Ryan Gosling, tout simplement

Dès les années 1990, Ryan Gosling enchaîne les apparitions dans des séries, puis les rôles au cinéma, mais ce n'est qu'en 2011 qu'il obtient la reconnaissance publique et critique avec trois films : "Crazy, Stupid, Love", "Drive" et "Les marches du pouvoir". Portrait d'un acteur plus complexe que son image lisse ne pourrait le laisser penser.
Tombeur né jouissant de l’image du parfait gentleman, acteur au parcours sans tache, Ryan Gosling est devenu en une dizaine d’années l’un des noms les plus demandés d’Hollywood. Mais à l’heure des réseaux sociaux, le beau gosse se paie un luxe rare : celui de préserver sa vie privée. Rares sont ceux qui savent qu’il a fait une partie de sa scolarité à domicile pour cause de harcèlement à l’école ou qu’il a produit un film sur les enfants albinos en Afrique. Le documentaire aborde également l’engagement pour la cause féministe du compagnon de l’actrice Eva Mendes, et la variété des rôles qu’il a incarnés. Si celui de néonazi qu’il campe à 20 ans dans Danny Balint lui vaut le respect du public et de la critique, la consécration arrive avec N’oublie jamais. Drive en fait ensuite la star la plus cool de la planète, et Crazy, Stupid, Love, la plus sexy. Aujourd’hui encore, il continue de se mettre en danger à chaque film. De nombreuses interviews d’amis, de collègues ou de professionnels du cinéma permettent d’approcher le vrai Ryan Gosling. En résulte le portrait surprenant d’un homme aux multiples facettes, qui se cache délibérément derrière son physique lisse de jeune premier. (Source : Arte)