Lancelot : Le premier chevalier

Terriblement décevant par rapport au potentiel du long-métrage.
Il y avait moyen de faire un beau film sur la loyauté, l'amitié, l'amour et le devoir. Ici rien de tout cela. La relation d'amitié entre Arthur et Lancelot n'est pas développée. On ne ressent donc aucune émotion lorsque Lancelot tombe amoureux de la femme de son "meilleur ami". À ce sujet Richard Gere joue de façon très plate et froide. Sean Connery, Julia Ormond et Ben Cross sont alors bien trop seuls pour porter le long-métrage vu que l'acteur principal semble complètement désintéressé.
Par ailleurs, l'intrigue est très moyenne et les péripéties peu passionnantes. En conséquence les personnages ne sont pas vraiment développés et le reste du film ne rattrape pas cela. C'est regrettable parce qu'à côté de ça la production tentent de compenser avec de beaux décors et des costumes parfois inspirés.
Un film oublié pour de bonnes raisons.

En revanche, il était surprenant de voir Liam Cunningham aussi jeune. Celui-ci jouait déjà le second d'un roi à l'époque médiévale. Les prémices de Game of Thrones...

Un superbe casting pour un résultat très décevant.

« Je n'ose toucher une si belle dame, je n’ai qu'un seul cœur à perdre », déclare Lancelot, l’intrépide et valeureux voyageur. Après avoir sauvé Guenièvre d’une attaque, la belle dame suzeraine de Leonesse, il ne peut se détacher d’elle, lui qui pourtant est sans attache et sans peur. Mais cette passion naissante sera mise à mal, car Guenièvre a donné son accord pour épouser le roi Arthur. C’est un dilemme déchirant qui se présente à elle, entre les élans du cœur et la raison, entre le jeune homme passionné et l’homme mur tendre, entre l’aventure et la stabilité... Un triangle amoureux qui délaisse une grande partie de la légende arthurienne pour se centrer sur l’histoire d’une romance. Dans cette version, l’amour se heurte à la raison et dépeint un romantisme certes désuet pour notre époque, mais qui garde néanmoins son charme, celui d’un récit médiéval chevaleresque où l'attention se porte sur la dame en détresse à conquérir avec l’honneur qui sied à un chevalier. Et la beauté de Julia Ormond nous fascine autant que son jeu d’actrice. Il est plaisant de suivre son destin, ses péripéties sentimentales en profitant de ces magnifiques paysages qui nous emportent dans une ambiance médiévale. Un film pour ceux qui aiment les histoires d’amour impossibles sous fond historique, mais à éviter pour les férus de la légende qui ne laisseront passer aucune liberté.