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Fleau Scourge a dit (17 Novembre 2018 à 13:29)
A chaque fois qu'un artiste propose quelque chose d'audacieux, je suis toujours surpris de voir à quel point une grande partie du public y sera réfractaire.
Legion n'est certainement pas la série de la décennie mais elle me semble tout de même fraiche et inspirée.
Faire cracher les effets de style et ne jamais avoir honte des artifices est une démarche qui n'apparaît pas comme incohérente avec le support adapté. Mindfucks, folie, super-pouvoirs,... Avec des sujets pareils, qui s'étonne de voir Noah Hawley faire autre chose que du Fargo ?
En vérité, je suis un peu attristé de ne voir ici que des commentaires négatifs et/ou très mitigés sur la qualité du show (contrairement à ce que les notes semblent indiquer) donc je rajoute le mien pour rendre hommage à la volonté des créateurs de Legion de ne jamais céder à la facilité, de tout faire pour sortir des sentiers battus et surprendre le spectateur avec des idées de mise-en-scène qu'on voit finalement assez peu, que ce soit au cinéma ou à la télévision.
J'aime aussi d'autres œuvres plus formatées qui prennent moins de risques mais voir une production comme celle-ci au milieu de toutes les autres rompt une certaine lassitude de sériephile.
Je crois sincèrement que la distinction entre prétention et ambition se fait souvent dans l'œil du spectateur.
Fleau Scourge a dit (01 Août 2017 à 02:42)
Incroyable épisode par le non moins incroyable Masaaki Yuasa ! <3
Voir tous les commentaires de l'épisodeFleau Scourge a dit (31 Juillet 2017 à 23:23)
<3
Voir tous les commentaires de l'épisodeFleau Scourge a dit (03 Juillet 2017 à 17:57)
Gnagnagna personnages trop puissants gnagnagna et pourquoi ça et pourquoi truc gnagnagna moi je dis qu'un scénario ça doit être ceci ou cela gnagnagna incohérences...
"Tant qu'il y a des larmes il y a de l'espoir."
Qu'est-ce que c'est BEAU bon sang.
Fleau Scourge a dit (30 Juin 2017 à 05:34)
Je pense qu'il est temps de faire le deuil de ce qu'a été Twin Peaks. Je veux dire, non seulement ça fait 25 ans (un quart de siècle !) mais tous les tournants majeurs de cette saison 3 étaient déjà en bonne partie annoncés dans Fire Walk With Me (pourtant bien plus contemporain des premières saisons).
Combien de spectateurs de cette nouvelle saison n'ont vu ne serait-ce qu'un seul Soap Opera ? Quel serait l'intérêt de prolonger ce qui prenait à contre-courant les codes de son époque de nos jours où la télévision n'a plus le même visage ?
Je ne dis pas que ce "délire visuel" est l'unique chose souhaitable pour Twin Peaks aujourd'hui, mais je pense que c'est un tour de force pour réitérer l'impact qu'avait eu Twin Peaks à son époque (franchement, le dernier épisode de la saison 2 était-il ce qu'on pouvait attendre comme suite logique au pilote de la série ? Twin Peaks n'était-elle déjà pas autre chose ? Et que dire alors de Fire Walk With Me ?).
J'accorde que ce huitième épisode ai plus de sens pour celui qui s'est penché sur toutes la filmographie de Lynch (l'œuvre de son auteur ayant profondément mutée après la période charnière qu'est Twin Peaks) mais il me semble que c'est un peu triste que de simplement recevoir cet épisode comme un délire expérimental s'éloignant de la trame narrative. Au contraire, il ancre les événements des premières saisons dans quelque chose de beaucoup plus large, beaucoup plus ancien et qui, pour l'instant, ne vient pas contredire ce qu'on connaît déjà, mais plutôt modifier notre regard dessus, changer les perspectives que nous avions sur les événements passés (ce que Fire Walk With Me faisait déjà à merveille).
Bref, je comprend qu'un tel épisode soit déroutant, hermétique et difficile à accepter... mais si on "rentre dans le délire" et qu'on joue au détective cherchant à recoller les pièces du puzzle en apparence déconnectées les unes des autres (et la série d'origine transformait déjà le spectateur passif en exégète investi), c'est tout simplement sublime.
N'oublions pas non plus que pour l'instant nous n'avons même pas vu la moitié de ce revival, il sera sans doute plus juste de juger cet épisode qu'à l'éclairage du tout que formera la saison et, par extension, la série.
Fleau Scourge a dit (27 Juin 2017 à 04:13)
C'était absolument grandiose.
C'est le Lynch de Eraserhead qu'on retrouve dans cet épisode pour rien de moins que la naissance de tout l'univers Twin Peaks.
Comme les grandes figures monstrueuses de sa trilogie Lost Highway/Mulholland Drive/INLAND EMPIRE, Lynch nous montre l'origine du Mal surnaturel de ses œuvres dans la culpabilité de l'Homme (ici, sa plus tragique incarnation : la bombe atomique) et Laura se confirme comme la figure angélique de Fire Walk With Me (si vous n'avez toujours pas vu le film-préquel, foncez ! Sa place est entre la saison 2 et 3), la seule capable de luter contre le maléfique Bob, rejouant également le sublime rôle de son actrice dans Wild at Heart ("Don't turn away from Love").
Bref, l'épisode qui densifie tout Twin Peaks, qui s'injecte rétroactivement dans toute la filmographie du maître (confirmant ainsi l'œuvre-testament qu'est cette saison 3) et cela sans aucune surexplication, en proposant une pièce d'art aussi ambitieuse que délirante : du grand grand Lynch.
Fleau Scourge a dit (26 Juin 2017 à 02:55)
Si si @sailI, t'inquiètes, on est deux au moins :)
Voir tous les commentaires de l'épisodeFleau Scourge a dit (25 Juin 2017 à 20:28)
Yes, enfin un vrai épisode de Moffat comme je les aime !
Cette saison était plutôt l'ennui et un double cool ne la sauvera pas... Mais là, c'est exactement ma came.
Fleau Scourge a dit (09 Juin 2017 à 03:12)
Ah je me disais au contraire que c'était le meilleur épisode de la saison, l'un des sommets de la série.
Voir tous les commentaires de l'épisodeFleau Scourge a dit (07 Juin 2017 à 05:43)
Snakier, loin de moi l'idée de réduire ton interprétation du final mais je pense que "cynique" est le dernier mot pertinent lorsqu'il est question de Lindelof.
Cette fin me semble au contraire tout à fait lumineuse, remplie d'espoirs et d'amour sans jamais être naïve.
Un peu comme le final de Lost quoi, sauf qu'ici c'est bien plus prosaïque.
(Je n'ai pas encore eu la chance de découvrir tous les chef-d'œuvres de HBO non plus, mais la fin des Sopranos comme étant cynique me paraît à nouveau être une interprétation toute personnelle tellement elle laissait justement la place à... l'interprétation héhé.
J'ajouterai que la chaîne a ceci de merveilleux que leurs auteurs sont toujours plus forts et libres que je ne saurai quel cahier des charges ou "ligne éditoriale". Tout ça pour dire que je ne pense pas qu'il y ait une fin "à la HBO" et encore moins que celle-ci soit cynique)