Selma Jezkova, émigrée tchèque et mère célibataire, travaille dans une usine de l'Amérique profonde. Elle trouve son salut dans sa passion pour la musique, spécialement les chansons et les danses des grandes comédies musicales hollywoodiennes. Selma garde un lourd secret : elle perd la vue et son fils Gene connaîtra le même sort sauf si elle réussit à mettre assez d'argent de côté pour lui payer une opération. Quand un voisin aux abois accuse à tort Selma d'avoir volé ses économies, le drame de sa vie s'intensifie pour se terminer en final tragique.
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Non renseigné
Merci à baba qui a créé cette fiche
Au départ, la façon dont s'est tourné m'a vraiment dérangé. Les visages sont mal cadrés et la caméra bouge trop, il y a trop d'effets, les acteurs sont trop centrés. Quelques gros plans sont pas mal mais ça ne dure pas longtemps, c'est gâché par un zoom en arrière bancal.
Et puis vient la scène d'usine où ils chantent et là ça devient pas mal du tout. Les cadres sont plus métrisé après une demi heure et c'est intéressant: on peu comprendre la décision d'avant.
Les séquences chantées et dansées sont d'un visuel, c'est merveilleux, le bruit des machines est filmés avec précision, netteté, c'est bluffant, intense!
Il y a une telle intensité dans le scénario et la réalisation ( des plans métaphoriques: le gamin au vélo avec un effet vieux film en rapport avec sa chaîne).
La prison est vraiment une prison pour elle car elle n'a pas de bruit.
La musique apporte tellement au ton du film, on ne tombe pas ainsi dans le pathos. Et quelle histoire. Ce sacrifice est tellement sublime. L'actrice principale est merveilleuse et elle a une putain de voix. Par contre, les personnages secondaires n'apportent pas grand chose... Mais en tout cas, la scène de fin est sublime !!!!
Du très bon Lars von Trier (donc un film très très mauvais) une bjork qui joue comme une B...
Franchement avec toutes les m....s qu'il nous a fait je me demande encore comment il fait pour trouver des financements pour ces horreurs qui ne valent même pas le cd ou le dvd pour les graver. C vraiment navrant!!!!!!!!
Désolé Velisabeth, mais je regarde à chaque fois ses films au cas où mais je trouve toujours cela aussi nul.
Comme d'habitude avec Lars Von Trier, il faut être dans de bonnes dispositions avant de se lancer.
La réalisation est déstabilisante au départ, mais propre au Dogme cher au réalisateur Danois. Et quand arrive la première chanson, quelle claque ! ça dénote tellement avec ce qu'on a vu jusqu'à présent...
Bjork est exceptionnelle dans son rôle, elle est poignante de bout en bout et délivre une performance dont on ne peut sortir indemne, surtout dans la dernière demie-heure.
Un film unique !
Je sais pas trop quoi en penser. Au début je me suis plutôt ennuyé, cette façon de tourner qui fait très "amateur", ça m'a agacé, et je suis pas fan de la musique de Björk donc quand c'est un peu accompagné ça devient vite chelou. Globalement ça reste très lent, et même si l'intérêt vient par la suite, je suis assez mitigé. Mais j'ai trouvé le personnage et le jeu de Björk très sympa.
Par contre la fin est poignante, bordel. :'(
« Dancer in the dark » ce n'est rien d'autre qu'une allégorie de la douleur. Lars von Trier nous offre un film absolument bouleversant. Le nœud se serre dans le ventre minutes après minutes.
Je pense qu'il vaut vraiment mieux voir le film avant de lire quoi que ce soit. Ne vous gâchez pas la surprise.
Une douleur multiple : psychologique, physique et émotionnelle.
Selma éprouve tout un panel de souffrances tout au long du film, comme si elle était en plein chemin de croix jusqu'au Golgotha. Il y a tout d'abord la douleur provoquée par son emploi aliénant, le manque d'argent, il y a aussi les problèmes de santé et de handicap. Il y a le manque de temps à consacrer à autre chose qu'à travailler, comme nourrir une relation amoureuse, ici avec le personnage de Jeff. Un sous-texte très politique est présent en filigrane à ce sujet. Ensuite il y a la douleur physique, omniprésente entre le meurtre et l'exécution de la peine, avec un épisode proche de la torture lorsqu'on lui met ce voile sur la tête.
Le sacrifice de la mère.
Ce qui anime Selma tout le long c'est la peur. Elle est inquiète pour son fils. Il risque, tout comme elle, de perdre la vue. Elle décide alors de faire tout son possible pour le soigner, lui épargner ça. Elle économise tout l'argent possible. Elle ne lui fait jamais de cadeaux (la scène du vélo), quitte à ce qu'il la haïsse, pourvu qu'on le soigne. Elle ira jusqu'à donner sa vie pour qu'il voit. Il n'y a que lorsqu'elle apprend que l'opération a réussi pour son enfant, qu'elle peut partir en paix. Elle n'a plus peur, elle a réussi ce qu'elle voulait faire. Des sentiments aussi grand c'est juste beau.
Un plaidoyer contre la peine de mort.
La condamnation à mort de Selma, et la façon de filmer les scènes dans la prison sont absolument glaçantes. Le réalisateur choisit de ne pas édulcorer, il n'épargne pas le spectateur. Les scènes sont crues, froides, et terrifiantes.
De cette manière, « Dancer in the dark » rejoint « Tu ne tueras point » de Krzysztof Kieślowski. On a là deux films à montrer aux gens qui persistent à être pour la peine de mort. Que ce délire cesse.