Deux enfants d'une dizaine d'années se bagarrent pour une broutille. Pour tenter d'apaiser la situation, leurs parents respectifs décident de se rencontrer. Autour d'une tasse de café, ils évoquent la cause de la dispute et la meilleure façon de l'apaiser. Contre toute attente, le ton monte peu à peu entre les quatre adultes. A l'instar de leurs rejetons, ils finissent par se prendre sérieusement en grippe. Le carnage, qu'ils ont tenté d'éviter entre leurs enfants, menace bientôt leur réunion policée, au cours de laquelle sont violemment remis en question le couple, la famille et la société tout entière...
Adapté du livre Le Dieu du carnage de Yasmina Reza
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Merci à Achranide qui a créé cette fiche
Je ne connais ni l'oeuvre originale de Yasmina Reza ni l'univers de R. Polanski.
Après une bagarre entre leurs enfants, deux couples se rencontrent pour parler de l'incident. Dès les premières minutes on perçoit une entente malaisée entre eux malgré une bonne volonté affichée de part et d'autre. Le film avançant se sont les deux couples qui s'opposent, puis deux milieux sociaux, ensuite les hommes et les femmes, etc. Il y a un côté jouissif à voir le masque du politiquement correct s’ébrécher et tomber pour voir émerger la nature plus profonde des personnages. Ceux-ci sont très bien incarnés par les acteurs, notamment celui de Jodie Foster avec ses tirades enflammées. Le seul reproche pourrait être la fin qui arrive trop vite surtout si on se prend au jeu des confrontations variées.
Je suis d'accord, cela pense un peu trop vite, on en voudrait un peu plus! Mention spéciale à Christopher Waltz, toujours excellent! "My son is a maniac!"
J'ai bien aimé suivre l'évolution de la situation, qui part d'un fait banal et termine par un pétage de plomb de tous les personnages. Les acteurs sont parfaits et les répliques savoureuses fusent dans tous les sens. J'aurais juste aimé qu'il y ait une véritable conclusion à la fin, parce que ça sa termine un peu sans prévenir. Quant à la réalisation, elle est très banale mais c'est probablement du au côté "pièce de théâtre".
Une sorte de huis clos tout a fait original ! Un joli coup de Polanski qui n'a pas l'habitude de verser dans la comédie. Une belle réussite tant les acteurs sont justes et la dégringolade jouissive quoique prévisible.
Avec sa manière mais aussi son sens de l'esthétique, Roman Polanski a su reprendre la fameuse adaptation de la pièce de théâtre française Le Dieu du Carnage (2006), écrite par Yasmina Reza. Fort d'une ambiance pesante mais criante de crédibilité et de bon sens, ce huit clos surprenant s'inscrit directement dans les films incontournables du cinéaste dont la réputation n'est plus à faire aujourd'hui. Carnage dire aussi sa réussite de son casting irréprochable et particulièrement bien travaillé (un John C.Reilly qui montre qu'il peut être à l'aise dans n'importe quel registre).
J'ai beaucoup aimé !
Un huit clos très théâtral, avec un très bon casting et une histoire où tout part d'un postulat très simple pour monter en puissance pendant tout le film !
Dommage que la fin tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, quelques minutes de plus n'auraient pas été de trop.
Très sympathique étude de caractère. Les acteurs sont tous très bons, et j'ai au contraire trouvé que la réalisation apportait vraiment quelque chose en terme de support de narration et pour rompre la monotonie imposée par le huit clos.
Adaptation très fidèle de la pièce, mis à part les quelques retouches new-yorkaises bien sûr. Un vrai bonheur de voir ces quatre-là jouer dans un vrai "film d'acteurs", on voit qu'ils ont pris leur pied ! Et moi aussi :-)
Un huis-clos très bien à voir. Belles performances d'acteur, une adaptation de pièce de théâtre bien rendue à l'écran.
Christoph Waltz et Jodie Foster jouent tellement à merveille leurs rôles de personnages irritants !!