Quelques semaines se sont écoulées entre la fin de Syberia 2 et l’ouverture de Syberia 3. L’histoire débute alors que Kate est retrouvée mourante en pleine Sibérie par la caravane youkole. Le peuple de nomades accompagne la transhumance séculaire des autruches des neiges vers les steppes sacrées, lieu de leur reproduction. Bloqués sur les rives du lac qui borde la ville de Valsembor, ils décident de confier Kate à la clinique du village ...
Rôle principal
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Passez avec succès votre visite médicale.
Tournez 7 fois la langue dans votre bouche avant de parler.
A la première tentative, réussissez à convaincre une âme en peine de se racheter en vous aidant.
Liez-vous d'amitié avec deux vieux briscards de la clinique.
Renouez avec vos anciens réflexes pour faire plier un élu.
En explorant, effectuez des actions facultatives qui influeront sur votre progression à 5 reprises.
Voyez au-delà des apparences pour convaincre une survivante de vous aider.
Lors d'une discussion, utilisez un argument imparable obtenu en explorant.
Recueillez deux témoignages concernant une légende locale.
Lors d'un puzzle, vous avez utilisé une étrange machine sans éteindre le feu préalablement allumé.
Lors d'un puzzle, trouvez la ressource demandée du premier coup.
Obtenez les félicitations d'un vieil ami en l'aidant avant qu'il ne vous le demande.
Lors d'un puzzle, effectuez une duplication parfaite dès le premier essai.
Trouvez 15 points d'intérêts sur des objets de votre inventaire.
Recevez le soutien moral d'un élu.
Découvrez par vous-même le lourd passé de la région.
Prouvez au personnel de la clinique que vous aviez raison malgré tout.
A trois reprises, vous avez témoigné de votre affection à une compagne de route.
Lors d'un puzzle, ouvrez les portes d'un vestige en moins de 20 manipulations.
Lors d'un puzzle, mettez en marche le mécanisme demandé sans caler une seule fois.
Faites vous rabrouer à trois reprises par le même personnage.
Merci à Racetrack qui a créé cette fiche
Ce troisième volet enfin terminé ! Il est plus long que les précédents, mais, même si pas pour les mêmes raisons, il a une fin encore une fois inachevée (et c'est peu dire, les crédits étant disponibles depuis le menu, je vous laisse deviner comment on vit la fin du jeu...)
Version PC2017 donc ! Une suite bien tardive et ma foi pas vraiment nécessaire ; le sujet Voralberg étant clos, ici on se concentre sur les Youkols et Kate qui veut un peu payer sa dette, un peu continuer sa fuite en avant... on sait pas trop, en fait. La poésie fonctionne moins bien je trouve, sans Voralberg.
Mais néanmoins, visuellement, musicalement et dans l'ambiance, on est dans l'univers de Sokal, comme dans les premiers ; cet aspect décrépi d'un monde qui vit dans le passé, abandonné, d'une guerre froide dont il ne reste que le souvenir.
Visuellement également, on ne peut pas s'empêcher de remarquer qu'on a là à faire au moteur Unity (puisque c'est dit dans les logos de début), donc un décor totalement en 3D, des PNJ et une Kate qui se meuvent dans cet environnement, et des cutscenes en temps réel. Alors, c'est une bonne et une mauvaise idée. Plus mauvaise que bonne, hélas.
Bonne car on bouge vraiment, la caméra bouge aussi avec nous, bien sûr tout est graphiquement plus beau (mais pas non plus super beau pour du 2017), les zones sont plus vastes, il n'y a pas de chargement (ou peu) entre les parties d'une même zone d'exploration...
Mauvaise, parce que la caméra est maniée de façon foireuse, pas libre mais un peu quand même, mauvaise aussi, cette idée, parce que c'est franchement pas nécessaire pour un point & clic, qui aurait mérité de plus intenses travaux sur les détails que sur l'ensemble, quitte à avoir des décors fixes.
Mauvaise enfin parce que le contrôle de Kate oh mon dieu ! Les changements d'angles non désirés font grincer des dents quand il s'agit de bouger le personnage, mais les énigmes qu'on doit résoudre en manipulant la physique des objets OMG ! A la fin je jouais à la souris + manette, parce que certains mécanismes sont juste injouables à la souris.
Côté optimisation, je ne suis pas expert mais j'ai des doutes sur la nécessité qu'un point & clic, même avec un tel moteur graphique, fasse cracher ses poumons à mon pc (de 2019) qui fait tourner The Witcher 3 et consort. Il n'y a pas vraiment de physique des objets (hors énigmes), pas beaucoup de PNJ... bref il est assez léger quoi. Pourquoi donc cette gourmandise ? Cette technologie était-elle nécessaire ?
Qu'apporte ce troisième opus modernisé ? Mis à part la rehausse graphique évoquée, un gameplay adapté, qui exploite la physique, avec des énigmes utilisant les animations permises par le moteur graphique, une dimension de plus à compter donc, ce n'est pas inintéressant mais comme dit plus haut c'est hyper mal conçu, pour la souris ça revient souvent a "faire des ronds", mais parfois bonne chance... et la manette convient partiellement, puisque quand il s'agit de sélectionner les bons spots faut oublier (surtout cette énigme sur le bateau, qui demande rapidité et précision dans l'exécution... ce qui aurait dû être une formalité devient un pétage de plomb avec les contrôles foireux qu'on nous offre). Donc les deux.
Globalement j'ai quand même trouvé les énigmes plus cohérentes, enfin je me suis moins souvent dis "mais je fais quoi là ? ça n'a aucun sens" que dans les précédents.
Voilà, donc un bon moment de narration, j'ai retrouvé ce qui m'avait plu quand même dans les précédents ; l'ambiance, l'aventure, la fuite en avant, mais pas mal de trucs à jeter par contre.
Car oui je n'ai pas parlé des antagonistes, dignes des plus affligeants... je ne sais même pas. Nanar ? Disney ? Ils font semblant d'être méchants, leurs buts sont... stupides. Bref Sokal aurait dû se passer d'antagonistes, comme pour les premiers, et juste miser sur l'aventure (ou alors des sales types au pif comme pour Syberia 2, pas comme ici des militaires qui n'ont aucun sens ni dans leur comportement ni dans leurs objectifs)
On voit le message derrière bien sûr, je ne vais pas spoiler mais on s'en doute, liberté, liberté... Mais c'est dommage qu'il n'y ait pas vraiment plus de profondeur.
Je ne regrette pas malgré tout. C'était beau. Mais moins que les précédents. Bien moins.
C'est donc avec un serrement au cœur que je fais l'effort de cohérence avec mon propos et que je lui mets un 13. Parce que bon, la nostalgie ça n'aveugle pas non plus à tout.