ATTENTION, vous voyez TOUS les commentaires de l'utilisateur Neights
Neights a dit (20 Mai 2019 à 15:47)
"Franchement on mérite mieux quand même."
Nope.
Neights a dit (20 Mai 2019 à 14:51)
Eh bien c'était bien. Vous êtes tous très chauds et merveilleusement en forme pour ce final, c'est vrai qu'on mérite au moins ça.
Adieu!
Neights a dit (14 Mai 2019 à 00:45)
"Filer le feu vert à Arya"
J'ai rigolé.
Vivement la semaine prochaine. Relisez-vous un peu quand même svp.
Neights a dit (30 Avril 2019 à 22:02)
Ça fait sept pages et huit saisons que personne a d'esprit critique sur ce show, moi j'suis juste content de les voir prendre une décision qui te fasse rager à ce point. <3
Voir tous les commentaires de l'épisodeNeights a dit (30 Avril 2019 à 21:45)
Quand je vois comment ça se sale sec sur le déroulement de l'épisode, je me dis qu'ils ont fait le bon choix.
Voir tous les commentaires de l'épisodeNeights a dit (04 Août 2017 à 13:46)
Jusqu'à ses derniers instants, Kingdom aura été cette tornade d'auto-destruction qui emporte tout. Sa plus grande réussite restera d'avoir toujours su cacher ce coeur derrière un masque d'espoir, de lumière et d'optimisme, se faisant la parfaite réponse vitriolée et torturée de Friday Night Lights. La force de toujours se relever face aux pires chocs pris en pleine gueule, au propre et au figuré, fait le caractère, l'épaisseur, la magie des personnages, de toute la série. Son humanité sans enluminures marque comme l'une de ses plus belles leçon.
C'était cool, c'était magnifique, c'était étouffant par moment, d'une tristesse et d'une élégance infinies. je la garderais toujours en mémoire, je la reverrais avec plaisir un de ces quatre.
Neights a dit (21 Juin 2017 à 02:22)
En gros, comme @Fache, sauf que le côté frimeur me déplaît pas, ça colle bien à l'imagerie du showrunner et ça colle bien à l'imagerie de Gaiman. La grandiloquence gratuite sert l'inspiration, j'oserais dire, esthétique et narrative.
Bref, c'était une saison cool, mais pas sans heurts ni longueurs, comme souvent en matière de séries il faudra une seconde salve pour confirmer que c'était une bonne idée, ou enterrer le sujet.
Neights a dit (10 Juin 2017 à 15:06)
Je ne vais pas dire que c'est une déception, parce que c'est clairement pas le terme, mais la gueule de bois induite par cette ellipse est à la mesure de celle qui réveille Alvey en début de 301. Comme si on ne voulait pas nous voir assister aux moments cools et paisibles des personnages, on sort d'une situation certes fragile, mais brillante et en un sens optimiste en fin de saison dernière pour débarquer dès le début de celle-ci dans un vaste champ de mines. Le plaisir est toujours là et on retrouve ce mélange d'énergie et d'optimisme dans chacun des personnages, ce qui fait la force du show, mais il n'est dans ces deux premiers épisodes pas une scène qui ne laisse pas transpirer une profonde tension, un malaise entre chacun d'eux, de vastes non-dits qui couvent et des tas de blessures qui, quand elles ne sont pas volontairement réouvertes (Alvey encore une fois, qui illustre parfaitement le syndrome de l'ancien boxeur qui veut sa dernière heure de gloire quand il ne lui reste presque plus rien, avant la fin) n'attendent que d'exploser au grand jour (Ryan et son boulet de coloc qu'il ne supporte plus, Jay qui se musèle pour le bien de sa nouvelle famille). Kingdom a toujours été une série aux modestes moyens mais à la beauté, à l'humanité sous-jacente infernale. Aussi, assister dans cette reprise a un tel mélange de tons, à une alternance constante entre les séquences difficiles (Jay qui manque de se faire virer, une énième preuve de la force du jeu de Jonathan Tucker) et les moments de tendresse qu'on attendait plus (voir Alvey et Nate plus proches qu'ils ne l'ont jamais été, compte tenu du parcours respectif des persos et de la dynamique qui existe entre eux, est forcément touchant) suscite la surprise, évoque la maîtrise et témoigne d'une créativité narrative intacte. Une chose d'autant plus rafraîchissante dans une série dont on s'est toujours demandé comment elle éviterait le piège de la redite. ça nous manquera, c'est certain mais en attendant la fin, cette dernière ligne droite s'annonce fantastique.
Voir tous les commentaires de l'épisodeNeights a dit (31 Mai 2017 à 07:41)
Don't tell him what he can't do.
Neights a dit (24 Mai 2017 à 08:11)
Je ne sais pas à quoi je m'attendais en lançant cette nouvelle saison. A rien, probablement, vu que son annonce ne m'avait pas fait grand effet. J'adore Twin Peaks, la série d'origine comme le film, mais j'ai peu d'attraits pour les annonces, me basant plutôt sur le moment de sortie. Tout au plus étais-je (très) heureux de voir Lynch reprendre place derrière la caméra, chose qui n'était plus arrivé depuis onze ans.
Je ne savais pas à quoi je m'attendais, et pourtant je sais que je ne m'attendais pas à ça. Pas à être surpris de cette manière, pas à retrouver Twin Peaks sans vraiment retrouver Twin Peaks. Il y a plus du film dans cette nouvelle saison, et moins de la série. Il y a plus d'Inland Empire, plus de Mulholland Drive, plus de Lynch que les 30 épisodes originels n'en comptent dans leur totalité. Et pourtant...c'est toujours Twin Peaks. C'est la fascination du bizarre et la célébration de l'absurde, c'est la mélancolie pesante, lancinante, parfois franchement triste qui nous frappe. C'est aussi beaucoup de temps passé sans les personnages, et c'est du coup beaucoup de visages vieillis, pour certains affaiblis, voire décédés entre le tournage et la diffusion, qui nous accueillent. C'est un retour du réalisateur à la beauté du cadre, des cadres, c'est aussi le retour d'un réalisateur qui avait tourné la page sur son sujet, mais qui accepte d'en écrire un nouveau chapitre sans se reposer sur les anciens. C'est peu de fan service (et ô combien merci pour ça, voire la série céder à la facilité des licences actuelles m'aurait consterné) mais c'est du fan service qui tape au coeur avec la même intensité que Bobby face à la photo de Laura. C'est le retour d'une série qui a toujours tout misée sur sa spiritualité et l'essence de sa mise en scène plutôt que sur son action ou sur sa cohérence. C'est une fantastique réappropriation qui pourrait être à elle seule symbolisée par la chanson des Chromatics en fin de 301, par l'ambiance de tout ce bar que l'on a vu deux décennies auparavant, par les anciens et les nouveaux visages qui s'y rejoignent et se laissent place.
Je ne savais pas à quoi je m'attendais en lançant cette nouvelle saison de Twin Peaks, mais en quatre épisodes elle m'a convaincu comme jamais je ne m'y serais attendu. Et elle est déjà l'une des choses télévisuelles les plus atypiques, uniques, originales de la décennie.