8 h
8.5 h
12 h
La Croisée des Rêves est envahie par des Robots-Pirates venus de l'espace. Ils ont détruit le Cœur du Monde et réduit la population en esclavage. La plupart des esclaves sont enfermés à bord de l’Écumeur, le Vaisseau-prison du chef de l'invasion, l'amiral Barbe Tranchante. Afin de vaincre les Pirates et réparer les dommages qu'ils ont infligés à son monde, Rayman doit rassembler les 1 000 morceaux (800 dans la version PS1) appelés Lums qui composent le Cœur du Monde et réunir les quatre masques magiques qui sauront réveiller Polokus, seul être capable de détruire les envahisseurs...
(Source: Wikipédia)
Merci à Makino qui a créé cette fiche
Tout simplement parfait ! Je ne m'en lasserai jamais (:
Version PCSuper jeu, digne suite 3D du premier opus. Quand on joue à d'autres Rayman, celui-ci fait parfois un peu vide par endroit, et on perd du côté absurde dans la fantaise pour avoir plus de merveilleux et de poésie. Vive la grotte des mauvais rêves et la grande faille. Il va juste falloir que j'y rejoue pour obtenir ce millième lums.
Version Nintendo 64 60 h de jeuA l’aube de la 3D sur Playstation, la mascotte en devenir d’Ubisoft nous avait régalés avec son aventure loufoque et riche en couleurs. Quelques années plus tard Super Mario 64 allait chambouler tout un pan du medium, en démontrant avec brio les nouvelles possibilités offertes par la 3D. Ce second opus de Rayman arrive ainsi à la croisée des générations, développé plus ou moins simultanément sur PC, Playstation, Nintendo 64 et Dreamcast. Cette dernière version, survitaminée, reste encore aujourd’hui la meilleure façon de découvrir ce petit monument de la plateforme 3D. Sortons ma Dreamcast PAL de sa torpeur, et tâchons de comprendre l’engouement qui entoure cette grande escapade.
Version Dreamcast 10 h de jeuEn 1995 Rayman premier du nom n’avait pas encore osé le virage abrupt de la 3D et se présentait comme un plateformer 2D traditionnel. Sa suite se veut ainsi beaucoup plus ambitieuse, s’engouffrant dans le sillage des Super Mario 64, Spyro, Banjo et consorts. Notre petit être désarticulé, aux prises avec une horde de robots pirates dans un scénario sans queue ni tête convenant parfaitement à l’humour bon enfant de la série, est désormais libre de ses déplacements, paré à arpenter des arènes 3D dans lesquelles il faudra récolter un maximum de Lums et délivrer ses amis.
Rayman fait preuve d'une agilité certaine et met à profit sa palette de mouvements : il peut ainsi sauter, grimper, s’accroupir, lancer/charger ses poings et faire l’hélicoptère (avec ses cheveux, pour planer, bande de sales). Des capacités à utiliser à bon escient pour progresser dans des zones ouvertes, bien que très linéaires, proposant sans cesse de nouvelles phases de gameplay. En effet, la profusion de petites idées renouvèle régulièrement l’expérience de jeu et avait su charmer les joueurs de l’époque. Emploi du passé, vous me voyez venir ? Un quart de siècle plus tard, les chamailleries des angles de vue et de la caméra viennent malheureusement ternir le constat ! S’ajoute des approximations rageantes, quelques concepts mal maitrisés, des boss aussi rares qu’oubliables et une difficulté relativement plate pour que le joueur moderne grince des dents !
Si le temps n’a pas été clément avec le gameplay du titre, la qualité technique de cette version Dreamcast impressionne encore. Textures fines, animation du bonhomme impeccable, profondeur de champ honnête, effets visuels au poil, ralentissements quasi inexistants, etc… Clairement l’un des plus beaux jeux de son époque, et sur une TV cathodique le rendu se révèle impeccable ! Impossible alors de ne pas apprécier l’originalité des environnements traversés et l’ambiance loufoque de la franchise.
La longueur de la quête va dépendre de votre persévérance à récolter les 999 Lums éparpillés dans l’univers magique de Rayman. Sans quoi, l’aventure en ligne droite ne dépassera guère la dizaine d’heures malgré quelques secrets et passages dérobés. On passera rapidement sur la bande son, emplie de thèmes d’ambiance sympathiques mais vites oubliés. A cette époque les voix digitales étaient encore denrée rare, et leur absence se fait ici bien ressentir.
Rompu aux contraintes du rétrogaming, il m’est pourtant difficile de passer outre les tares inhérentes à son âge. Nul doute qu’à l’époque mon exigence n’était pas la même, et que le charme de Rayman 2 : The Great Escape aurait opéré sur moi sans aucun filtre. Il n’en reste pas moins encore tout à fait viable aujourd’hui, et ses immenses qualités contrebalancent clairement ses défauts. Un titre vieillissant mais qui ne démérite pas, et si les nostalgiques lui voueront encore un amour sans faille, les fans du genre et de la licence peuvent aussi s’y essayer sans crainte. Un verdict final en demi-teinte, n’entachant toutefois en rien mon envie de découvrir le 3e opus canonique de la franchise. Rendez-vous donc l’année prochaine pour Rayman 3 Hoodlum Havoc !