Richard Fleischer Edward Anhalt Tony Curtis, Henry Fonda, George Kennedy...
Boston, 1962. Une vieille femme est retrouvée étranglée à son domicile. Les mobiles du crime sont inexplicables. Au cours des deux années suivantes, douze autres femmes sont assassinées dans des circonstances similaires. Le procureur général Bottomly est désigné pour prendre l'affaire en main. Un jour, Alberto DiSalvo, un modeste ouvrier, est arrêté par la police pour avoir pénétré dans un appartement par effraction...
Adapté du livre L'étrangleur de Boston de Gerold Frank
Tony CurtisRôle principal
Henry FondaRôle principal
George KennedyRôle principal
Mike KellinRôle secondaire
Murray HamiltonRôle secondaire
Jeff CoreyRôle secondaire
Sally KellermanRôle secondaire
Hurd HatfieldRôle secondaire
William MarshallRôle tertiaire
George VoskovecRôle tertiaire
Jeanne CooperRôle tertiaire
James BrolinRôle tertiaire
Leora DanaRôle tertiaire
Carolyn ConwellRôle tertiaire
Lara LindsayRôle tertiaire
George FurthRôle tertiaire
William HickeyRôle tertiaire
Dana ElcarPetit rôle
Elizabeth BaurPetit rôle
George TynePetit rôle
Carole ShelleyPetit rôle
Tim HerbertPetit rôle
David LewisPetit rôle
Merci à Yukimourra qui a créé cette fiche
Très bon policier, ancré dans son époque certes, mais diablement intéressant. La première partie du point de vue des enquêteurs complètement perdus face à un tueur en série, terme encore peu utilisé dans les années 1960, puis la seconde, du point de vue du tueur, se complètent parfaitement.
On est là face à un film précurseur dans l'analyse de la psyché des tueurs en série, le message de fin du film est d'ailleurs clair à ce sujet : les pouvoirs publics doivent prendre le sujet au sérieux afin d'anticiper les passages à l'acte. Le FBI ne créera sa première cellule dédiée au sujet qu'une dizaine d'années plus tard.
La mise en scène est excellente, l'utilisation d'images dans l'image sert à la fois à la narration en montrant une même scène sous plusieurs angles, mais illustre aussi la personnalité multiple du tueur.
Et l'on se rend compte que les séquences au téléphone de "Scream" sont directement inspirées d'une scène spécifique de "The Boston Strangler"