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Porter un set d'équipement complet
Recevoir une récompense spéciale d'un boss
Tuer un ennemi avec un tir en pleine tête
Noyer un ennemi en eau profonde
Trancher le membre d'un ennemi après lui avoir porté un coup dans le dos
Effectuez 30 parades directionnelles
Utiliser l'IEM-44 « Étoile de mer » sur un ennemi
Atteindre une puissance de noyau de 50
Désactiver un portique d'inspection de l'A.I.D. à un point de contrôle sans déclencher son alarme.
Porter 100 000 pièces détachées
Vaincre un boss en portant 30 000 pièces détachées
Tuer un chasseur camouflé
Dépenser 50 000 pièces détachées auprès de vendeurs
Vaincre une statue de Gideon's Rock avec sa propre arme
Améliorer une arme jusqu'au niveau maximum
Trancher chaque membre d'un ennemi humanoïde à l'aide de votre drone
Récupérer 50 armes
Améliorer toutes les pièces d'équipement d'un set au niveau maximum
Obtenir tous les modules du drone de combat
Vaincre tous les Échos d'Excavateur
Récupérer 10 visions étranges
Tuer 3 ennemis d'un coup grâce au missile à tête chercheuse
Équiper le set complet IRONMAUS et l'arme Mains de la justice d'Iron Maus
Vaincre un Écho d'Excavateur grâce à l'Hélice de l'Excavateur
Fabriquer 20 set d'équipement
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Merci à Key qui a créé cette fiche
Suite au succès critique mérité du premier volet, géniale alternative cyberpunk à la franchise des Souls, Deck13 remet le couvert avec un The Surge 2 plus ambitieux sans pour autant remettre en cause ses fondamentaux. Plongeons ensemble dans cet enfer post-apo crasseux dopé aux implants bioniques.
Version Playstation 4 30 h de jeuLes évènements prennent place peu de temps après l’incident CREO, et le virus qui s’est propagé au cœur de la multinationale a maintenant contaminé la ville de Jericho. Unique rescapé d’un crash aérien et après deux mois de coma ponctué de visions énigmatiques, vous vous réveillez dans l’aile médicale d’une prison et constatez vite le chaos ambiant. Anarchie étendue à toute la cité, désormais en quarantaine et encrassée dans une lutte de pouvoirs interne entre religieux fanatiques et figures déchues de l'autorité. D’abord motivé par votre propre survie, il ne s’agira plus seulement de sortir indemne de ce traquenard mais aussi de percer le mystère des nanites et des étranges visions qui vous assaillent.
Comme son prédécesseur, The Surge 2 nous propose un synopsis de qualité, dévoilant un lore intéressant notamment via d’innombrables messages audio. Ce background rugueux fait écho à une incroyable direction artistique, savamment travaillée. La ville de Jericho se présente comme un terrain de jeu plus ouvert qu’auparavant, découpée en plusieurs zones reliées par de nombreux raccourcis et chemins détournés. En résulte un monde cyberpunk immersif et convaincant, que l’on s’approprie à petits pas. Et si le level design tordu m’a semblé un peu bordélique par moment, la cohésion de l’univers force le respect et assure de belles heures d’exploration. Exploration toujours régie par l’apprentissage et l’échec.
Car n’oublions pas que la licence de Deck13 joue sur la tendance du Soul-like, en reprenant et en adaptant des mécaniques de jeu désormais bien connues. On retrouve donc un action-RPG punitif où la maitrise et le build de son avatar vont de pair avec la progression. Les paramètres de personnalisation via les points de compétence se résument à trois catégories seulement : la vitalité, l’endurance et l’énergie. Cette dernière conditionne l’efficacité de votre batterie, indispensable à l’utilisation d’injectables divers (et de soins plus particulièrement). En parallèle, il faudra user des implants adéquats pour booster ses statistiques et s’octroyer un équipement adapté à son style en veillant à l'améliorer régulièrement. Le crafting se révèle donc une composante essentielle de la montée en puissance, et récompensera les joueurs ambitieux préférant attaquer les parties protégées d’un adversaire, propices à récompenses, plutôt qu’un morceau de chair dénué de protection.
L’expérience récoltée se fructifie aux stations médicales, officiant comme checkpoints savoureux en milieu hostile. Conscient du challenge à venir et avec comme seul allier votre drone de combat, vous savourerez d’autant plus les quelques zones pacifiques avant de vous lancer en plein cœur d’un territoire inexploré. L’équilibre attaque/défense/parade, dont le succès dépendra tant de vos réflexes que de votre bonne gestion de l’endurance, assure des joutes vraiment jouissives. Mention spéciale aux animations ralenties amenant au découpage d’un membre, tel un boucher devant sa carcasse de bœuf ! On relèvera également un système de parade parfaite moyennant un timing exemplaire, et l’accent mis sur l’offensive par l’intermédiaire de la jauge d’énergie. En effet, chaque coup réussi permet de charger ses batteries (plus ou moins efficacement selon l'arme, les implants, etc...) et d’utiliser allégrement des injectables. En orientant son build on peut donc aisément poser ses couilles sur la table et attaquer comme un sagouin tout en ayant une marge d’erreur sur l’esquive et la parade, compensée par une capacité de soin abondante. Et si quelques boss vous apprendront les aléas de la vie et de la famine en Afrique, la difficulté générale m’a semblée bien en deca son prédécesseur et j'ai roulé comme un porc sur les deux tiers du jeu...
Fort de mon expérience dans le domaine, ou de mon build étonnamment efficace, il ne m’aura donc fallu qu’une petite trentaine d’heures pour parachever l’aventure. Un run soigné qui plus est, en prenant le temps de résoudre une sacrée louche de quêtes annexes et de fouiller le moindre recoin de cet univers chiadé, malgré un retard technique dommageable. Car The Surge 2 ne brille pas par sa réalisation et n’affiche aucune amélioration notable vis à vis de son ainé, déjà à la traine. La qualité des animations et de la direction artistique compensent néanmoins ce terne constat, et font oublier les textures à la ramasse. On saluera rapidement la bande son, efficace et dotée d'excellents doublages venant renforcer une ambiance exceptionnelle. Théâtre de cette atmosphère post-apo savoureuse, la ville de Jericho officie comme chef d’orchestre en fluidifiant l‘exploration et le grisant sentiment qui en découle. Et si la sensation d’étouffement que l’on pouvait ressentir dans The Surge premier du nom semble aux premiers abords atténuée, l’oppression et la tension générale vous tiendront néanmoins bien éveillé !
S’inscrivant dans la continuité de son ainé, The Surge 2 bonifie l’expérience par quelques petites améliorations de game design bien senties. On saluera aussi un univers plus ambitieux au sein duquel s’imbrique un scénario prenant, composante secondaire mais louable, passant après un gameplay généreux et fichtrement addictif. Une véritable confirmation pour Deck13 et la licence, qui comblera les amateurs avides d’une échappatoire à la Dark Fantasy.
Depuis l'avènement de la série des Souls, qui a, à sa manière, révolutionné le monde du jeu vidéo en remettant au goût du jour l’exigence et la difficulté, force est de constater que le style a fait des émules, créé des vocations et même des studios bien décidés à grappiller leur part d'un gâteau fructueux.
Version Playstation 4 54 h de jeuDeck13 est l'un de ces acteurs, et peut se targuer, depuis 2017 et la sortie de "The Surge", de faire partie du haut du panier. En reprenant à son compte les meilleures idées de FromSoftware, l'équipe Allemande (surtout Européenne en fait) a su reconstruire au mieux un monde de science-fiction, doté d'un level-design ingénieux, d'un système de combat et de build innovant, et bien évidemment, d'une difficulté et d'une exigence faisant foi.
Et c'est seulement deux ans plus tard que l'on retrouve les moussaillons sur le pont, pour une suite que j'attendais beaucoup. Attention chérie, ça va trancher !
Suite aux évènements survenus dans le premier jeu, à la fin duquel Warren s'échappait in-extremis de l'entreprise CREO en proie à un virus informatique zombifiant ses employés, l'histoire reprend après quelques mois de répit. Le calme avant la tempête. Puisque les gestes barrière n'ont pas été respectés, l'infection s'est propagée, jusqu'à atteindre la mégapole de Jericho, et c'est après avoir survécu au crash de votre avion en plein centre-ville, que vous vous réveillez dans la prison, parce que la carcasse du jet qui empiète sur une place pour handicapés, c'est mal ! Et évidemment, la prune est tellement élevée que vous allez avoir envie de casser les dents de tous ceux que vous croiserez. Blague à part, vous vous rendez vite compte que l'administration pénitentiaire a vidé les lieux et que les murs écroulés signifient probablement qu'il se passe quelque chose de louche.
The Surge 2 ne réinvente rien, et se contente de reprendre une recette efficace et éprouvée : on est donc encore une fois lâchés à poil au milieu d'un monde hostile, qu'on devra apprivoiser à l'aide d'un bon sens de l'orientation et de bons réflexes. On retrouvera ces bonnes vieilles stations médicales, faisant office de "feu de camp" et permettant certes de dépenser l'expérience acquise, mais en contrepartie, faisant réapparaitre tous les ennemis de la zone. Légère déception d'ailleurs sur ces stations qui ne diffusent plus de musique country comme dans le premier jeu : j'avais trouvé cela génial niveau ambiance ! Petit détail qui n’entache en rien le plaisir du jeu cela dit.
Pour survivre, il faudra aussi compter sur l'équipement, encore une fois mis au cœur du gameplay. Armes, armures, drones, et implants seront les quatre piliers pour un personnage équilibré et redoutable. Dans ce monde violent, se procurer du matériel passera par le bruit du métal contre la chair. En effet, il faudra démembrer vos ennemis pour leur voler leurs pièces d'armures et/ou leurs armes. Afin améliorer ces mêmes pièces, autant dire que l'amputation devra devenir une habitude et qu'il ne faudra pas hésiter à tailler et arracher à tour de bras dès que l'occasion se présentera. Bras, jambes, tête (pour le casque et les implants), et torse, il faudra donc viser chaque partie souhaitée afin de couper ce que l'on souhaite ramasser. A noter d'ailleurs, s'équiper d'un set complet d'une armure donnée, fera bénéficier d'un bonus unique pour chaque panoplie : meilleure résistance aux dégâts élémentaires, rapidité de mouvements, etc...
Les boss pourront également être démembrés afin de récupérer de l'équipement spécial (et forcément plus efficace).
Une nouvelle fonctionnalité fait son apparition ici, celle du blocage directionnel des attaques : grâce à un implant dédié, une information contextuelle apparaîtra à l'écran, indiquant depuis quelle direction la prochaine attaque de votre ennemi va arriver. En activant la parade avec L1 et en sélectionnant la bonne direction au bon moment avec R3, vous pourrez alors contre-attaquer et infliger d'énormes dégâts. Non obligatoire, cette technique se révèle une fois maîtrisée, une alliée indispensable pour venir à bout rapidement d'infectés retors. Mais attention au revers de la médaille, car un contre qui échoue viendra ponctionner votre barre d'endurance et votre barre de vie.
L'autre élément unique à la saga se situe au niveau du remplissage de la batterie montée sur l'équipement : 4 barres de batteries, qui se remplissent par défaut à chaque coup donné, et dont on pourra améliorer la rapidité de chargement à l'aide d'implants. Cette batterie sert à générer des éléments injectables (soins, boosters de dégâts...), il devient donc rapidement évident qu'il faudra être agressif pour remplir la batterie et avoir toujours de quoi se soigner, mais attention, il faudra aussi ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre car les ennemis savent aussi enchaîner les combos dévastateurs.
L'expérience glanée en terrassant vos ennemis, ou en concluant diverses quêtes annexes, sera donc à dépenser dans les stations médicales, afin d'améliorer la barre de vie, la barre d'endurance, ainsi que l'efficacité de la batterie. Et comme dans tout Soulslike qui se respecte, mourir au champ d'honneur signifiera également perdre l'expérience transportée, et l'obligation de retourner sur notre lieu de trépas pour tenter de récupérer notre dû. Mais "The Surge 2" est plutôt sympa car il est possible de mettre à la banque toute l'expérience afin de repartir sereinement mettre de grosses mandales, et de l'utiliser plus tard.
De manière générale, "The Surge 2" se veut moins difficile qu'un Souls, et même moins difficile que son prédécesseur. Si le premier vrai boss mettra cinq à six heures à entrer en scène, et sera une véritable épreuve du feu, les suivants seront, hormis une ou deux exceptions, relativement simples à battre. Rien ne viendra vraiment bloquer la progression, même si évidemment, il sera toujours possible de mourir en deux coups, ou bien, se sentant un peu trop en confiance, de se faire occire par un clochard. Je ne compte pas les morts évitables dont j'ai fait les frais à force de trop en vouloir ou bien en ne faisant pas attention.
Mais en même temps, en proposant un monde aussi jouissif à explorer, je n'avais qu'une envie, découvrir tous les coins et les recoins de Jericho, divisée en 4 zones bien distinctes : Downtown, Gideon's Rock, Port Nixon, et le centre de commandement de l'A.I.D. (Assault Insurgent Disease). S'ajoute également le porte-avions VBS Krakow, théâtre de l'extension "The Kraken". Mon seul reproche sur la conception du monde de "The Surge 2" porterait sur le fait qu'il n'est pas véritablement ouvert, au sens où pour passer d'une zone à l'autre, un temps de chargement va venir couper le rythme. En 2021, ça fait mal surtout que les zones ne sont pas immenses même si elles bénéficient toutes d'une ambiance qui leur est propre et d'une direction artistique soignée. Le level-design est toujours aussi inspiré, et découvrir les multiples raccourcis fera toujours son petit effet. Parfois brouillons dans leur conception, les niveaux demanderont quelques allers et retours pour être appréhendés, et un évènement survenant au milieu du jeu va venir modifier une partie du monde, remettant en cause la carte mentale que l'on avait pu se faire. D'ailleurs, une vraie carte aurait été absolument bienvenue pour se repérer au mieux dans ce dédale mortel.
Outre le fait que le monde ne soit pas ouvert, un autre écueil technique vient ternir l'image de "The Surge 2", qui n'a pas évolué d'un pixel depuis 2017. On retrouve donc le même moteur, un peu daté, mais surtout, avec l'ambition d'avoir un monde plus vaste, qui commence à montrer ses limites. Les images du jeu sur PC et celles sur consoles n'ont rien à voir, et mon commentaire se targuera à tancer la version PS4, qui est à la limite du cradingue. Manque d'optimisation probablement, et amplification des défauts sur une TV 65 pouces (problème de riche) en tout cas les textures sont souvent baveuses, et/ou tardent à se charger complètement. J'ajoute à la liste deux crash complets, et une quête que je n'ai pas pu terminer à cause d'un script qui ne s'exécutait pas.
Mais je ne m'arrêterais pas à l'habillage de ce titre, qui m'aura procuré un réel et vif plaisir, de par son ambiance toujours aussi réussie, dans une ville qui s'effondre sur elle-même, avec son OST efficace qui propose quelques pistes excellentes, et son gameplay qui rafraîchit une recette déjà bien éculée. Un mot rapide sur l'extension, qui n'apporte au rayon des nouveautés qu'une nouvelle zone absolument géniale, et de nouveaux ennemis. Pas de révolution sur les mécaniques du jeu, mais de très bons moments même si deux heures suffisent à en faire le tour.
L'essai est donc transformé pour "The Surge 2" auquel je pardonne son retard technique. Peut-être qu'un temps de développement plus long aurait permis à Deck13 d'améliorer le moteur ? J'attends maintenant une hypothétique suite avec impatience, par contre, qu'elle soit peaufinée et à la hauteur des exigences matérielles des prochaines consoles !