Après avoir tout perdu pendant la Grande Récession, une sexagénaire se lance dans un voyage à travers l'Ouest américain, vivant comme un nomade des temps modernes.
(Source : Allociné)
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Non renseigné
Merci à LN31 qui a créé cette fiche
Une jolie épopée des temps modernes !
J'ai trouvé les plans et les panoramas très beaux, les musiques vraiment contextuelles et bien choisit, Frances McDormand est vraiment convaincante et attachante et le reste du casting n'a pas forcément non plus de quoi rougir !
Ça m'a fait plaisir, moi qui ne connaît pas beaucoup Frances McDormand justement, de voir le contraste entre le personnage qu'elle interprète dans 3 Billboards : Les panneaux de la vengeance et celui-ci. Ça m'a vraiment donnée envie de plus en savoir sur sa filmographie.
Pour le scénario, je trouve qu'il manquait peut-être un petit quelque chose qui aurait pu faire la différence même si, au final, le récit se suffit quand même à lui-même.
Ce que j'ai également trouvé sympa dans ce film, c'est qu'il a réussit à me toucher mais pas de la manière à laquelle je m'attendais et ça m'a agréablement surpris.
Un bon film, tout en simplicité et assez poétique, qui m'a fait plaisir et qui m'a conforté au sujet du talent de cette très bonne actrice !
Le film des Oscars 2021. Nomadland est une plongée intimiste dans le quotidien des nomades. Beaucoup des seconds rôles sont d'ailleurs véritablement nomades.
Frances McDormand livre à nouveau une performance crue et réaliste, dans la lignée de 3 Billboards, mais d'une façon complètement différente en même temps. Le cinéma de Chloé Zhao est vraiment très touchant, je suis curieux de voir ce qu'elle fera dans l'univers Marvel avec le film The Eternals.
Depuis Doctor Sleep, je regarde toujours d'un œil circonspect les nomades en RV. Les clowns aussi, les hôtels de montagne, les cathos coincées, les voitures rouges, les vieux vendeurs d'antiquités, les Saint-Bernard, les... Bref !
J'avais adoré "Three Billboards" et retrouver Frances McDormand dans un rôle toujours charpenté et brut de fonderie, a tout de naturel. Elle a la gueule de l'emploi, et sait déployer autant de sensibilité que d'épines venimeuses.
Sa boucle du Nord au Sud puis du Sud au Nord du Midwest est l'occasion de nous balancer de sublimes plans évidemment, des plateaux sans fin du Montana aux étendues désertiques d'on ne sait quel État. L'occasion aussi de rencontrer des personnages épris d'une certaine liberté, d'une envie de décrocher de la société, mais qui une fois par an, vont travailler chez Amazon.
Drôle de conception de la liberté que de revenir inlassablement vers le summum de l'aliénation par le travail de nos jours en occident.
Fresque d'une Amérique perdue ? Ode aux voyageurs ? Je ne sais pas trop... En tout cas Nomadland est un film qui sait se faire apprécier.
Un film que j'ai trouvé très beau et très touchant pour ma part. Souvent âpre, mais poétique !
A la croisée des chemins entre la dénonciation sociale d'un Ken Loach et la magnificence cinématographique d'un Mallick, Chloé Zaho emprunte aussi à ce dernier sa narration percluse de trous qu'elle laisse le soin aux spectateurs de remplir.
Effectivement, Nomadland peut manquer de "sens" de prime abord car je pense que ce dernier réside avant tout dans l'expérience qu'il nous fait vivre. On est projetés dans le monde âpre des laissés pour compte du capitalisme, qui arrivent tant bien que mal à retourner la situation et à en faire une expérience riche quitte à en porter les stigmates auprès des autres... Sans jamais tomber dans le misérabilisme.
La réalisation est impeccable, tant sur la beauté des plans (j'ai beaucoup pensé à Les Moissons du Ciel de Mallick -encore lui- avec ses personnages illuminés par un levé ou un couché de soleil) que dans sa direction des acteurs. Tout sent le vrai, si bien qu'on ne sait plus si l'on assiste à un documentaire ou une oeuvre de fiction. Bluffant !
Nomadland a été un gros gros coup de coeur, de ces films qui prennent une petite partie de vous lors du visionnage .
En dessous de la moyenne pour ce chemin de croix made in USA
Les paysages sont sublimes et l'actrice au top. Par contre pour certains cette ie de nomades est un choix pour d'autres une fuite en avant. (Fuir un deuil, être confronté au chômage
L.e contraste entre cette vie de nomade et le passage obligé chez Amazon pour gagner de quoi continuer la route est saisissant et m'a définitivement convaincue de ne pas acheter sur ce site. La solidarité de ces laissés-pour- compte
Améliore un peu la soiltude mais ne panse pas les plaies. Par contre les paysages sont tout simplement fabuleux.
Nomadland a réussi à déjouer ma crainte : celle d'assister à un film contemplatif, caméras braquées sur des paysages tout du long avec une voix off essayant de nous raconter la Vie avec le grand V s'il vous plaît (oui Malick, je pense à toi).
Un film magnifique sur une épopée personnelle à travers les U.S.A, un quasi documentaire sur ces nomades qui ont choisi d'emprunter une route détournée à celle que la plupart des gens emprunte. Des chemins détournés qui nous mènent donc dans des paysages magnifiques en suivant Fern dans cette initiation, forcée au démarrage avant d'embrasser pleinement ce style de vie minimaliste. Frances McDormand ne déçoit donc jamais ?
Non sans une grosse poignée d'ironie, le film ne se réclame de rien, ne vante pas tel ou tel style de vie. Il se contente d'être un regard à la limite du documentaire très intéressant, émouvant et magnifique visuellement.
J'ai détesté.