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Benben a dit (09 Mars 2020 à 12:27)
Altered Carbon persiste et signe dans une certaine continuité qu'on ne pourra pas lui reprocher. Sous ses airs faussement complexes, l'histoire demeure excessivement simpliste et franchement barbante. J'admets que cette saison 2 a le mérite d'essayer de creuser un peu un univers qui semble riche, mais le résultat qui en ressort est encore une fois une SF aux couleurs néon mais à l'intérêt néant.
La seule vraie surprise, c'est que je m'attendais à ce que la gouverneur Harlan soit en fait... Papa Harlan qui aurait tué sa fille et pris son enveloppe. Finalement, même si des indices laissent penser que cette théorie se tient, rien n'est officiel.
Pour le reste, ben oui, c'est des restes. Des restes de déjà-vu, ou bien de mauvaises idées. Par exemple, pourquoi les IA s'imposent les limites physiques du monde réel alors qu'elles pourraient tout faire dans leur monde numérique ? Au hasard, la création du monde virtuel, qui aurait pris quelques minutes au lieu du looong moment passé par Dig sur une interface holographique. Idem pour les différentes recherches. Autre point idiot, pourquoi ne pas sauvegarder les consciences avant de les envoyer au casse-pipe ? Surtout que Kovacs est envoyé en quelques instants dans la VR de Dig, ou encore que Trepp est transférée rapidement dans le corps de Kovacs... Donc il est forcément possible de balancer une conscience vers un support de sauvegarde. Ce qui du coup altère toute tension dramatique, c'est bien pour ça que ce n'est jamais évoqué.
Reste le coup du génocide perpétré par Harlan et les fondateurs, revisite du massacre des amérindiens (ou pas ?) par les colons européens, puis malédiction vengeresse... c'est en tout cas tellement prévisible que la scène de la révélation n'en est que plus inutile et mauvaise.
Seul l'arc concernant Poe demeure sympa, mais les idées aussi sont mal exploitées. Et puis ce cliffhanger final (d'ailleurs... les cliffhangers de cette série sont tellement bidons ah ah), parlons-en. La logique voudrait que ce soit Elizabeth qui apparaisse, mais j'ai un mauvais pressentiment.
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Benben a dit (07 Mars 2020 à 10:26)
"Mrs Coulter is described as being 35 years old in the third novel, The Amber Spyglass. She is described as appearing "beautiful and young" with "sleek black hair" that "framed her cheeks" and slim, though later accounts of her describe her as having blonde or "golden" hair."
Source.
Bref, Madame Coulter va chez Jacques Dessange.
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Benben a dit (04 Mars 2020 à 10:28)
"On ne juge pas la valeur d'une adaptation à sa fidélité par rapport au support original : on la juge à la qualité de sa trahison" - A. Damasio
The Witcher occupe une place à part dans mon petit cœur de nerd, depuis 2008 et la version Enhanced du titre éponyme de CDProjekt. Un mélange de fantasy, d'enquêtes et de politique, dans un monde mature... Disons que depuis le tsunami Lord of the Rings au cinéma, on avait plus eu grand-chose de qualité à se mettre sous la dent (hors univers littéraire s'entend !), et Geralt of Rivia était à mes yeux le messie tant attendu.
Je n'ai jamais pris le temps de lire les différents tomes de la saga, car du côté des livres, il y a tellement de bonnes choses que c'est difficile de faire son choix. Je me suis donc contenté de poncer les 3 jeux absolument géniaux qui embellissent un univers déjà riche.
Lorsque la série The Witcher a été annoncée, j'étais circonspect... Quand j'ai appris que c'était Netflix qui la produisait, j'ai perdu espoir, quand j'ai vu la première vidéo-test de Cavill en Geralt, j'ai vomi. J'avais donc rayé ce show de ma liste, n'en attendant absolument rien de bon. Puis la phase de promotion est arrivée et ce fut la déferlante. Par curiosité, j'ai regardé une bande-annonce, qui n'a fait que renforcer ma conviction. Les premiers avis sont ensuite tombés, j'avais du mal à croire que le succès frayait dans le sillon de cette production. J'ai pu en discuter avec des adeptes des jeux et des livres, qui chantaient les louanges (bon peut-être pas à ce point là...) de cette adaptation et j'ai revu mon jugement hâtif.
Bon franchement, si la série n'avait pas été dispo sur Netflix, je n'aurais pas pris la peine de la télécharger mais, la facilité déconcertante du simple clic pour lancer le visionnage via une interface qui connaît à l'avance tes propres goûts a eu raison de moi, et me voici devant le pilot de The Witcher.
Soyons honnêtes, c'est ultra kitsh. Et ce n'est pas le manque de moyens financiers qui est en cause, c'est la réalisation qui est en retard de 20 ans ! Les maquillages et les costumes, les décors, tout est tellement artificiel qu'on se croirait sur un salon du cosplay. Et puis bon, je trouve le casting complètement raté. Pas UN SEUL acteur n'est à garder ! C'est l'ambition qui manque clairement à ce premier jet, mais qui a toutefois le mérite de proposer des relents d'intrigue qui sentent plutôt bon. Je me laisse donc entraîner automatiquement vers la suite, zombie que je suis face à la puissance inébranlable de la jauge "Next episode".
Bon, y'a rien à faire, je trouve toujours tout ça très fortement issu de la série Hercules ou bien Xena. Ok j'exagère, on en est pas là, mais on s'en approche dangereusement. Mais l'intrigue prend forme, et si je regrette que les différentes timelines ne soient pas annoncées, je commence à accrocher. C'est certes très basique, avec des dialogues parfois au ras des pâquerettes mais c'est surtout divertissant dans cette manière assez légère d'amener les choses. L'épisode 3 avec la fille de Foltest me ramène directement à la cinématique d'intro du premier jeu et l'ambiance est bel et bien là.
J'ai toujours un mal de chien avec les absolues têtes de cons de tout le casting, mais avec un peu de recul, ça colle parfaitement au style un peu bancal et donne une tenue, une unité logique à tout cet imbroglio. Et franchement je suis curieux de voir où tout ça va nous mener.
"Toss a coin to your Witcher"
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Benben a dit (26 Février 2020 à 09:36)
Avis assez mitigé sur cette saison 4 qui ne parvient pas à atteindre ses objectifs selon moi. La découverte des rings et des 1300 mondes ouvrait des possibilités infinies, mais on se concentre sur une seule planète à l'intérêt limité par le scénario lui-même alors qu'on commençait à entrevoir un background super profond, à grands coups de création d'espèces et de destruction de civilisations. Finalement, on apprend rien sur les Builders. En 10 heures, l'histoire n'a quasiment pas avancé
Et que dire des arcs secondaires ? Celui d'Ashford et Drummer est le seul qui tire son épingle du jeu, à base d'intrigue politique et d'alliance précaire entre les Inners et la branche "pacifiste" de l'OPA. L'arc de Bobbie est intéressant car il montre un autre visage de Mars, mais complètement inutile, sauf sur la toute fin qui raccroche enfin les wagons avec une partie du reste de l'histoire, et enfin Avasarala en mode House of Cards ne fait que nous emmerder.
Naomi qui nous lâche enfin que son ex-bonhomme est le leader des OPA contestataires, et la fin de la saison qui nous apprend que son fils est de la partie, c'est vraiment faiblard et ne va que rallonger artificiellement l'intrigue.
Donc en somme, la seule partie intéressante est beaucoup trop étirée à cause de sous-intrigues bidon (Murtry... le parasite qui rend aveugle... les limaces toxiques...) tandis qu'aucune question intéressante ne trouve de réponse. Saison de transition comme le dit Fachewachewa ? En tout cas, saison de la déception pour moi.
15/ 20
Benben a dit (24 Février 2020 à 09:16)
L'onde de choc n'aurait pas du tuer tous ceux qui attendaient complètement à découvert devant l'artefact Alien ?
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15/ 20
Benben a dit (18 Février 2020 à 09:05)
Franchement l'arc avec ce gros lourdaud de Murtry me sort par les trous de nez... À quoi bon nous sortir le sempiternel gros connard paramilitaire borné qui finira certainement par se faire déssouder ? Certes, souligner les tensions entre les Belters et les Earthers sur Ilus est important mais il y avait tellement d'autres moyens de le faire... Et même, pourquoi pas, proposer une entente officieuse entre les deux factions plutôt que de les faire s'affronter ? Sachant qu'on nous présente déjà des tensions entre groupes de l'OPA en plus.
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Benben a dit (17 Février 2020 à 09:23)
Idem que NakedVince, le changement de format d'écran entre les séquences ne me plait pas du tout. Mais le scénario a l'air d'être assez sympa sur cette saison... J'attends avec impatience de découvrir la suite.
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Benben a dit (16 Février 2020 à 11:59)
Une première saison sympathique, dans le genre série pour ados, ça peut passer. Disons que ma dernière expérience dans le genre, c'était Riverdale, et là j'ai cru mourir. Locke and Key ne casse pas 3 pattes à un canard, et pourrait essayer d'éviter de faire faire n'importe quoi à ses personnages, mais on retrouve quand même des idées intéressantes, comme le fait de pouvoir enfermer un objet (ou même quelqu'un ?) dans sa propre mémoire.
Cette ambiance aux relents Lovecraftiens (ouais vite fait la nuit dans l'brouillard, je veux pas non plus exagérer) m'a assez plu pour me donner envie de découvrir la suite.
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Benben a dit (04 Février 2020 à 09:44)
Mouais... Faut vraiment être un puriste à fond dans cette série pour l'apprécier à sa juste valeur je pense. Beaucoup de private-jokes et autres easter-eggs rendent le tout assez indigeste pour qui cherche juste un show léger et drôle. Personnellement je n'ai jamais pu m'attacher à aucun des personnages, ni à aucun des délires, souvent perchés et pas forcément faciles d'accès pour qui ne baigne pas dans ce genre d'humour un peu décalé et faussement subtil, très politiquement correct.
The Good Place restera pour moi une série fort sympathique et reposante, mais clairement pas ma tasse de thé.
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Benben a dit (29 Janvier 2020 à 10:24)
"J'ai bien aimé [...] mais pas pour son message romancer pro migrant"
Ah ok...
"Je crois que ton empathie vient de se faire la malle avec ton amour propre", "va faire une manucure à Guantanamo" (1), "peut-être que ton cerveau est en garde alternée" (2).