8.5 h
14 h
37.5 h
Celeste est un jeu développé par Matt Thorson, créateur de Towerfall Ascension. Il s'agit d'un platformer dans lequel il faut atteindre le sommet d'une montagne dans plus de 600 niveaux sur huit chapitres réservant de nombreux secrets.
Merci à EricLowry qui a créé cette fiche
Que voici un jeu exigeant ! La quintessence du gameplay millimétré dans lequel un simple pixel sépare la victoire de la défaite.
Version Playstation 4 11 h de jeuJ'avais adoré les niveaux chronométrés de Rayman Legends et Origins, qui demandaient un peu de persévérance, des réflexes, et un apprentissage du level-design.
Dans Celeste, c'est le même genre, mais poussé à l'extrême. Avec sa palette pixel-art, certes magnifique, on est pas là pour apprécier la balade, mais bien pour déjouer les pièges retors qui se hissent entre l'héroïne et le sommet de la montagne qu'elle doit gravir.
Le col de l'Eychauda en tongs à côté, c'est pour les débutants.
Croix directionnelle, saut, dash puis double-dash et enfin la gâchette pour s'agripper aux parois. C'est tout ce que la manette permet de faire et c'est suffisant car à cœur vaillant rien d'impossible. Et il faudra persévérer pour atteindre la cime du mont Celeste.
Les développeurs ont fait preuve de tout le machiavélisme possible et imaginable pour rendre l'ascension dure, mais ludique et absolument jouissive. Telle une mélodie, la traversée des niveaux se fera sur un rythme sans fausses notes sous peine de recommencer encore et encore. Mais chaque tableau terminé apportera sa dose de dopamine et on en redemandera jusqu'à plus soif.
600 niveaux répartis sur 8 mondes, autant dire qu'il y a de quoi faire et, chapeau bas encore une fois, pour avoir réussi à créer des niveaux toujours variés même si certaines mécaniques reviendront.
Des éléments du décor viendront pimenter l'expérience, comme les plumes qui permettent de voler pendant un court instant au prix de slaloms infernaux, les cristaux et/ou les bulles qui permettent de réinitialiser la jauge de dash en plein air, etc... de quoi donner des sueurs froides et de quoi forcer joueurs et joueuses à préparer un plan à l'avance pour arriver à la fin d'un niveau.
Quelques phases de duel contre des "ennemis" viendront encore diversifier le gameplay et seront des passages d'anthologie, qui vous mettront à bout de souffle.
La frustration n'a jamais montré le bout de son nez pendant ma partie, même si sur PS4 j'ai éprouvé plus qu'à mon tour l'envie de fracasser ma manette, car le stick directionnel requiert un doigté au nanomètre sur certains sauts. On jurerait avoir pointé en diagonale ? Que nenni on part tout droit et c'est la mort.
Là où Celeste surprend encore, c'est sur son scénario ! Oui, c'est fou mais l'écriture, l'histoire et la thématique sous-jacente, à savoir la dépression, sont très habilement contés ici. Appuyée par des musiques géniales, cette thématique prend encore plus de poids et de sens.
Une expérience grandiose et grisante, qui met une sacrée claque et fait relativiser sur le skill que l'on pense avoir atteint. J'avoue ne pas avoir le jus pour poncer le titre jusqu'à la moelle et récupérer les fraises restantes, les gemmes et les faces B des niveaux.
2840 morts, en 11h33min... Pas de quoi être fier ! Quoi que ?
Tu devrais t'essayer aux faces B, elles concentrent toute la quintessence du gameplay :). Et évidemment, le compteur de morts va certainement atteindre les 5 chiffres...
Version Playstation 4 60 h de jeuPour ma part, chapitre 9 inclus (que je te conseille fortement, il est absolument incroyable, bien que très difficile), 13000 morts étalés sur près de 60 heures de jeu pour 178 fraises.
Dans ce cas je vais juste me faire une pause avec un autre jeu totalement différent histoire de faire retomber ma tension artérielle en dessous de 17, puis je reviendrai sur Celeste un peu plus tard ! Ça donne envie mais le run que je me suis tapé a été super intense finalement, j'ai besoin d'un Animal Crossing.
Version Playstation 4 11 h de jeuJe comptais m'y mettre entre mon gros jeu du moment (Zelda BOTW) et mon prochain (mes, en fait : FF7 et 8 remastered). Histoire de profiter d'une belle et plus courte expérience au milieu de ces gros investissements en temps de jeu... Mais apparemment Celeste ne sera pas une balade de santé ! Qu'à cela ne tienne, ça fait trop longtemps qu'il est dans ma liste des prio et la review de Benben ne fait que me conforter. ^^ A voir ensuite si j'exploite le jeu jusqu'à la moelle ou si, comme Benben, j'aurais besoin de souffler et faire un break (plutôt qu'animal crossing je recommande la spéciale gon17, à savoir un étalement sur 12 ans de Xenoblade chronicles => très soft et reposant niveau intensité de jeu).
Version Playstation 4@Benben Tu t'es arrêté à la fin de l'histoire, après avoir terminé le chapitre 7 ? Si tu t'y remets un jour, lorsque ta tension ira mieux (:p), je te conseille de faire le chapitre 8 (chapitre bonus), puis de commencer les faces B dans l'ordre, dont la difficulté progresse de manière assez logique par rapport à ce que tu auras vécu pour l'histoire.
Version Playstation 4 60 h de jeuEn revanche, je te déconseille d'entamer le chapitre 9 avant d'avoir terminé toutes les faces B, tant ce DLC est long et d'une difficulté redoutable.
J'ai eu la mauvaise idée de le faire trop tôt, je m'en suis mordu les doigts... Et la manette :D
Oui je me suis arrêté à la fin du chapitre 7 ! Je crois que je vais me faire des niveaux en mode casse-croute par-ci par-là histoire de rester serein ah ah.
Version Playstation 4 11 h de jeuConseil bien reçu pour la suite, chapitre 8 puis faces B (il m'en reste à débloquer donc ça veut dire refaire certains niveaux déjà).
Tu as finalement pu terminer le chapitre 9 ?
Oui, je l'ai terminé, en 14 heures et 4000 morts :D. Il y a près de 100 tableaux pour ce seul chapitre, je ne pensais pas repousser si loin ma persévérance. C'est le seul chapitre sans face B ni C, mais il n'en n'a pas besoin...
Version Playstation 4 60 h de jeuIl y a une fraise à récupérer dans le chapitre 9, mais quand j'ai vu ce qu'il fallait faire, je me suis dit "un jour, peut-être". Et ce jour n'est pas encore arrivé :p.
Si jamais tu es intéressé, j'ai fait le guide du platine (et donc du jeu) sur le site de PSTHC. Pour moi ce jeu est un coup de cœur absolu, j'en ferai des éloges à n'en plus finir *_*.
Je me retrouve dans ton commentaire Benben. Quel magnifique jeu ! Dur mais faisable. Du moins, pour le finir. Pas comme un Cyber Shadow qui m'a rendu fou et que j'ai abandonné au chapitre 8.
Version PC 20 h de jeuJe l'ai fini à peu près pareil, en 10h56, 2835 morts et 59 fraises / 175. Pas fait le chapitre 8, je suis bloqué, j'ai pas les 4 cœurs. Je suppose que ce sont des items cachés dans les niveaux.
J'ai juste réessayé le niveau 1 pour le moment. Ca m'a paru tout de suite plus facile. Je suis passé de 5 à 15 fraises. Je ne vois vraiment pas où sont les autres par contre, je vais devoir tricher sur Youtube...
J'ai essayé la Face B de ce niveau 1, c'est juste trop chaud. Tu dois être un peu maso Touket :D J'imagine même pas la difficulté pour les niveaux 3, 5 et 7.
Bon, je vais m'atteler sous peu à une petite review pour honorer cet excellent jeu, mais j'y vais aussi de mes petites statistiques histoire d'exposer ma souffrance :
Version Nintendo Switch 20 h de jeu- 157 fraises récupérées
- 5 faces B terminées
Et après 5 150 morts et plus de 20h de sessions acharnées, je n'avais pas la force d'aller plus loin.
J'ai quand même tâté du dernier chapitre, mais un pote m'a vite découragé en me décrivant ce qui m'attendait...
En soit rien d'insurmontable en "hard tryant" comme un porc, mais le mental ne suivait plus ! Ni l'intérêt que j'y trouvais. On s'arrête donc là, satisfait et avec une sensation de devoir accompli malgré tout !
Jeu ain-D développé par Maddy Thomson, Céleste bénéfice d’une visibilité accrue sur cette scène hyper concurrentielle grâce au précédent succès de son auteur : Towerfall Ascension. Depuis, une petite équipe s’est formée et a donné naissance au studio « Extremely OK Game ». Mais c’est bien au monsieur que l’on doit le plus gros du travail réalisé. Un tour de force spectaculaire, pour l’un des meilleurs plateformers de ces dernières années ! Prenez vos crampons et suivez-moi dans cette ascension vertigineuse du mont Céleste.
Version Nintendo Switch 20 h de jeuAprès une introduction minimaliste nous présentant brièvement la quête spirituelle de la petite Madeline, on rentre directement dans le vif du sujet. Plateformer pur et dur mêlant habilement réflexes, sens du timing et réflexion, il ne faut que quelques minutes pour comprendre les mécaniques principales du gameplay… et le dur labeur qui nous attends ! Si la prise en main est immédiate, basée sur une palette d’actions volontairement épurée : saut, dash et escalade, les premiers revers sont tout aussi précoces. « Die & retry » dans sa forme la plus traditionnelle, Céleste place l’apprentissage par l’échec au cœur de son gameplay. La mort fait donc partie intégrante du jeu, et les tableaux s’enchaînent plus ou moins difficilement en fonction de votre dextérité et sens de l’observation. Heureusement, aucun temps de chargement ne se mettra en travers de votre périple et Madeline répond au doigt et à l’œil, conditions indispensables pour progresser vers le sommet. Et si achever l’ascension se révèle assez abordable, collecter les fraises bonus s’avère une toute autre histoire ! Souvent bien cachées, leur cueillette impose souvent des contraintes supplémentaires parfois écœurantes ! Un pan du jeu optionnel mais très gratifiant. Et je ne vous parle même pas des « face B » faisant passer la première traversée du niveau pour une randonnée champêtre, ni du dernier chapitre optionnel où le degré d’exigence atteint son paroxysme. De quoi refroidir les plus fervents amateurs de challenge, et établir une durée extrêmement variable selon votre investissement.
Dit comme ça et malgré une jouabilité millimétrée, même si le stick de la Switch en mode « nomade » génère quelques imprécisions rageantes, rien ne distingue pour l’instant Céleste des autres plateformers qualis du medium. C’est pourtant bien dans ses idées de level et de game design que le titre de Maddy Thomson va se démarquer. Le jeu se découpe en niveaux, chacun composés d’une multitude de petits tableaux entremêlés à la manière d’un Metroid. Outre une thématique visuelle forte, ils introduisent à chaque fois quelques éléments de gameplay spécifiques afin de renouveler adroitement l’expérience. Le joueur doit donc composer avec des mécaniques nouvelles venant sans cesse complexifier son cheminement. Pourtant, les défis insurmontables aux premiers abords s’appréhendent à terme comme de simples formalités : preuve d’une courbe de progression et d’apprentissage très bien maitrisée.
En terme de réalisation on retrouve un pixel-art épuré dans la lignée d’un Towerfall. Passé le cachet visuel et nostalgique, cette simplicité permet aussi de ne pas surcharger les écrans et d’apprécier au mieux les obstacles. La variété des décors se matérialise à travers une palette de couleur propre à chaque chapitre, et on saluera également les magnifiques artworks ponctuant les rares dialogues et cinématiques. En résulte une ambiance mélancolique et mystérieuse, soutenue par une bande son parfaitement réussie. Des thèmes variés, adaptés à la situation et à l’état d’esprit de notre héroïne. Ils accompagnent avec brio le voyage, même si la difficulté de ce dernier aura souvent tendance à les éclipser.
Modèle de level et de game design, doté d’une prise en main grisante, Céleste emmène le genre du plateformer 2D à très haute altitude ! Une ascension démesurée, maitrisée mais éreintante, complètement addictive. Vos pouces vont souffrir, oui, mais l’accomplissement vaut bien quelques ampoules ! Habillé d’une esthétique rétro agréable, son ambiance atypique et son intrigante histoire - sujette à interprétation - ne vous laisseront pas indifférent. A condition d’accepter cette proposition ludique hardcore. Soyez prévenu.