Mijak a dit (27 Août 2024 à 14:50)
Une vraie expérience d'immersion, l'ambiance est superbement transmise. Pour le gameplay, perso ça me va, justement je ne voulais pas le faire parce que je m'attendais à un jeu d'action, mais les combats sont pas omniprésents. Je joue en facile (osef les combats, c'est pas pour ça que je suis là), et c'est déjà du challenge (certains combats me donnent des sueurs vénères). Les passages horrifiques (tardifs) sont heureusement assez courts, l'angoisse est passagère, mais plus et j'aurais tout lâché.
Niveau scénar et narration, cette immersion psychotique est intrigante, forcément originale, dérangeante aussi. La façon dont on apprend très progressivement le contexte, le passé de Senua, et son histoire avec Dillon, est agréable, même si le doublage anglais fait qu'en plein combat j'ai rien écouté ni compris à ce qui se disait (attention prise par autre chose un peu).
Je sais pas si c'est normal, mais je n'ai eu aucun tuto de touches ni rien vis à vis du combat (à part légère/lourde qu'on peut voir dans les options), il y a pourtant des subtilités; avec la course et le brisage de boucliers. Mais du coup ça renforce aussi l'immersion, de n'avoir aucun icône pour presser F ou E quand il faut. Côté immersion aussi, l'animation des visages est folle, même s'il y en a peu, c'est un régal et ça donne envie de voir ça dans tous les jeux.
Les casse-tête sont un peu répétitifs certes mais les décors pas tant, donc ça ne dérange pas, de plus vu que c'est basique, ce n'est pas un calvaire. Et néanmoins ça demande de la perspicacité, pour utiliser le décor, la lumière, la perspective (et le sens de l'orientation, même si c'est linéaire, parfois s'y retrouver demande d'être attentif, parce qu'il n'y a pas d'indicateur).
Je pense que se concentrer sur le gameplay/la mécanique purement pragmatique du jeu c'est passer à côté de ce qu'il raconte et de son intérêt.
PS : juste pour dire, en tant que concerné, un mode daltonien n'aurait pas été du luxe. Parfois dans le décor les nuances sont juste infimes et le contraste inexistant.
AmauB a dit (23 Août 2024 à 22:14)
Bien meilleur que les deux premiers, à mon sens. C'est simple, on a tout le positif du deux, avec de grandes améliorations, et un contenus gigantesque.
On est sur une légère amélioration graphique, qui rend l'exploration de Rome bien plus plaisante qu'elle ne l'était pour le deux, et des personnages moins "terrifiant" avec leurs grandes bouches.
A part ça : on est sur un scénario à la hauteur du 2 voir même meilleur. On se prend pas la tête à assassiner tout un petit nombre de personne qui arrive comme ça par magie, mais on reste sur un ennemie fixe tout le long du jeu, ce que je trouve déjà, "plus facile" à suivre. Le 2 nous proposait plus une sorte de chasse à travers différentes ville, ici, on reste sur une seule et même ville, dont on fait tomber petit à petit l'influence qu'à cet ennemi.
Sinon, niveau gameplay, bah on ne peut pas s'ennuyer. Niveau contrôle du personnage on est sur le même type qu'avec AC 2 mais sur des combats bien plus dynamique, avec des sortes de combos ce qui ajoute plus de dynamisme. Sinon, dans Rome, on est sur des quêtes annexes, par dizaine et dizaine. C'est simple, au début j'étais complètement perdus sur tout le contenus qui existe dans ce jeu (peut-être trop). Ce que je reproche, c'est que beaucoup de contenus annexe n'apporte aucune utilité, voir même ne sert à pas grand chose. On a un peu l'impression de combler le vide avec plein de truc, qui donne un résultat légèrement fouillis. Après ça été un plaisir de tout faire.
On a aussi un nouveau système de synchronisation, avec des défis pour avoir le 100%, et certains sont vraiment chaud. C'est sympa et ça rajoute de la difficulté, presque inexistante dans le 2.
La fin est juste incroyable, avec un cliffhangher qui ne vous laissera pas de marbre, et décrochera pas mal de mâchoires.
Franz26 a dit (23 Août 2024 à 07:35)
Jeu ain-D développé par Maddy Thomson, Céleste bénéfice d’une visibilité accrue sur cette scène hyper concurrentielle grâce au précédent succès de son auteur : Towerfall Ascension. Depuis, une petite équipe s’est formée et a donné naissance au studio « Extremely OK Game ». Mais c’est bien au monsieur que l’on doit le plus gros du travail réalisé. Un tour de force spectaculaire, pour l’un des meilleurs plateformers de ces dernières années ! Prenez vos crampons et suivez-moi dans cette ascension vertigineuse du mont Céleste.
Après une introduction minimaliste nous présentant brièvement la quête spirituelle de la petite Madeline, on rentre directement dans le vif du sujet. Plateformer pur et dur mêlant habilement réflexes, sens du timing et réflexion, il ne faut que quelques minutes pour comprendre les mécaniques principales du gameplay… et le dur labeur qui nous attends ! Si la prise en main est immédiate, basée sur une palette d’actions volontairement épurée : saut, dash et escalade, les premiers revers sont tout aussi précoces. « Die & retry » dans sa forme la plus traditionnelle, Céleste place l’apprentissage par l’échec au cœur de son gameplay. La mort fait donc partie intégrante du jeu, et les tableaux s’enchaînent plus ou moins difficilement en fonction de votre dextérité et sens de l’observation. Heureusement, aucun temps de chargement ne se mettra en travers de votre périple et Madeline répond au doigt et à l’œil, conditions indispensables pour progresser vers le sommet. Et si achever l’ascension se révèle assez abordable, collecter les fraises bonus s’avère une toute autre histoire ! Souvent bien cachées, leur cueillette impose souvent des contraintes supplémentaires parfois écœurantes ! Un pan du jeu optionnel mais très gratifiant. Et je ne vous parle même pas des « face B » faisant passer la première traversée du niveau pour une randonnée champêtre, ni du dernier chapitre optionnel où le degré d’exigence atteint son paroxysme. De quoi refroidir les plus fervents amateurs de challenge, et établir une durée extrêmement variable selon votre investissement.
Dit comme ça et malgré une jouabilité millimétrée, même si le stick de la Switch en mode « nomade » génère quelques imprécisions rageantes, rien ne distingue pour l’instant Céleste des autres plateformers qualis du medium. C’est pourtant bien dans ses idées de level et de game design que le titre de Maddy Thomson va se démarquer. Le jeu se découpe en niveaux, chacun composés d’une multitude de petits tableaux entremêlés à la manière d’un Metroid. Outre une thématique visuelle forte, ils introduisent à chaque fois quelques éléments de gameplay spécifiques afin de renouveler adroitement l’expérience. Le joueur doit donc composer avec des mécaniques nouvelles venant sans cesse complexifier son cheminement. Pourtant, les défis insurmontables aux premiers abords s’appréhendent à terme comme de simples formalités : preuve d’une courbe de progression et d’apprentissage très bien maitrisée.
En terme de réalisation on retrouve un pixel-art épuré dans la lignée d’un Towerfall. Passé le cachet visuel et nostalgique, cette simplicité permet aussi de ne pas surcharger les écrans et d’apprécier au mieux les obstacles. La variété des décors se matérialise à travers une palette de couleur propre à chaque chapitre, et on saluera également les magnifiques artworks ponctuant les rares dialogues et cinématiques. En résulte une ambiance mélancolique et mystérieuse, soutenue par une bande son parfaitement réussie. Des thèmes variés, adaptés à la situation et à l’état d’esprit de notre héroïne. Ils accompagnent avec brio le voyage, même si la difficulté de ce dernier aura souvent tendance à les éclipser.
Modèle de level et de game design, doté d’une prise en main grisante, Céleste emmène le genre du plateformer 2D à très haute altitude ! Une ascension démesurée, maitrisée mais éreintante, complètement addictive. Vos pouces vont souffrir, oui, mais l’accomplissement vaut bien quelques ampoules ! Habillé d’une esthétique rétro agréable, son ambiance atypique et son intrigante histoire - sujette à interprétation - ne vous laisseront pas indifférent. A condition d’accepter cette proposition ludique hardcore. Soyez prévenu.
chrebie a dit (22 Août 2024 à 23:22)
Beaucoup de nostalgie lorsque j'ai relancé ce jeu, des souvenirs du Shufflepuck café Original auquel j'ai joué sur mon Atari ST. L'esprit reste le meme, mais domage que le jeux soit un peu long et repetitif, on a envie de passer au concurrent suivant et les techniques utilisés par chaque concurrent ne sont pas assez varié, ce qui rend le jeu parfois monotone.
Nimphelot a dit (22 Août 2024 à 09:44)
C'était vraiment pas terrible, très simple et les monologues... pfff on souffle, permettez-moi l'expression : enculage de mouches.
Et pourtant regardez-moi le refaire pour obtenir les derniers succès... non vraiment la définition du masochisme.
Franz26 a dit (20 Août 2024 à 12:11)
Bon, je vais m'atteler sous peu à une petite review pour honorer cet excellent jeu, mais j'y vais aussi de mes petites statistiques histoire d'exposer ma souffrance :
- 157 fraises récupérées
- 5 faces B terminées
Et après 5 150 morts et plus de 20h de sessions acharnées, je n'avais pas la force d'aller plus loin.
J'ai quand même tâté du dernier chapitre, mais un pote m'a vite découragé en me décrivant ce qui m'attendait...
En soit rien d'insurmontable en "hard tryant" comme un porc, mais le mental ne suivait plus ! Ni l'intérêt que j'y trouvais. On s'arrête donc là, satisfait et avec une sensation de devoir accompli malgré tout !
Dreadz23 a dit (07 Août 2024 à 09:44)
@i7b : Moi j'ai vu une fusée décoller et je suis grandement satisfaite ^^ Je pense que c'est l'objectif du jeu.
Je viens aussi de découvrir qu'il y a 4 fusées donc bon. xD
Lady_Blue a dit (03 Août 2024 à 01:41)
Il n'y a pas vraiment d'histoire... Mais sinon les "ennemis" sont angoissants, s'il y a une histoire c'est à propos des humains que l'on croise, mais sinon le jeu est à couper le souffle niveau paysage ! C'est superbe
Au final ce jeu est beaucoup mieux à jouer en co-op plutôt que seul.
Le jeu est simple, bien plus simple que le 1 mais les défis quant à eux sont difficiles pour certains.
Cliffhunter a dit (01 Août 2024 à 17:56)
Le style graphique est adorable, la mécanique sympathique et intuitive. Je regrette juste un peu le côté décousu et le fair qu'on n'ait pas vraiment l'occasion de créer une carte du monde harmonieuse en fin de partie. Ça aurait été un petit plus appréciable avec une vraie sensation d'accomplissement.