SoulCalibur sur Dreamcast est une référence du jeu de combat axé sur des affrontements à mains nues ou à l'arme blanche. La plupart des arènes permettent de propulser l'adversaire en dehors de celle-ci, l'esquive y joue donc un rôle primordial. A cela s'ajoute un très grand nombre de prises et de mouvements possibles pour chaque personnage.
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Drôle d’idée que de s’essayer à SoulCalibur premier du nom aujourd’hui. Et pourtant l’envie me démangeait ! Je n’avais pas tâté à un jeu de combat depuis fort longtemps, la Dreamcast me faisait les yeux doux, et vu qu’il s’agit probablement de ma saga de baston 3D favorite c’était l’occasion de compléter sa culture. N’ayant en effet touché à ce mythe qu’à travers quelques bornes d’arcade.
Version Dreamcast 15 h de jeuTechniquement le jeu a très bien vieilli et se révèle encore joli, preuve de l’incroyable performance visuelle saluée à l’époque. Une 3D fine, des décors sympathiques, une animation convaincante et une fluidité exemplaire : presque 20 ans plus tard ce constat mérite le respect !
Niveau gameplay aussi SoulCalibur n’a pas pris une ride : les coups sortent bien, dégagent de la puissance, et chaque personnage possède son propre style original. Le néophyte s’amusera de suite, les plus chevronnés, eux, s’adonneront aux joies du contre et des combos. De quoi contenter plusieurs publics.
Le mode Arcade s’avère des plus classiques et nous gratifie d’une courte conclusion ponctuée d’écrans fixes correspondants au héros victorieux. On s’attachera donc à vaincre le boss final avec chaque personnage histoire de profiter de tous ces artworks sympathiques. On passera sur les classiques Versus, Training, Exhibition, Team Battle et j’en passe, pour mentionner l’excellent mode Histoire. Dans ce dernier vous naviguez sur une map-monde en enchaînant des missions spécifiques, à la difficulté progressive et introduites par quelques lignes de scénario. Les points glanés par vos premiers succès vous permettront de débloquer de nouvelles arènes, et continuer votre cheminement. L’intérêt réside dans le fait que chaque mission va apporter une contrainte originale : limite de temps, santé qui diminue à fur et à mesure, ennemis invisibles, etc… Les développeurs ont fait preuve d’imagination pour renouveler le gameplay, nous poussant à relever tous ces défis et augmenter ainsi l’intérêt du mode solo.
Il me reste à complimenter les musiques, épiques et entraînantes elles apportent leur contribution au mythe qu’est SoulCalibur. Aucune de ses suites, pourtant toutes réussies, n’a eu un tel impact sur le monde de la baston 3D. Plus étonnant encore, à l’image d’un grand vin le poids des années ne lui aura pas fait grand mal ! Même si objectivement il est difficile de le noter aujourd’hui (le III reste mon préféré), SoulCalibur s’impose comme une référence éternelle et un jeu de combat exceptionnel.