Les niveaux sont liés à votre temps total.
| Niveau | Temps de visionnage : |
|---|---|
| Amateur | 0 à 3 jours |
| Débutant | 3 jours à 1 semaine |
| Professionnel | 1 semaine à 1 mois |
| Mini-geek | 1 à 2 mois |
| Geek puissance 2 | 2 à 3 mois |
| Geek puissance 3 | 3 à 4 mois |
| Geek puissance 4 | 4 à 5 mois |
| Geek puissance 5 | 5 à 6 mois |
| Geek puissance 6 | 6 à 7 mois |
| Geek puissance 7 | 7 à 8 mois |
| Geek puissance 8 | 8 à 9 mois |
| Geek puissance 9 | 9 à 10 mois |
| Geek puissance 10 | 10 à 11 mois |
| Geek puissance 11 | 11 mois à 1 an |
| Super Geek | 1 à 2 ans |
| Geek God | Supérieur à 2 ans |
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Franz26 a dit (23 Décembre 2025 à 08:40)
Décembre 2025, après deux décennies de disette Metroid Prime 4 débarque enfin sur Nintendo Switch (2). De mon côté je raccroche les wagons avec un sacré train de retard, afin de dépoussiérer ma Game Cube et poursuivre la découverte des Metroid Prime avec le deuxième opus : « Echoes ». Si la transition 3D en vue subjective du premier épisode ne m’avait pas totalement convaincu, l’expérience globale s’était révélée très satisfaisante tant il était impossible de remettre en question les immenses qualités du titre. Retour en 2004 : fort du succès critique du premier volet, révolutionnaire, les équipes de Retro Studio nous proposent une suite maitrisée qui ne dépaysera pas les joueurs.
Débarquant à nouveau sur une planète austère et inconnue, notre chasseuse de prime galactique va se faire mystérieusement délester de son équipement avant de débuter une exploration épique emplie de dangers. A la recherche des modules de combinaisons éparpillés aux quatre coins de la planète, la progression reprend ainsi toutes les composantes de Metroid Prime premier du nom. Une virée solitaire où le mysticisme s’imbrique avec une faune et une flore bio-organique incroyables, mêlée à une civilisation perdue intrigante et à un nouvel ennemi : les « Ings ». Un synopsis à découvrir essentiellement via l’analyse spectrale des objets et de l’environnement, imposant ainsi des sessions de lecture austères coupant le rythme de l’action. Bis repetita.
Mais l’univers et l’ambiance du titre se veulent toujours aussi travaillés, profitant d’une réalisation parfaite dans la continuité du premier opus. Une technique sans faille dotée de textures magnifiques, d’effets visuels incroyable et d’une fluidité irréprochable. La GameCube crache ses poumons pour nous offrir l’un des plus beaux jeux du support, bien que l’évolution visuelle ne soit pas flagrante. La direction artistique est loin d’être étrangère à ce constat dithyrambique. Un peu moins colorée que précédemment, elle reste en parfaite en cohérence avec la nouvelle mécanique principale du titre : l’éther sombre.
Metroid Prime 2 : Echoes mise sur un concept axé autour de l’ombre et de la lumière. En effet, de nombreux portails dimensionnels balisent le périple et permettent d’alterner entre l’univers « normal » et son penchant ténébreux. Ce dernier, empli d’Ether, possède une atmosphère hautement toxique et son exploration se veut bien plus oppressante. Si le design change radicalement entre les deux univers, leur construction reste relativement similaire puisqu’ils fonctionnent en miroir, où chaque action dans le monde ténébreux permet souvent de débloquer une impasse côté lumière. Une interaction très bien construire, même si les nombreux allers retours et la liberté offerte par le procédé peuvent déstabiliser.
En effet, l’absence quasi-totale de directives, notamment sur la fin du jeu avec la recherche des 9 clés ténébreuses éparpillés dans l’Ether sombre pour ouvrir le temple final, oblige à errer et revenir inlassablement sur ses pas. Si le concept reste inhérent au genre, la lisibilité foireuse de la mappemonde 3D a freiné mes velléités de recherches... et l’utilisation d’une solution m’a régulièrement sauvé la mise ! Malgré tout, il m’a fallu plus de 30 heures avant de voir le bout de l’aventure avec 93% d’objets découverts. Des bonus cachés à ne pas négliger pour triompher des nombreux dangers de Metroid Prime 2 : Echoes.
Car outre son level design tentaculaire, il faut aussi composer avec un bestiaire retord (mention spéciale aux boss, peu nombreux mais mémorables) et des points de sauvegardes pas toujours bien disséminés. Heureusement, Samus réponds aux doigts et à l’œil : la multitude de mouvements spéciaux, métamorphose, viseurs et munitions diverses à manipuler en temps réel se fait dans une aisance générale quasi irréelle. Un modèle d’ergonomie à la manette, même en 2025 !
L’ambiance sonore joue encore un rôle prépondérant et nous immerge avec maestria dans ce périple galactique inédit. Une bande son étrange, très éclectique, au service d’une atmosphère pesante et mystérieuse. Comme pour souligner l’altération du monde, les musiques d’ambiance s’imbriquent parfaitement à ces environnements hostiles et quelques envolées épiques viennent enrichir le tableau. Mais c’est évidemment l’incroyable sound design de la franchise qui parachève cet excellent constat, avec toute une panoplie d’effets et de bruitages terriblement efficaces.
Metroid Prime 2 : Echoes s‘adresse d’abord aux fans du premier volet, qui découvriront ici une suite qualitative reprenant les mécaniques de son aîné en les enrichissants de quelques nouveautés. En résulte une recette éprouvée et adoubée, plus complexe, plus sombre et plus difficile, aux airs de déjà-vu. Impossible alors de changer mon fusil d’épaule, et une fois encore j’émets quelques réserves au moment d’apposer un verdict sur ce grand nom du jeu vidéo. Impossible de nier ses qualités, mais il y a des ressentis qui ne s’expliquent pas, qui défient au moins partiellement la logique… Et je n’arrive décidemment pas à franchir ce cap, devant me contenter d’une très bonne expérience vidéoludique ayant traversé les âges avec brio. Ni plus, ni moins.
leopolochon a dit (23 Décembre 2025 à 00:01)
rien de bien nouveau sous le soleil, un bon metroidvania malheureusement très simple et oubliable
Benben a dit (20 Décembre 2025 à 14:26)
Je ne pourrai hélas jamais me targuer d'avoir terminé réellement Silksong. Après 80h de jeu, après avoir fini l'Acte II et bien entamé l'Acte III, j'abandonne.
Ca fait mal à mon petit égo je l'avoue, mais l'expérience ne me satisfait plus. Disons qu'au bout d'un moment, enchaîner les murs de difficulté au point où l'on redoute le suivant (qui va arriver très très vite), ça rend le périple plus frustrant qu'autre chose.
Silksong souffre donc d'un game-design qui est à mon avis, mal calibré. Ou tout du moins trop orienté "tu vas en prendre plein la gueule et t'as pas le choix". Outre les backtracks parfois chiants, outre les arènes qui s'enchaînent et qui n'apportent rien au jeu hormis te foutre des calottes dans la tronche quand t'as envie d'avancer dans le jeu, outre les pièges retors, outre le peu de récompenses ingame, outre le fait de devoir récolter des ressources pour utiliser les outils, outre le temps perdu en début de jeu à farmer les perles, c'est l'absurdité avec laquelle tout cela est implémenté qui me fait lâcher la manette sans atteindre la vraie fin du jeu.
Je reconnais parfaitement ses qualités à Silksong, son level design incroyable, son gameplay tellement fin, son gamefeel satisfaisant, sa direction artistique de dingo, ses surprises, et malgré tout, les décharges de dopamine qu'il procure après avoir réussi une épreuve que l'on pensait insurmontable.
Mais désolé, outre le challenge, mon plaisir ludique doit aussi être contenté un minimum. En soit, le jeu est vraiment incroyable et peaufiné, mais beaucoup trop violent dans sa difficulté et la frustration qu'il génère.