Le film fait partie de la Sélection Officielle de Cannes 2020.
Suzanne a seize ans. Elle s’ennuie avec les gens de son âge.
Tous les jours pour aller au lycée, elle passe devant un théâtre. Elle y rencontre un homme plus vieux qu’elle qui devient son obsession.
Grâce à leur différence d’âge, ils pensent ne plus s’ennuyer ensemble et tombent amoureux. Mais Suzanne sent qu’elle risque de passer à côté de sa vie, celle de ses seize ans qu’elle avait tant de mal à vivre comme les autres.
(Source : Allociné)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Non renseigné
Merci à LN31 qui a créé cette fiche
Pour moi, Seize printemps, je crois que ça marche.
À cause de l'impression qu'on peut reconnaître si on l'a déjà rencontrée, du fameux je ne sais quoi sur lequel on ne peut pas mettre le doigt, il m'a touchée.
Une jeune femme qui s'ennuie vous invite dans ses fantasmes poétisés, sans s'embarrasser de vous les expliquer, ou même de les narrer, par autre chose que par des regards. Regard du spectateur sur son environnement, regard de l'adolescente, regard de l'homme, le reste devra être deviné.
Très court, très simple, je suis sortie dubitative (parce qu'il s'agit quand même d'un film à la formule très très indépendant-parisien, qui n'est à priori pas ma tasse de thé), mais émue, plus que je l'attendais.
Bien sûr que le nom aide, dans l'industrie du cinéma comme dans toutes les autres, et que les portes auraient probablement été plus dures à pousser pour le premier film d'une jeune femme inconnue au bataillon. Mais je m'incline devant la prouesse d'assumer tous les rôles sur un premier projet, puis pour celle d'avoir dépeint une adolescence que j'ai personnellement reconnu... alors pour moi, ça marche.
Probablement ce que le cinéma fait de pire.
Ça aide des parents connus.