Lorsque la dernière guerre a débuté, j'étais loin, à mon domicile parisien. Je n'avais qu'une seule idée : rentrer à Beyrouth le plus rapidement possible et commencer à filmer, il s'agissait de moments historiques. Ce film était devenu pour moi le film indispensable. Filmer pour que l'histoire cesse de se répéter en boucle et constituer une banque d'images pour les générations futures. Je n'ai jamais compris pourquoi il y avait si peu de films tournés pendant la guerre au Liban. Hormis quelques rares films, il ne nous reste rien de cette époque. La guerre avait pourtant droit à plus d'attentions.
(Source : Unifrance.org)
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