rejouant régulièrement, je m'aperçois que ce jeu a toujours autant d'effets sur moi. Magnifique, c'est l'adjectif qui décrit le mieux Arkham Asylum. Réalisé par des fans pour des fans, ce jeu est (encore aujourd'hui) la "simulation" vidéo-ludique que Batman et nous, ses disciples, méritons. Doté d'une ambiance grandiose et d'un scénario poignant, Arkham Asylum s'ancre parfaitement dans l'univers qu'est celui du Chevalier Noir. Batman a capturé le Joker, il le ramène à l'Asile, mais quelque chose cloche... Le Joker est de retour chez lui. Il s'échappe. Commence alors le jeu du chat et de la souris entre le grand Détective et le Clown Prince du Crime. L'aventure a une durée d'environ 8 heures en mode normal, très correcte, sans compter le nombre conséquent de trophée et de mystère à résoudre laissé par Edward Nigma, les Easter Eggs nombreux (des merveilles de références au Batverse), les défis...Niveau Gameplay, quel plaisir ! On prend rapidement goût au "cassage" de mâchoire et brisage de bras. On passe d'un ennemi à un autre avec une facilité déconcertante, l'utilisation supplémentaire des gadgets (que serait Batman sans un Batarang ?) rend le tout encore plus jouissif ! On se défoule littéralement contre les criminels internés et les Super Vilains. En parlant de Super Vilains, les boss vont du bon à l'inintéressant et ennuyant. On stresse dans les horribles cauchemar de Scarecrow, idem dans les égouts, demeure de Killer Croc... Et voilà Poison Ivy, sexy mais ennuyante. Les quelques criminels injectés du Titan ne sont pas insurmontables. Visuellement très beau, toujours aujourd'hui, les personnages sont très bien modélisés (tous sont classes), les décors ténébreux, les cinématiques somptueuses. Ce qui est le cas de la BO, elle est belle, sombre, on en est presque prit de désespoir des fois, en pensant à Gotham City, rongée par la criminalité. Des notes touchantes qui vont au coeur. Le scénario n'est pas transcendant, mais Paul Dini est au commande, donc c'est intense. On sent que le Joker donne du fil à retordre à Batman, il souffre autant mentalement que physiquement. La psychologie des deux personnages est développé, on comprend facilement les liens qui unissent le Criminel et le Justicier, ils sont inévitablement liés. Les gameurs y trouveront un bijou de jeu-vidéo, les fans de Batman et du DCverse une de ses plus sombres aventure pour leur plus grand plaisir.
Mention spéciale aux biographies et modèles 3D des personnages ainsi que et surtout au design/look de tous les personnages.
AirMonster5hep a dit (26 Décembre 2014 à 01:16)
Un jeu pop-corn, pour reprendre l'expression, où l'on aurait plus besoin d'un pot de ce fameux grignotage que d'une manette.
Il reste néanmoins un très bon jeu et le troisième opus est assez explosif. Il faut bien prendre ce jeu du bon côté, celui recherché par ses développeurs, c'est à dire un léger second degrés. Les cinématiques épiques ne manqueront pas de venir compléter cette atmosphère.
Côté jouabilité, je l'ai trouvé assez simple et rapide à prendre en mains. L'IA n'est pas mauvaise même si elle aurait pu être un peu plus poussée.
La modification des armes est assez fun et prenante.
Graphiquement, le jeu se défend très bien. Même s'il ne rivalise pas avec Killzone 3 par exemple.
Selon moi, cet opus n'est pas mauvais si on l'aborde sous l'angle voulu. Il est même un excellent jeu dans le genre.
Je lui attribue une note moyenne car même si c'est un très bon jeu, il aurait mérité d'être plus affiné dans son développement
AirMonster5hep a dit (26 Décembre 2014 à 01:12)
On retrouve parfaitement l'inspiration des célèbres romans de Stephen King et les influences du film de John Carpenter "L'Antre de la Folie" dans ce "Alan Wake" qui est, je dois dire, le jeu qui m'a marqué en cette année . Ce côté thriller d'action psychologique lui offre un statut unique dans un nouveau genre. Les scènes d'actions de type "survival horror" mixées avec une bonne dose d'action garnie d'un gameplay irréprochable et simple feront ravir toutes sortes de gamers. Niveau graphismes, le jeu est tout bonnement splendides, c'est un pur bonheur de s'avancer dans un sentier le flanc d'une montagne parsemé d'arbres, ajoutez à ça un immense col enneigé droit devant avec cette sensation qu'il est bien présent et ne fait pas seulement parti du "papier peint". Très honnêtement je serai contre un second opus, ayant tellement apprécier celui-ci, j'aurai peur que le studio finlandais Remedy Entertainment gâche un tel chef d'oeuvre.
Pour terminer, je voudrais souligné le double sens dans le titre "Alan Wake", si l'on ne prend que la première lettre du prénom et qu'on la dispose au nom, on obtient "A-Wake" (Awake) "se réveiller" en anglais.
AirMonster5hep a dit (25 Décembre 2014 à 21:23)
Killer is Dead est une déception.
Si on pouvait pardonner à Shadows of the Damned son gameplay bancal et le manque de profondeur de Lollipop Chainsaw, il est cette fois difficile de prendre la défense de Killer is Dead tant il a l'air de se complaire dans un manque de finition et d'ambition évident.
Pour la première fois, j'ai l'impression que Suda51 et son équipe de cinglés ont appliqué leur style sans savoir le doser, et sombrent de ce fait dans une auto-caricature involontaire.
On ne peut nier le travail remarquable abattu pour rendre l'esthétique attirante. Killer is Dead est très coloré, flashy, varié dans ses décors et profite d'un style assez proche des comics (à la manière de Killer 7). Sauf que la sauce ne prend pas, ou pas complètement. C'est bien beau de faire pleins de décors variés et barrés, mais il ne faut pas que cela se fasse au détriment de la cohésion. Tout le long de l'histoire, on est ballotté d'un coin à un autre sans trop savoir pourquoi, ni comment. Il est impossible de suivre avec attention le scénario tant il est décousu.
De toute manière, le scénario est aussi peu captivant que dans No More Heroes. Sauf que cette fois, il n'y a même pas un personnage charismatique et/ou attachant pour rattraper le coup. Et ne comptez pas sur la présence de dialogues énigmatiques (Killer 7) ou jouissifs (Shadows of the Damned) pour rester éveillé, ils ont été écris avec les pieds.
Et c'est là un des gros problèmes du fonds de Killer is Dead. Un jeu qui se prend bien trop au sérieux, bien trop bavard pour le peu qu'il a à raconter. On passe plus de temps à mater des cinématiques sans intérêt qu'à jouer.
Dans tous les jeux Grasshopper, le fond prime souvent sur la forme (généralement pour des raisons budgétaires), cette fois, les deux ont été bâclés. Le gameplay, bien que dynamique n'est même pas capable de satisfaire les férus de beat'em all (alors que Lollipop Chainsaw faisait un effort de ce côté) car trop classique, voire minimaliste (peu de combos (on matraque le bouton carré), personnage vissé au sol, répétitivité extrêmes des combats, mise en scène sans surprise, level design minable et incohérent).
Pour terminer le cahier des charges, parlons du mode Gigolo. Ces petites séquences pleines de promesses sur papier sont dans la pratiques complètement nulles. Que ce soit sur le plan ludique, esthétique, humoristique, voire même érotique, rien n'est bon. Elles ont l'air d'avoir été bâclées à la dernière minute et ne servent que de transitions balourdes entre deux missions.
Heureusement, Killer is Dead arrive à se rattraper en terme de contenu. Si la durée de vie de l'aventure principale est ridicule, l'intérêt peut être relancé par la présence de missions secondaires, pas forcément très fun, mais apportant un peu de variété. Il y a aussi les défis de Scarlett qui sont franchement corsés, ce qui devrait intéresser les fans de beat'em all. Enfin, il est possible de débloquer et d'acheter divers objets, costumes et d'upgrader Mondo. Quelques séquences sont également intéressantes, comme les boss, et certains passages sortant de l'ordinaire.
Sans oublier l’inénarrable bande son, à la fois électro, rock et classique qui prouve une fois de plus le talent inimitable de Akira Yamaoka.
Finalement, Killer is Dead n'est pas si mauvais, mais il échoue partiellement à nous proposer une expérience solide fun et captivante. Killer is Dead est typiquement le résultat d'un développeur créatif et doué, mais trop sûr de lui. Grasshopper mise à fond sur le fan service (univers barré, WTF permanent, personnage classe, dialogues énigmaiques, scénario capilotracté, ect...) et va même jusqu'à placer des références directes à leur productions antérieures (on entend une musique de Shadows of the Damned, la partie d'échec rapelle Killer 7, etc...). Seulement, tout ça sonne faux. Killer is Dead est une coquille vide, un jeu mal terminé qui a cru que faire n'importe quoi c'était artistique. Même dans le n'importe quoi, il y a de la cohérence, et ça Grasshopper l'a oublié.
Il serait temps pour Grasshopper de se réveiller et de remettre la machine à créativité en marche afin de ne plus réaliser des jeux sans âme comme Killer is Dead, destinés à caresser dans le sens du poil les fans du genre et qui oublient que l'essentiel n'est pas de répondre bêtement aux attentes des joueurs mais de les surprendre.