A l’aube de la Révolution Française, Pierre Manceron, cuisinier audacieux mais orgueilleux, est limogé par son maître le Duc de Chamfort.
La rencontre d’une femme étonnante, qui souhaite apprendre l’art culinaire à ses côtés, lui redonne confiance en lui et le pousse à s’émanciper de sa condition de domestique pour entreprendre sa propre révolution.
Ensemble, ils vont inventer un lieu de plaisir et de partage ouvert à tous : le premier restaurant. Une idée qui leur vaudra clients… et ennemis.
(Source : Allociné)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Apparition
Apparition
Apparition
Non renseigné
Merci à Pounni qui a créé cette fiche
Bon film, amusant et intéressant. C'était sympa de voir l'esprit de la révolution française transposée dans un contexte de restaurant gastronomique. L'idée est osée mais c'est très réussi.
Ca ne mange pas de pain. Des péripéties généreuses, une mécanique parfois trop huilée mais c'est loin d'être indigeste ! Film gourmand
L'image est superbe, la lumière est magnifique. Que ce film est beau. Le jeu des acteurs est brillant. Ce film me fait penser à Vatel. J'ai adoré le scénario.
Un film qui met les petits plats dans les grands, afin de nous servir de savoureux moments de cinéma aussi pétillants que fondants. Voilà résumé en une phrase mon ressenti sur "Délicieux" au sortir de sa découverte.
L'histoire, non dénuée d'anachronismes qui servent le scénario, se pose dans un contexte pré-révolutionnaire, qui permet d'illustrer la décadence de la noblesse et du clergé. En effet, ici c'est le Tiers-Etat qui aura le beau rôle, même si celui-ci est plutôt présenté sous les traits de la bourgeoisie éclairée par les Lumières. Ce qui pour le coup est plutôt raccord avec la réalité puisque les premiers restaurants étaient hors de portée de la plupart des gens.
Dans cette opposition des faibles contre les puissants, le combat passe donc par l'une de nos grandes fiertés nationales, à savoir la gastronomie, et son ouverture à tout le monde. Ici, les fusils servent à aiguiser les couteaux, et la seule poudre qui parle, c'est celle qui sort des tamis.
Le scénario propose une sous-intrigue à propos d'une vengeance qui à mon sens n'a pas trop sa place dans la globalité du film si ce n'est pour lui apporter une ou deux séquences supplémentaires.
Mais il ressort de tout cela une impression de légèreté. A la bonne ambiance globale s'adjoint une réalisation artistiquement inspirée. Certains plans sur de très beaux paysages sont apaisants, et la composition de natures mortes tout droit issues de tableaux de Chardin ou Delacroix sont de belles illustrations d'une volonté appuyée de proposer une image travaillée.
Très bonne surprise avec ce film français qui retrace l’histoire du premier restaurant un peu avant la Révolution française. Je ne suis généralement pas fan d‘Isabelle Carré mais je l’ai trouvé ici très juste, tout comme le rôle principal Grégory Gadebois. Le film est très bien interprété mais surtout magnifiquement réalisé. Les plats donnent l’eau à la bouche et les images et couleurs les embellit encore plus.