Mca a dit (20 Février 2022 à 19:40)
Ta dernière phrase peut résumer une bonne partie des JV, ce qui ne les rend pas mauvais, et peuvent être très bon dans cette catégorie. xD
Donc c'est un peu chelou comme argument final.
Mca a dit (04 Novembre 2021 à 12:25)
A moins de jouer sur émulateur c'est que tu n'étais pas tout à fait pile dessus, car oui les timings sont diablement précis sur le jeu. :D (un "perfect" sur une note - dans le sens d'une unique input, pas le rang global du mini-jeu - est de l'ordre d'une fenêtre de 5 ms si je m'en tiens à ce qu'indique le mini-jeu du lancer de pièce dans l'épisode 3DS, cette valeur peut potentiellement changer d'un mini-jeu à l'autre ceci dit, mais ça paraît très constant donc je pense pas que ça soit le cas. Pour faire la comparaison, beatmania IIDX qui est réputé très strict a une fenêtre de 20ms pour le GREAT coloré, la meilleure note).
Il faut savoir qu'il y a aussi des sortes de "demi-ratés" dans le jeu, ou "demi-réussi", l'animation est légèrement différente d'un "réussi" et le son moins claquant et complet généralement. Ca compte comme un raté pour les Perfect (sans ratés).
La notation avant la version 3DS n'était pas claire et assez punitive oui, il faut globalement réussir tous les types de coups proposés par un mini-jeu, et si on foire certains "moments clés" que chaque mini-jeux ont, on est assuré d'avoir un "essaie-encore" ou un "Ok" même si l'on a réussi parfaitement tout le reste. C'est en tout cas ce que je pense avoir dégagé de ma longue expérience sur tous les opus de la saga. Depuis la version 3DS c'est beaucoup plus clair et limpide: c'est simplement une barre de score à remplir.
Avec beaucoup d'acharnement, de patience, de concentration, et de mémorisation, les perfects sont faisables, mais c'est très difficile et stressant ouais. xD
Mca a dit (28 Janvier 2019 à 23:47)
Normalement hermétique au feeling des jeux de Mizuguchi (je parle surtout de Rez), je me suis laissé prendre par ce Tetris Effect, et je n'ai pas été complètement déçu.
Alors que Rez, en dépit de tout le bien que j'en avait entendu, m'avait laissé de marbre (et pourtant je suis friand de ce genre de trip), avec un bon son et dans le noir, Tetris Effect fait effectivement son boulot, et nous happe littéralement dans une autre dimension à certains moments.
Le principe de ce Tetris? Pas grand chose, si ce n'est tout un habillage quasi-hypnotique, et Dieu que l'habillage peut être important. Certes, on a beau dire -et à raison- que ce qui est affiché ne fait pas tout dans un jeu vidéo (graphismes, DA... ), ça peut pourtant plus que drastiquement métamorphoser une expérience de jeu, et on a un exemple prégnant de plus avec cet Effet Tetris.
Un feu d'artifice numérique qui évolue dans un gloubi-boulga de sons produits par les inputs du joueur. En général je trouve ça artificiel et peu efficace.
Pourtant on ne sait comment, la magie opère ici, une vague s'amène et nous transporte, confondant complètement les rotations des Tetriminos avec la musique, et alignant les notes invisibles sur des décors envoûtants.
La réflexion implacable et rapide de Tetris, couplé à un effet de flow artistique qui irait plutôt dans le sens de la zénitude, nous plongent paradoxalement dans un effet d'entre-deux totalement indescriptible.
De la poudre aux yeux? Peut-être. Il faut l'avouer, même au minimum, à force d'envoyer des particules luminescentes dans tous les sens, le jeu perd en visibilité.
Les prestidigitateurs experts en disparition de ligne se tourneront ainsi vers une version plus claire et net, et aussi plus rapide et réactive.
Enfin, si l'effet Zone est finalement clairement un gadget qui en plus simplifie la mise, il s'insère tout naturellement dans le mode aventure du jeu, duquel il reste le seul fidèle d'ailleurs.
Non monsieur, pas de ça dans le mode classique, qui comme son nom l'indique, permet de jouer à un Tetris avec des règles à l'ancienne, pour peu qu'on bidouille aussi les paramètres de jeu.
D'autres modes assez intéressants permettent aussi de mieux appréhender la profondeur du jeu, notamment le mode "Clean Up", qui aurait pu être un véritable puzzle game si l'on avait pu choisir d'enlever la limite de temps.
Au final il faut donc bien comprendre que ce Tetris Effect n'est pas juste une version HD ou ultime, mais tout simplement une expérience originale, qui atteint certes assez vite ses limites (le concept s’essouffle forcément assez vite une fois qu'on a vu quelques fois chaque niveau), mais qui pourra laisser une marque chez certains joueurs.
Comme un bon moment de pure dope cocaïnée pendant le nirvana de la leçon de Yoga.
Mca a dit (25 Octobre 2018 à 19:00)
Sympathique gros best-of de la saga WarioWare, on y retrouve vraiment le meilleur de toute la saga, et sous presque toutes ses formes grâces aux nombreuses fonctionnalités de la 3DS.
Il n'empêche que pour ceux qui ont suivis la série jusqu'ici (ou tout du moins l'épisode Wii, GBA, et DS), le résultat est assez largement dispensable vu que même les nouveaux mini-jeux me semblent être des recyclages ou des détournements d'anciens mini-jeux WarioWare.
Les seuls réels modes qui mettront les vétérans aux aguets, en plus des sempiternels modes regroupant tous les mini-jeux, ou bien avec une seule vie imposée, sont tout d'abord le mode "Wario s'en mêle". Ce dernier permet à Wario de décontenancer le joueur via des actions parfois douteuses, mais le plus souvent surtout gênantes pour la lisibilité sur l'écran. Heureusement, il nous est donné la possibilité de nettoyer ces bavures selon quelques interactions précises, et de temps en temps on a le droit à un joker annulant toute attaque du moustachu.
Ce mode rajoute un peu de piment à une recette déjà trop vu, et surtout peut-être trop étalée dans cet opus (la faute finalement à son atout: beaucoup de mini-jeux, qui deviennent finalement trop de mini-jeux). Une fois qu'on connaît les mini-jeux et les gênes occasionnés dans ce mode, c'est comme si le jeu n'avait plus de secret pour nous et perd soudainement pas mal de sa saveur. Un constat qu'on peut réitérer sur d'autres modes et quelque soit l'épisode de la saga.
Le second mode encore plus intéressant, c'est le mode "Non-Stop". Comme son nom l'indique si bien, les mini-jeux ici s'enchaînent sans aucun temps mort, et cela en profitant du double écran de la console. Ainsi lorsqu'un mini jeu se termine sur l'écran du bas, un autre débute sur l'écran du haut. Ceci donne l'impression qu'on arrive à la finalité de WarioWare, à son rythme le plus endiablé et celui qui lui correspond le mieux. Chaque situation défile l'une sur l'autre, pour donner lieu à un festival d'absurdités, une course aux réflexes et au jeu instantané comme on voit rarement. Dommage que la vitesse monte très vite et que ce mode ne donne pas l'occasion de plus tester son endurance.
Enfin, ce qui sauve réellement cet épisode n'est autre qu'un recyclage du délaissé Game & Wario, j'ai nommé "Gamer Furtif". Difficile d'en parler plus que ça tant le mini-jeu mérite la surprise naïve de celui qui s'y essaie pour la première fois. Mais pour moi c'est tout simplement l'éclat, le coup de génie de WarioWare.
En faisant du jeu une mise en abîme, on arrive à un concept assez fascinant de double jeu qui profite cette fois-ci véritablement au maximum de l'avantage du double écran.
On joue aux mini-jeux WarioWare, tout en jouant à l'extérieur du "virtuel" dans la diégèse du jeu, à un autre jeu de cache-cache.
C'est bourré d'animations, de blagues, et d'idées pour surprendre un joueur même après une heure passée sur ce mode. Les effets sonores sont géniaux et exagèrent parfaitement la situation.
Situation qui renvoie en plus à un moment que je pense de nombreux autres joueurs ont eux-même déjà vécu en vrai. Et c'est un autre point qui rend ce Gamer Furtif d'autant plus croustillant.
Enfin sans trop rentrer dans le sujet, même le gameplay est bien pensé pour rester crispant et apporter de la tension, même quand on connaît très bien tous les évènements qui peuvent arriver. Honnêtement les p'tits gars de Nintendo pourrait faire presque un jeu entier sur ce concept, en variant les thématiques et les situations de jeu par exemple. C'est comme si on découvrait une toute nouvelle voie entière que pourrait emprunter avec brio WarioWare.
Une chose est sûre, après ces deux rétrospectives du studio que sont ce WarioWare, et Rhythm Paradise Megamix, on attend avec grande hâte de véritables nouveaux opus. Car je suis convaincu que ces deux sagas méritent encore de l'attention, et ne nous ont toujours pas tout dévoilé de leurs possibilités d'idées originales ou malines!