Sur la piste d'une fille disparue, un ex-flic rencontre un groupe secret qui tente d'invoquer une entité surnaturelle terrifiante.
Adapté du comics The Empty Man de Cullen Bunn et Vanesa R. Del Rey
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Non renseigné
Réalisation sympa mais que des idées déjà largement développés par ailleurs. C'est au film de boogeyman, ce que Life est au film de monstre : on prend tout ce qu'est bon, on mélange le tout et on en fait un nouveau film. C'est sympa, mais absolument toutes les idées ont été déjà traitées ailleurs et souvent en mieux.
Je ne vois pas trop ce que Stephen Root, qu'on voit à peine 10 minutes, fait en personnage principal, et James Badge Dale, qu'on voit 2h, fait en secondaire !
Bon, à part ça, je ne suis pas une grande connaisseuse de ce genre de films, mais pour le coup j'ai bien aimé, j'ai eu les pétoches juste ce qu'il faut, bref : j'ai passé un bon moment.
Il y a très longtemps, je parcourais les actus cinés et je tombais sur cette info : "The Empty Man, le Boogeyman qui apparaît quand on pense à lui, va bientôt voir le jour...". Plein de hauteur, de mépris et de condescendance, je me moquais de ce film avant d'en avoir vu une seule image, le rangeant immédiatement dans la catégorie "film d'horreur pour pré adolescents" tout en me posant la question suivante : comment faire pour ne pas penser à quelque chose puisque rien que le fait de penser à ne pas le penser nous fait y penser ?"
Bref, trève de racontage de vie, il me faut l'avouer : je me suis planté, et ce de manière totale.
The Empty Man est une réussite en terme de mise en scène, Prior privilégiant l'ambiance aux jumpscares (allez, il y en a un ou deux et ça fonctionne), avec des plans maîtrisés et travaillés (la scène du spa, perso, j'avais pas vu ça depuis un moment).
La première partie est horrifique, la deuxième se transforme en thriller paranoïaque ou le chasseur devient chassé.
Boursouflée de thématiques philosophiques (le film est truffé d'indices, de références plus ou moins subtiles), The Empty Man n'est pas un simple film d'horreur comme un autre. On le rapprochera facilement des oeuvres de Richard Kelly, je pense notamment à The Box (qui m'avait laissé totalement de marbre) ou évidemment Donnie Darko.
Bref, je m'emballe, j'ai déjà envie de revoir le film. Un vrai coup de coeur. Dommage de le voir sur Disney +.