Début de la Seconde Guerre mondiale.
Elle sera vue avec les yeux de Billy, jeune garçon de sept ans qui habite la banlieue de Londres.
Le père de Billy s'engage. La mère décide alors d'envoyer ses enfants en Australie. Mais, une fois à la gare, par peur, détresse et amour, elle ne sait plus que faire, et les ramène à Londres.
La vie continue, rythmée par les alertes, les bombes, les maisons détruites, l'amour de la fille aînée pour un soldat canadien-français ; la guerre, pour le garçon, ressemble à une grande aventure.
Quand la maison familiale prend feu, on est obligé de partir à la campagne, dans la maison du grand-père, chez qui la guerre semble ne plus exister. C'est chez le grand-père que le film se terminera.
(Source : Wikipédia)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Apparition
Merci à bebeceltik qui a créé cette fiche
Les vieux films ont toujours un côté étrange dans les dialogues, qui semblent parfois peu crédibles, et le jeu des acteurs n'est pas parfait, mais c'est une perspective qu'on a assez peu de la guerre et Bill est touchant, du coup c'était plutôt sympa. :)
Voilà un film étonnant, et original dans le prisme par lequel il aborde la seconde guerre mondiale. Celle-ci est en effet plutôt rarement racontée du point de vue de l'arrière du front, et encore moins par un enfant de 7 ans. Deux parties véritablement distinctes. La première couvre la vie quotidienne dans une banlieue de Londres jusqu'au moment où la maison de Billy est détruite dans un incendie; la deuxième à partir du moment où toute la famille va vivre chez les grands-parents, dans la campagne au bord de la Tamise. Deux ambiances radicalement différentes. D'abord l'angoisse des bombardements, comme une forme de guerre atténuée par l'effort des personnages pour conserver une vie quotidienne aussi "normale" que possible, mais rattrapé par les destructions, la peur, la mort. John Boorman joue sur les décalages, comme dans la scène où le parachutiste allemand atterrit au milieu du potager et sous le regard mi-amusé mi-anxieux d'une foule mue d'une curiosité ethnographique, ou celle, extraordinaire, où le facteur vient relever le courrier au milieu d'un champ de ruines, ou bien encore cette journée à la plage avant le retour à la maison dévastée par l'incendie. On retrouve mêlées l'innocence de l'enfance et sa cruauté, ajoutant la destruction à la destruction, dans une désinvolture comme déconnectée de la réalité. Dans la 2e partie, la guerre s'éloigne voire s'estompe totalement et ne refait apparition qu'en de fugaces et ironiques occasions, comme dans la scène de la "pêche miraculeuse" ou lorsque le marié est appréhendé par la police militaire pour avoir déserté. Ce deuxième acte est surtout celui d'une sorte de paradis perdu, d'une tendresse bougonne mais infinie d'un vieil homme pour son petit-fils, dans une famille où les liens se retissent malgré les tiraillements. Le tout offre une grande fraîcheur, servie par un casting impeccable, à commencer par le jeune Billy, sa mère Sarah Miles et l'impayable grand-père Ian Bannen. Le hic me direz-vous ? C'est précisément que la transition entre la 1ère et la 2e ne fonctionne pas très bien. On a du mal à imaginer que ce soit le même film, il semble manquer un lien logique entre les 2. Malgré tout, l'ensemble reste de très bonne facture. Jolie bande originale de Peter Martin par ailleurs.