Le joueur incarne à nouveau Yarny, un personnage pelote de laine qui interagit avec l'environnement avec ses fils. Il y a désormais deux Yarnys, qui peuvent être contrôlés par un joueur ou deux, en mode coopératif. (Source : Wikipédia)
Alors, super Gameplay pour un jeu en coop, des niveaux très bien pensés, très belles animations. Certains passages demandent bien de la réflexion et d'autres vous permettent d'apprécier la fluidité de la mécanique du jeu.
En revanche... scénario inexistant! On fait tout le jeu en se demandant ce qui se passe et quel est le contexte des niveaux que l'on traverse ? Apparemment on suit deux enfants qui... se retrouvent toujours dans des situations improbables (destruction d'une usine, feu de fôret), apparemment poursuivis par des adultes enivrés... puis des zombies ?... bref, on a simplement l'impression que ces éléments servent de toile de fond décousue. Et finalement, jeu très très court qui ne vaut pas le prix d'un jeu de switch. Six niveaux seulement donc on passera plus de temps à faire les niveaux défis que ceux du jeu lui-même, pas très intéressant donc, si seulement le scénario relevait le tout...
Enfin... la petite branlette intellectuelle de fin sur l'importance de l'amour, de l'égalité et de la différence... on repassera.
En bref, très belle mécanique de jeu, très sympas à jouer, très beau, vous ne verrez pas le jeu passer. En revanche, ne vous attendez pas à une des explications sur quoi que ce soit, le but était simplement de mettre un fond pour exploiter le système de jeu.
Après un premier volet dont la réputation n’est plus à faire dans le milieu de la plateforme/réflexion, Coldwood Interactive remet le couvert avec un second opus sobrement intitulé Unravel Two. Un numéro deux qui n’a rien d’anodin, puisqu’il est cette fois fortement recommandé de parcourir l’aventure avec ami. La coopération au cœur du système de jeu, un bon choix ? Oui, mais…
Sur la forme, personne ne sera dépaysé. Dans la lignée de son aîné, Unravel Two se pare à son tour d’une réalisation somptueuse portée par des décors débordant de détails et de finesse. L’ensemble apparaît peut-être un peu moins inspiré, mais, associé à l’animation parfaite des personnages, régale malgré tout. Le constat se révèle identique côté bande son, alternant compositions lyriques et passages rythmés en fonction de la situation. Les bruitages environnants jouent aussi leur rôle à la perfection, pour un résultat homogène et immersif qui ne transcende cependant pas l’émotion. En cause : une trame de fond assez maladroite.
En effet, l’histoire essaye de narrer via quelques cinématiques diluées en arrière-plan la fugue de deux jeunes enfants qui vont traverser de nombreux environnements hostiles. Le rendu s'avère brouillon et assez confus. A deux joueurs la mélancolie ressentie manque d’impact, et il m’a semblé plus difficile de m’impliquer émotionnellement dans l’aventure.
Côté gameplay en revanche, la recette fonctionne toujours aussi bien et l’ajout de la coopération permet de renouveler l’appréciation des énigmes et des phases de plates-formes. Le concept de base restant le même : diriger un petit bonhomme de laine dans des niveaux où chaque objet du quotidien revêt des proportions gigantesques. Relié à votre compère par un fil qui s’effiloche selon la distance entre les deux avatars, il faudra associer réflexion et dextérité pour venir à bout de l’aventure. Le level design déborde de bonnes idées et contribue grandement au plaisir de jeu. L’ensemble proposant un challenge relativement modéré, toutefois rehaussé par la quête des collectibles et des nombreux niveaux défis parfois (très) ardus.
Ainsi, et bien que s’arpentant avec un ami, le périple d’Unravel Two se veut moins marquant que celui de son aîné. L’expérience n’en reste pas moins plaisante tant pour ses qualités artistiques que son aspect ludique. Une suite qui peine à exceller, de très bonne facture cependant.
Retour en Suède, le pays où la petite laine n'est jamais superflue, en compagnie non pas d'une mais de deux mignonnes pelotes. Des personnages en rouge et bleu qui s'accrochent à divers rebords en balançant du fil vous dites ? Il ne s'agit pourtant pas de Spiderman, mais bien de Yarny et de son pote... Yarny aussi.
Si le premier épisode m'avait littéralement envouté, et c'est peu dire, je m'attendais à retrouver le même enchantement avec sa suite. Coldwood Interactive reprend les mêmes ficelles que précédemment, et tisse avec une certaine continuité une nouvelle aventure qui hélas manque d'éclat.
Le fait d'implémenter un mode deux joueurs (ou deux personnages si on joue en solo) ouvre de nouvelles possibilités de gameplay, notamment le fait de pouvoir retenir l'un des Yarnis avec un autre afin de se balancer, ou encore, d'obliger les deux héros à activer un trigger au même moment. Cela donne lieu à quelques puzzles sympa mais qui ne refilent pas de nœuds au cerveau. Hormis un passage dans une usine, où un Yarni doit tenir à bout de fil son compagnon et l'aider à traverser un labyrinthe de flammes, la coopération est trop peu usée.
Le scénario, narré par des saynète en arrière plan, se découpe en 7 niveaux assez simples, dont la difficulté sera rehaussée par la quête des secrets disséminés de-ci de-là et surtout par les challenges imposant de les terminer en une seule vie et/ou en un temps limité. Ces niveaux principaux sont loin de refléter l'éclat du premier opus, ils manquent clairement d'inventivité dans leur globalité et sont souvent répétitifs. Cependant ils bénéficient d'un soin exceptionnel au niveau visuel, et certains passages sont de vraies œuvres d'art.
Unravel Two se distingue de son prédécesseur grâce à ses niveaux "challenge". Il s'agit de niveaux bonus, en mode "die and retry", très coton, qui mettront les nerfs à rude épreuve. A l'heure où j'écris ces lignes, je l'ai terminé que les 10 premiers, et je sens que je ne suis pas arrivé au bout de mes peines.
C'est donc avec une pointe de déception que je conclus ce billet, sur une suite qui n'est pas à la hauteur de ce qu'on aurait pu en attendre.
Il n'y a pas vraiment d'histoire... Mais sinon les "ennemis" sont angoissants, s'il y a une histoire c'est à propos des humains que l'on croise, mais sinon le jeu est à couper le souffle niveau paysage ! C'est superbe Au final ce jeu est beaucoup mieux à jouer en co-op plutôt que seul. Le jeu est simple, bien plus simple que le 1 mais les défis quant à eux sont difficiles pour certains.
Alors, super Gameplay pour un jeu en coop, des niveaux très bien pensés, très belles animations. Certains passages demandent bien de la réflexion et d'autres vous permettent d'apprécier la fluidité de la mécanique du jeu.
Version Nintendo Switch 4 h de jeuEn revanche... scénario inexistant! On fait tout le jeu en se demandant ce qui se passe et quel est le contexte des niveaux que l'on traverse ? Apparemment on suit deux enfants qui... se retrouvent toujours dans des situations improbables (destruction d'une usine, feu de fôret), apparemment poursuivis par des adultes enivrés... puis des zombies ?... bref, on a simplement l'impression que ces éléments servent de toile de fond décousue.
Et finalement, jeu très très court qui ne vaut pas le prix d'un jeu de switch. Six niveaux seulement donc on passera plus de temps à faire les niveaux défis que ceux du jeu lui-même, pas très intéressant donc, si seulement le scénario relevait le tout...
Enfin... la petite branlette intellectuelle de fin sur l'importance de l'amour, de l'égalité et de la différence... on repassera.
En bref, très belle mécanique de jeu, très sympas à jouer, très beau, vous ne verrez pas le jeu passer. En revanche, ne vous attendez pas à une des explications sur quoi que ce soit, le but était simplement de mettre un fond pour exploiter le système de jeu.
Après un premier volet dont la réputation n’est plus à faire dans le milieu de la plateforme/réflexion, Coldwood Interactive remet le couvert avec un second opus sobrement intitulé Unravel Two. Un numéro deux qui n’a rien d’anodin, puisqu’il est cette fois fortement recommandé de parcourir l’aventure avec ami. La coopération au cœur du système de jeu, un bon choix ? Oui, mais…
Version Playstation 4 15 h de jeuSur la forme, personne ne sera dépaysé. Dans la lignée de son aîné, Unravel Two se pare à son tour d’une réalisation somptueuse portée par des décors débordant de détails et de finesse. L’ensemble apparaît peut-être un peu moins inspiré, mais, associé à l’animation parfaite des personnages, régale malgré tout. Le constat se révèle identique côté bande son, alternant compositions lyriques et passages rythmés en fonction de la situation. Les bruitages environnants jouent aussi leur rôle à la perfection, pour un résultat homogène et immersif qui ne transcende cependant pas l’émotion. En cause : une trame de fond assez maladroite.
En effet, l’histoire essaye de narrer via quelques cinématiques diluées en arrière-plan la fugue de deux jeunes enfants qui vont traverser de nombreux environnements hostiles. Le rendu s'avère brouillon et assez confus. A deux joueurs la mélancolie ressentie manque d’impact, et il m’a semblé plus difficile de m’impliquer émotionnellement dans l’aventure.
Côté gameplay en revanche, la recette fonctionne toujours aussi bien et l’ajout de la coopération permet de renouveler l’appréciation des énigmes et des phases de plates-formes. Le concept de base restant le même : diriger un petit bonhomme de laine dans des niveaux où chaque objet du quotidien revêt des proportions gigantesques. Relié à votre compère par un fil qui s’effiloche selon la distance entre les deux avatars, il faudra associer réflexion et dextérité pour venir à bout de l’aventure. Le level design déborde de bonnes idées et contribue grandement au plaisir de jeu. L’ensemble proposant un challenge relativement modéré, toutefois rehaussé par la quête des collectibles et des nombreux niveaux défis parfois (très) ardus.
Ainsi, et bien que s’arpentant avec un ami, le périple d’Unravel Two se veut moins marquant que celui de son aîné. L’expérience n’en reste pas moins plaisante tant pour ses qualités artistiques que son aspect ludique. Une suite qui peine à exceller, de très bonne facture cependant.
Retour en Suède, le pays où la petite laine n'est jamais superflue, en compagnie non pas d'une mais de deux mignonnes pelotes. Des personnages en rouge et bleu qui s'accrochent à divers rebords en balançant du fil vous dites ? Il ne s'agit pourtant pas de Spiderman, mais bien de Yarny et de son pote... Yarny aussi.
Version Playstation 4 8 h de jeuSi le premier épisode m'avait littéralement envouté, et c'est peu dire, je m'attendais à retrouver le même enchantement avec sa suite. Coldwood Interactive reprend les mêmes ficelles que précédemment, et tisse avec une certaine continuité une nouvelle aventure qui hélas manque d'éclat.
Le fait d'implémenter un mode deux joueurs (ou deux personnages si on joue en solo) ouvre de nouvelles possibilités de gameplay, notamment le fait de pouvoir retenir l'un des Yarnis avec un autre afin de se balancer, ou encore, d'obliger les deux héros à activer un trigger au même moment. Cela donne lieu à quelques puzzles sympa mais qui ne refilent pas de nœuds au cerveau. Hormis un passage dans une usine, où un Yarni doit tenir à bout de fil son compagnon et l'aider à traverser un labyrinthe de flammes, la coopération est trop peu usée.
Le scénario, narré par des saynète en arrière plan, se découpe en 7 niveaux assez simples, dont la difficulté sera rehaussée par la quête des secrets disséminés de-ci de-là et surtout par les challenges imposant de les terminer en une seule vie et/ou en un temps limité. Ces niveaux principaux sont loin de refléter l'éclat du premier opus, ils manquent clairement d'inventivité dans leur globalité et sont souvent répétitifs. Cependant ils bénéficient d'un soin exceptionnel au niveau visuel, et certains passages sont de vraies œuvres d'art.
Unravel Two se distingue de son prédécesseur grâce à ses niveaux "challenge". Il s'agit de niveaux bonus, en mode "die and retry", très coton, qui mettront les nerfs à rude épreuve. A l'heure où j'écris ces lignes, je l'ai terminé que les 10 premiers, et je sens que je ne suis pas arrivé au bout de mes peines.
C'est donc avec une pointe de déception que je conclus ce billet, sur une suite qui n'est pas à la hauteur de ce qu'on aurait pu en attendre.
Il n'y a pas vraiment d'histoire... Mais sinon les "ennemis" sont angoissants, s'il y a une histoire c'est à propos des humains que l'on croise, mais sinon le jeu est à couper le souffle niveau paysage ! C'est superbe
Version PC 5.75 h de jeuAu final ce jeu est beaucoup mieux à jouer en co-op plutôt que seul.
Le jeu est simple, bien plus simple que le 1 mais les défis quant à eux sont difficiles pour certains.