Au siècle dernier en Nouvelle-Zélande, Ada, mère d'une fillette de neuf ans, s’apprête à suivre son nouveau mari au fin fond du bush. Il accepte de transporter tous ses meubles à l'exception d'un piano qui échoue chez un voisin illettré. Ne pouvant supporter cette perte, Ada accepte le marché que lui propose ce dernier. Regagner son piano touche par touche en se soumettant à ses fantaisies.
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Apparition
Merci à aijou-kun qui a créé cette fiche
J'ai du mal à comprendre l'excellente note de ce film tant il m'a paru illogique.
[spoiler] Déjà comment Ada ( Holly Hunter ) peut tomber amoureuse de Baines ( Harvey Keitel ) , un mec qui la force quand même à se dénuder pour avoir le droit de jouer d'un piano qui à la base appartenait à Ada et que Baines à fait exprès de prendre chez lui. Alors c'est moi qui suis plus féministe que les féministes eux même, ou cette relation est proche du syndrome de Stockholm ? En tout cas pour moi cette histoire d'amour est peu convaincante.
Ensuite je ne comprends pas non plus le personnage de Flora ( Anna Paquin ) qui d'entrée dit qu'elle détestera son nouveau beau-père Alistair ( Sam Neill ) , mais qui au final l'appel "papa" et lui balance tout à chaque fois que sa mère tente de contacter Baines, au point qu'Ada se face couper un doigt à la hache par Alistair fou de rage. En tout cas Flora n'a pas l'air de se sentir trop coupable d'être la cause de cet acte barbare. Et tout ça juste pour se venger de sa mère qui l'empêchée d'entrer lors des leçons de piano ? A croire qu'il n'y a pas un personnage pour rattraper l'autre d'un point de vu moral, même pour l'époque. [/spoiler]
Mis à par ça, le film est très bien réalisé, de très bon acteur même si pour moi Sam Neill restera le professeur Grant de Jurassic Park quoi qu'il fasse ^^ . La B.O. est forcement sublime, au point ou je pense que la thématique principale du film est de montrer que la beauté peu côtoyé le pire. Mais il y'a trop de points dans l'histoire qui me gène pour que je puisse le considérer comme la palme d'or de 1993 même si les Oscars eux sont mérités.
"The Heart Asks Pleasure First", le thème musical principal du film, est absolument magnifique. Tout comme l'aspect visuel : Jane Campion propose des plans sublimes et sait mettre en valeur ses acteurs.
Je comprends tout à fait l'avis d'Anakhrom sur l'aspect complètement illogique du déroulement de l'histoire... Mais d'un autre côté, il faut surtout ne pas oublier la psychologie des personnages tous timbrés... En plus, c'est une Palme d'Or, donc forcément, ça annonce du bien barré.
Du coup, habituellement j'ai beau trouver les Palmes d'Or nulles à chier, j'ai quand même adoré celle-ci :)
Nightwish a fait une reprise absolument sublime (surtout en version instrumentale) de la musique du film A écouter ici. Un plaisir pour les oreilles.
Tout tourne autour des émotions, des sensations.
C'est dans les yeux des personnages et dans leur language corporel qu'est l'histoire. Et j'ai adoré ça.
Pouvoir raconter quelque chose, faire ressentir tant de subtilités à travers la musique et les regards en ayant en plus, un personnage principal muet, c'est du grand art.
Très beau film :) Logique ou non c'est pas la question ; faut arrêter avec cette logimanie ; vouloir que tout soit logique, y compris l'art (!). Bref ici c'est surtout un récit sur les émotions, le désir, le refus, la frustration, et je trouve que les trois personnages portent énormément d'humanité dans ce sens.
Cependant, un petit détail, même si j'apprécie le symbole de fin [spoiler] avec le piano qui coule, essayant d'entrainer Ada avec lui [/spoiler], sérieux... il est fait en quoi ce piano ? En pierre ? Ou alors j'ai loupé un truc côté physique...
Chouette film, captivant.